Après ses déclarations, jugées fausses, sur l’avion présidentiel d’ATT et le tout-nouveau Boeing d’IBK, sa visite controversée à Kidal qui s’est soldée par l’assassinat de six préfets et sous-préfets et ses relations, pour le moins tendues, avec le président de la République….l’actuel Premier ministre vient de se « tuer ». Au propre comme au sens défiguré du terme.
La rumeur court, folle et fofolle. Dans les « grins » et les salons feutrés de notre belle et sale capitale, partout le même refrain : Moussa Mara a remis sa démission au président de la République. Du coup, les visages des Maliens retrouvent le sourire. Partout, ils lèvent leur verre de thé, boivent à la santé du renouveau qui s’annonce, espèrent-ils, avec la nomination d’un nouveau Premier ministre plus proche des préoccupations du peuple.
Cette rumeur n’est pas fondée. Du moins, jusqu’au moment où nous mettons sous presse. Mais elle traduit l’aversion de nos concitoyens pour celui qu’ils considéraient – en tout cas jusqu’à sa nomination – comme le plus jeune, le plus intègre, et le leader politique le plus prometteur de sa génération. En l’espace de six mois, Moussa Mara a bousillé ce capital de confiance.
QUAND MARA ORGANISE SON SUICIDE POLITIQUE
Expert-comptable de formation, élu maire de la commune IV du district de Bamako, Moussa Mara aura été le premier maire, au Mali, à avoir déclaré ses biens. Mais aussi, le maire le plus accessible aux populations. Et son bilan, dans sa commune, se passe de commentaire. Tant par ses réalisations en infrastructures, que dans la gestion du patrimoine communal.
Dès sa nomination à la tête du gouvernement, Moussa Mara coupe les ponts avec ses concitoyens, y compris les militants de son parti politique, « YELEMA », qui ont fêté l’évènement. « Nous ne le reconnaissons plus ! », nous confie, un jour, un de ses proches rencontré dans une boulangerie.
Les Maliens ont, à la surprise générale, découvert le vrai visage de Moussa Mara le 13 juin dernier. C’était au cours des débats sur la motion de censure, déposée contre son gouvernement, par l’opposition. Un gouvernement, jugé « incapable » de gérer la situation dans le Nord. Mais aussi et surtout, un gouvernement empêtré dans une série d’affaires : le marché des équipements militaires, l’achat controversé de l’avion présidentiel….Pour l’opposition, le Mali se trouve dans l’impasse. Une opinion partagée par l’écrasante majorité des Maliens.
Face à cette situation, la réponse du Premier ministre a été cinglante : « Vous voulez que moi et mon gouvernement démissionnons ? Je ne démissionnerai pas ! Je n’irai nulle part ! J’y suis, j’y reste ! », a t– il martelé devant les députés.
Pour les Maliens qui ont suivi les débats à la télévision nationale, c’est la déclaration de trop. Comment un Premier ministre peut-il répondre ainsi aux élus du peuple alors que le pays est au bord du gouffre ?, s’interrogent-ils.
Autres déclarations de Moussa Mara ayant suscité l’indignation générale : celles faites sur l’avion présidentiel acquis sous ATT et sur le tout-nouveau Boeing d’IBK. S’agissant du premier, Moussa Mara affirme, devant les députés, que cet avion ne dispose d’aucun document, qui prouve qu’il appartient au Mali. Plus grave, ajoute –t-il, cet avion n’est bon que pour la ferraille. Or, il revenait, à peine, d’une révision aux USA. Mieux, Aboubacar Traoré, ex-ministre de l’Economie et des Finances sous ATT, aurait remis copie des documents de cet avion au juge du Pôle Economique et Financier. Histoire de couper court aux rumeurs.
Pour ce qui est du Boeing d’IBK, Moussa Mara assure que cet avion a été acquis au prix de 17 milliards CFA ; alors que la présidence de la République avance le chiffre de 20 milliards CFA. Qui croire ?, se demandent les députés.
Pour faire remonter sa cote de popularité en dégringolade au sein de l’opinion nationale et internationale, Moussa Mara entame une visite à Kidal. En dépit des mises en garde du ministre de la Défense d’alors, Soumeylou Boubeye Maïga, de la force Serval et de la Minusma.
Après avoir échappé aux coups de feu des groupes armés, réticents à sa présence dans la capitale de l’Adrar, Moussa Mara rentre à Bamako sous la protection de la Minusma et de Serval. Par son entêtement, six préfets et sous-préfets ont été assassinés par les groupes armés. Froidement. La suite, on la connaît. Deux jours après, des renforts de l’armée malienne sont dépêchés à Kidal.
Accusé d’être à l’origine de la débâcle de l’armée malienne à Kidal, Soumeylou Boubeye Maïga démissionne du gouvernement. Une commission d’enquête parlementaire est mise sur pied. Interrogé, la semaine dernière, sur la responsabilité dans le revers essuyé à Kidal par l’armée, Soumeylou Boubeye Maïga fait écouter, à la commission d’enquête parlementaire, un enregistrement sonore dans lequel, le Premier ministre, Moussa Mara demandait, en langue nationale bamanan, aux officiers supérieurs de conduire les renforts pour aller mater la rébellion.
Mercredi dernier, en plein conseil des ministres, Toumani Djimé Diallo, chef de cabinet du président de la République s’en est pris, violemment, au chef du gouvernement. Avant de l’accuser d’avoir mis IBK, dos à dos, avec tous ceux qui entendaient l’aider pour tirer le Mali de ce guêpier.
Considéré comme le leader politique le plus prometteur de sa génération, Moussa Mara vient, à la surprise générale, de briser sa carrière politique. Pour de bon. Requiem !
Oumar Babi
Je pense que Mara est tombé au mauvais moment avec un régime apatride qui a mis le Mali dans le trou. Chacun essaie d’accuser Mara alors que le Chef d’Orchestre est là qui fait semblant de n’être au courant de rien. Vous savez tous que c’est la tête qui n’est pas bonne, faut pas se faire d’illusion. Tant que IBK sera à la tête du pays à ne savoir comment diriger, le Mali va rester à tourner sans trouver la porte de sortie de crise. Prenons notre courage à deux mains et boutons IBK et son régime corrompu hors des cercles du pouvoir! Il y va du salut du Mali!Mara n’est qu’une victime collatérale d’IBK et de sa gestion calamiteuse et hasardeuse du pays!
Ibk Traitre
Du n’importe quoi ! Tout sauf un article de presse. Calmez vous Mr le journaleux !
Ibk Traitre
c journalier a été payé a combien de frcefa??? qui ta dis que moussa mara nest pas aimé chez oui et les barons du RPM qui te paie ,cest trop lache de ce servir du media pour dire de n’importe quoi???
Ibk Traitre
MOUSSA MARA DEPUIS QUE TU AS ÉTÉ NOMME PM , MOI JE ME SUIS DIS QU’ IL NE FALLAIT PAS ACCEPTER.JE ME SUIS DIT QUE TU AVAIS PRIT UNE TRÈS MAUVAISE DÉCISION… TU AVIS DÉJÀ L’ESTIME DES MALIENS D’ ETRE QUELQU’UN D’HONNÊTE ET TRAVAILLEUR… CAR VU LA LETTRE DE DÉMISSION DE TATAM LY , MOI JE ME SUIS DIT QU’IL TE SERA TRÈS DIFFICILE DE TRAVAILLER AVEC L’ÉQUIPE IBK. CAR CETTE EQUIPE N’EST RÉELLEMENT PAS LA POUR LE MALI …MAIS POUR LEURS FINS PERSONNELS. ILS T’ON ROULE DANS LA FARINE LES ANCIENS DINOSAURES RPM ET COMME TU N’AVAIS PAS ASSEZ EXPÉRIENCE, VU AUSSI TON JEUNE AGE TU ES TOMBER DANS LEURS PIÈGES… C’EST DOMMAGE POUR TOI IL FALLAIT TE PATIENTER…VOILA MAINTENANT TU ES GRILLE PARTOUT… TU NE MÉRITE PAS CELA DE MON POINT DE VU…MAIS C’EST TROP TARD….TOUT CE QUE JE TE SOUHAITE EST BONNE CHANCE POUR TON FUTUR…
Ibk Traitre
arretez de lie, moussa est aimé dans ce pays comme un prophète. vous ne le saurez que lorsqu’i convoquerait ses fans. vous verrez que bamako serait dechirer
MARRA ON T’AIME JUSQU’À LA MORT
Ibk Traitre
Se tuer tardivement est un acte lache, la faire de la facon la plus honteuse est ‘ ALTRE TANTO ‘grave.
Mais le PIRE est se suicider lachement et apres ‘ S’ AUTO~ENTERRER ‘.
Ou’ finirons nous ?
Un peuple sans classe dirigente.
Les tenants du pouvoir pourris, les opposants ex tenant du pouvoir pourris, les anciens grands EX (moussa, alpha,att) pourris, les mangeurs a tous les rateliers(sbm, mariko, une bonne parties de la societe civile pourris, la nouvelle generation (moussa, poulho, tieman, etc) pourris et meme les nouveaux COPTE’S(ben barka, karim) pourris.
Ou est cache’ le droit ?
Ibk Traitre
Comments are closed.