Mara à la primature : Cent jours d’infortunes

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Sournoiserie au sommet de l’Etat
Le premier ministre Moussa MARA

Serait-il une solution ou un porte-malheur pour le président IBK ? La question taraude aujourd’hui les esprits. Alors, sans répondre par l’affirmative ou la négative, suivez le parcours rocambolesque de cent jours d’un jeune plutôt revanchard. Sur qui tous les espoirs sont quand même placés pour relever les nombreux défis de notre pays.
Sans nul doute, le jeune Moussa Mara est un travailleur assidu à la tâche. D’où son choix à la primature par IBK contre la volonté de son parti Rpm renaissant. En conséquence donc, sans être un sage, le jeune se doit d’être assagi pour mériter la confiance placée en lui. Malheureusement, il est plus royaliste que le roi.
Le choix de Moussa à la primature a embaumé le cœur de nombreux Maliens au vu des efforts précédents déployés du jeune partout où il est passé. Egalement de sa jeunesse qui fait honneur à cette frange plus nombreuse appelée à prendre les rênes du pouvoir. Sans alors le regretté, IBK s’interroge quotidiennement de l’issu de la gestion de ce jeune aux ambitions presque personnelles. Pour autant, il n’entend pas de si tôt se débarrasser de lui, sauf avis contraire même si les fautes s’accumulent.
Du 5 avril à mi juillet, Mara aura vécu cent jours à la tête du gouvernement malien. Après une DPG appréciée bien que comportant de nombreuses contre-vérités, Mara est rentré dans la danse par une visite forcée et taillée sur mesure à Kidal. Sans exclure l’ouverture de la boite à pandore autour de l’avion laissé par ATT.
Soutenu aveuglement par des députés de la majorité, Mara s’embourbe dans l’indifférence totale. Alors, il provoque scandale sur scandale jusqu’à pousser l’Opposition Constructive à déposer UNE MOTION DE CENSURE contre son gouvernement. Aussi, au FMI et à la Banque Mondiale à fermer le robinet de leurs soutiens. Alors, du débat de la motion, il étale toute son adversité, sa haine contre les démocrates. Puis brusquement, il entreprend une sortie non méticuleuse à l’intérieur du pays notamment dans la région de Sikasso. De cette tournée, au lieu de faire des propositions de sortie de crise, il s’est plutôt occupé à se justifier. Finalement, la seule bonne note semble l’application d’interdiction des véhicules de l’Etat pendant les week-ends. Sinon, nous avons assisté à cent jours d’infortunes, de cauchemars et de surplaces obligeant le président IBK à se déployer sur tous les fronts. Au lieu d’être une solution, Mara devient un problème qui est en train de mettre en conflit IBK et ses alliés. Car, du départ de Soumeylou Boubeye Maïga, de nombreux ministres seraient en déphasage avec le jeune Mara très autoritaire. Alors Monsieur le président IBK étant le seul comptable devant le peuple à la fin de votre mandat, l’heure est à la réflexion pour, soit recadrer Mara pour de bon ou procéder à un nettoyage. Afin que vos objectifs puissent être atteints pour ce pays car votre échec sera une descente en enfer pour le Mali. Que les Maliens le sachent pour de bon, majorité aussi bien qu’opposition.
A bon entendeur salut !
Boubacar DABO 

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1 commentaire

  1. Moussa Mara est un politique ce que les maliens ne doivent pas oublier.Dire que Mara est un jeune travailleur cela colle bien avec son statut d’homme politique. Les réalisations que Mara a eu à faire dans le temps ont été faites avant qu’il ne soit Maire de la Commune IV. Cependant les habitants de cette commune du district de Bko peuvent témoigner que Mara n’a rien fait de bon en terme de développement dans sa commune courant son mandant. Mara a eu à déclarer publiquement ses biens dans le temps, mais il l’a fait c’était pour tromper la vigilance des électeurs maliens en leurs faisant croire qu’il était un homme correct et sérieux car il savait qu’il allait être candidat à l’élection présidentielle de 2013 peine perdue pour lui puisqu’il n’a pas été suivi par les électeurs.En faisant une analyse objective du comportement de Mara l’on se rend compte à l’évidence qu’il est un affamé du pouvoir.Après son départ de le primature, on va voir s’il va encore faire une déclaration de biens.

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