Les pires souffrances qu’ait connues ce peuple durant sa longue marche vers le progrès et la liberté, ne sont autres que celles expressément engendrées par ses hommes politiques. Mais, ceux-ci étant de vrais artistes de la manipulation, trouvent chaque fois des moyens pour se disculper de leurs cyniques responsabilités et réussissent à se ranger toujours du côté des victimes.
C’est amplement le cas de ceux-là qui, après avoir joui des privilèges délictueux que leur offrait le régime Ibrahim Boubacar Kéita, trouvent aujourd’hui le culot de s’ériger en de ‘’légitimes défenseurs’’ des maliens dont ils ne prennent, selon toute vraisemblance, que pour des ‘’idiots’’ sans idéaux.
En effet, la tournure actuelle des événements nous démontre, à suffisance, que l’essentiel des acteurs de la scène publique qui avaient précipitamment annoncé leur soutien au Président Ibrahim Boubacar Kéita, n’œuvrait, en vérité, que pour un agenda personnel et chacun de ces agendas se définissait en fonction d’objectifs bien précis. Ainsi, des chefs de parti n’ont rejoint le camp présidentiel que dans l’optique d’enrichir leur carrière politique ; des candidats malheureux de certaines grandes formations politiques, ont fait un revirement spectaculaire de dernière minute afin de pouvoir échapper à des poursuites judiciaires les attendant de pieds ferme…
Le mariage d’autres acteurs d’avec le régime en place, ne s’expliquait essentiellement que par le fait que ces derniers voulussent, à tout prix, garder leurs avantages économiques et autres privilèges institutionnels ; certains prébendiers n’ont point hésité à soutenir le candidat nouvellement élu, car, ils étaient convaincus que le ‘’partage de gâteau’’ leur permettrait de rattraper les fonds injectés dans les activités de campagne afin depouvoir se repositionner financièrement ;d’autres responsables de micro-partis, des formations politiques quasi-inexistantes, ne se sont rués vers le royaume présidentiel que pour faire profiter des dividendes à la trésorerie de leur parti afin d’y parvenir à une meilleure implantation etc.
Aucun de ces ex-dignitaires du régime actuel, n’a, en aucun moment, cherché à hisser le Mali vers des cimes prospères durant ce quinquennat présidentiel où l’action publique ne s’est véritablement caractérisée que par la mal-gouvernance sur fond de scandales des plus injurieux de notre vie de nation. Personne au sein de cette horde d’aventuriers sans idéal, ces sportulaires de premier ordre, n’a eu le courage de rendre sa démission lorsque plus rien n’allait dans le Gouvernement. Bien contraire, tous s’y sont plutôt accrochés comme des chauves-souris lorsque le régime était trempé dans ses pires dérives de gouvernance et faisait ainsi face aux grognes sociales les plus assourdissantes.
Aucun acteur politique parmi ces ex-alliés du Président Ibrahim Boubacar Kéita, et aujourd‘hui autoproclamés ‘’avocats’’ du peuple, n’a prêté d’oreille attentive aux maliens lorsqu’il jouissait encore des avantages délictueux qui lui étaient octroyés, à fortiori, quitter la mouvance présidentielle pour myopie et incompétence du régime. Par contre, il a juste fallu qu’ils eussent été chassés des institutions de la République et dépouillés de tous leurs privilèges pour qu’ils se fussent désolidarisés automatiquement des actions d’un régime dont ils sont bel et bien comptables de la calamiteuse gestion. Cela, au point de prétendre dorénavant tout mettre en œuvre pour empêcher la réélection d’IBK pour un second mandat même si celui-ci ne bénéfice manifestement plus de l’estime de son peuple.
Aucun de ces ‘’tigres en papier mâché’’, s’étant mystérieusement retrouvés en face du Président IBK pour le combattre en se déguisant en de ‘’farouches défenseurs’’ du peuple à l’image de, l’ex-Premier ministre, Moussa Mara, l’ex-Ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Me Mountaga Tall, l’ex-Ministre du Domaine et des Affaires Foncières, Me Mohamed Ali Bathily ainsi que plusieurs autres ex-alliés du régime, n’a jusqu’ici eu la sagesse de reconnaitre sa part de responsabilité dans l’échec complet de l’actuelle gouvernance. Chacun cherche, en revanche, à élaborer une stratégie lui permettant de mieux se positionner dans la nouvelle direction du vent, se mettre à l’abri de l’impopularité effarante dont le régime fait aujourd’hui l’objet et réussir finalement à échapper à la foudre de l’opinion publique.
Pourtant, ces ex-membres de la famille politique d’Ibrahim Boubacar Kéita qui, en ne donnant aujourd’hui l’impression de prendre les maliens que pour de ‘’fichus idiots’’ sans perspective, étaient bel et bien au cœur du régime quand la gestion frauduleuse des deniers publics à travers les surfacturations les plus grossières, touchait tous les paramètres du patrimoine public. Aussi, ils y étaient bien présents lorsque les documents les plus humiliants pour l’Etat du Mali (Accord d’Alger, Accord de réadmission, Accord de défense…), se faisaient traîtreusement signer sur le dos du peuple malien.
Ces ‘’patriotes’’ de la dernière heure, étaient solidement agrippés à leurs ‘’juteux’’ postes lorsque les soldats maliens se faisaient affreusement massacrer au Nord dans la plus grande indignation. Par ailleurs, aucun d’eux ne s’est indigné lorsque, les nombreuses manifestations populaires, signe d’une colère généralisée et une amertume sociale sans précédent, exerçaient d’énormes pressions sur le régime pour, non seulement, revendiquer de meilleures conditions de vie, mais également, imposer la respectabilité de l’Etat malien.
Comme on peut bien le constater, la plupart de tous ces ex-alliés du Président Ibrahim Boubacar Kéita (bien qu’ayant échoué), ceux-là même qui, après avoir activement pris part à la politique de reculade orchestrée par le régime, n’auront rien d’autre que de viles illusions à vendre aux maliens, car, tous n’ayant brillamment œuvré qu’à mettre à nu, leur vacuité politique et morale. Nul ne devrait désormais se méprendre de leur vraie nature !
Dilika Touré
Ce journalier et ses sourds allez y vous faire voir. Me Tall et Me Bathilly ont toujours le respect des maliens. IBK a dit qu’il n y a pas deux président et aucun ministre ni premier ministre n’est élu. Donc il est le seul responsable de son bilan. Vous faites une réflexion de ventre et non de l’esprit. Votre Boua ira de gré ou de force
Du n’importe quoi; A chaque fois qu’il s’est agit de certaines de ces figures pourtant emblématiques dans la vie politique . Des voix s’élèvent comme si leur plat qui se renversait au bon moment _a table De grâce laissez les gens respire en laissant de coté les égoïsmes
Il n’y a pas eu le partage du gâteau comme ils l’espéraient. La compétence a pris le pas sur le népotisme et le clanisme. C’est la matérialisation même de la politique le Mali d’abord. Tous ces gens étaient avec IBK quand ils étaient dans des postes. Et quand ils ne sont plus en postes ils retournent leur veste. C’est aussi simple que cela. Les maliens les ont vu à l’œuvre et savent ce qui anime chacun d’entre eux. Rendez-vous est donc pris pour le 29 juillet prochain et soyez pas surpris de vois ces mêmes personnes soutenir le président IBK. Ils n’ont aucune conviction propre.
@FB.Même s’ils soutiennent tous IBK, il ne fera jamais un deuxième mandat.Le peuple malien qui s’est levé comme un seul homme pour élire IBK en 2013, ce même peuple a été DÉÇU par la gestion clanique et le népotisme à outrance du pouvoir sous IBK, Isac, Karim…bref “ma famille d’abord”, du coup le peuple malien blessé dans sa dignité se lèvera encore en juillet 2018 pour retirer le pouvoir à IBK tout en donnant raison à un certain AOK qui disait que “Bourama (IBK) aimant trop le luxe ne serait jamais un bon président pour le Mali”.Le peuple lui a fait confiance, il n’a pu rien faire en matière de sécurité la raison principale de son plébiscite au bout de 5 ans.Même s’il faut élire un vulgaire singe à sa place, on le fera!
EUX ET IBK C’EST COMME BLANC BONNET ET BONNET BLANC, MERCI POUR LE CONSTAT.
@Koro KING.Salut koro. Que toi et dilika le voulez ou pas, le prochain président du Mali ne sera pas un illustre”inconnu”de la scène politique malienne.C’est pas parceque un homme d’Etat comme l’ex-PM MARA (Patriote de la tête aux pieds) ou l’ex-ministre Bathily (humble et sincère) a servi IBK qu’il devient automatiquement mauvais comme le président. Vous avez eu la chance car Rasta Bath ne s’est pas déclaré candidat.Sinon il allait faire du “takokelén”devant tous vos politiciens véreux tous en fonction depuis le lendemain de mars 91′ .Ils ont fait pire que GMT en terme de corruption, de trafic de terrains, de népotisme, de laxisme dans la gestion du pays.
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