Dire que le Mali rit jaune ces temps ci relève de lapalice. Prenant de l’eau de toutes parts, le ‘’bateau Mali’’ traverse ainsi une zone de turbulence qu’il faille mettre tous les efforts en synergie pour conjuguer le mauvais sort. C’est donc dans cette morosité ambiante que le descendant de Toukoto Ly, Moussa Mara, himself, célèbre ses cents jours à la tête du gouvernement malien.
Le choix porté tel un devin par IBK sur ce jeune loup aux dents longues, chantre du changement, n’est rien moins qu’un truisme anthropologique qui révèle des individus dont l’âge mental est en nette avance sur l’âge chronologique.
A seulement 39 ans, Moussa Mara dégage une maturité gérontocratique. Ce qui rend inoxydable la totale confiance en lui placée par le Président, Ibrahim Boubacar Keïta et cela malgré les nombreuses rodomontades et les diatribes obscènes tendant à le présenter comme la mascotte du malheur. Loin s’en faut. Au demeurant, le Premier Ministre, Moussa Mara gère un héritage monstrueux, fruit d’une politique publique antérieurement menée au mépris de toutes les règles de bienséance en matière de gouvernance économique. Cent jour, trop peu diront certains pour une saine appréciation de l’action gouvernementale, certes. Mais à la vérité, il semble largement suffisant pour tester des bonnes dispositions d’esprit convenables à l’avènement d’un Mali meilleur. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Surtout pas !
Le Premier Ministre Moussa Mara est conscient du marasme ambiant. Sans le susurrer, il le vit dans sa chair tout comme son mentor d’ailleurs.
En cent jours, le chef du gouvernement a fait parler la poudre, au propre comme au figuré. Les lignes ont sérieusement bougé, en témoigne les perspectives joyeuses de la dynamique de dialogue inter malien à laquelle ont finalement souscrit les pires ennemis de la République dans le septentrion. Un acquis vital qui conditionne opportunément l’ensemble des mesures concourant au retour à la normalité dans notre pays. Le débat autour de l’avion Présidentiel, l’épopée de Kidal ou encore le sabotage savamment orchestré autour des examens de fin d’année, œuvre d’apatrides mus par des intentions malveillantes, restent aux yeux des maliens de simples exutoires. Le but étant de plonger davantage nos compatriotes dans la déchéance morale, étape psychologique primaire dont l’aboutissement serait de susciter le rejet systématique et par ricochet la révolte généralisée. Passons donc au seuil de cet anniversaire, à
l’essentiel, c’est-à-dire aux grands axes de la Déclaration de Politique Générale (DPG), véritable bréviaire pour l’avènement d’une société démocratique caractérisée par le progrès pour tous et le bonheur pour chaque malien. Pour peu qu’on ait foi en nos dirigeants et qu’on fasse fi de notre égo qui privilégie malheureusement le moi. Cent jours de gouvernance c’est aussi cent jours de vie partagée.
Bon anniversaire Monsieur le Premier Ministre.
Amadou Sangho
Vous pouvez continuer à animer le mythe mara mais le fait est que cet homme n’a jamais été compétent, ni intègre .
Mara a transformé la commune 4 en une véritable dépotoir .
Des montagnes d’ordures étalé à l’air libre dans l’indifférence totale . Pour plus information , je vous invite à aller visiter par vous même:
– Le marché de Tabacoro à Lafiabougou ;
– Le marché d’hamdallaye près de Prospère Camara ;
– Le depotoir derrière la bibliothèque nationale à Hamdallaye ;
– Le depotoir derrière le cimetière de Taliko;
– Le chaba Terrains est devenu méconnaissable;
– Le Maliba foro n’existe plus;
– La place de la Can 2002 est entrain de se dégradé de jour en jour;
– Djikocroni para avec ces égouts à ciel ouvert;
– Pas de construction de parc sportif depuis;
– La destruction des habitats à Kalambabougou;
– la rivière Diafraranako est sans commentaire ;
Je préfère m’arrêter là .
Les personnes qui vivent en commune 4 savent de quoi je parle .
Vive le Ganjisme, vive la science universelle .
Sanga, je me demande si tu es d’accord avec toi même. Le jeune Mara s’est fait grillé par des sous marins politiques et plus il résiste plus sa défaillance se prononcera et pire le peuple s’en rendra compte. “Moussa Mara gère un héritage monstrueux, fruit d’une politique publique antérieurement menée au mépris de toutes les règles de bienséance en matière de gouvernance économique”. Ounh! une mauvaise gestion qui date avec précision du temps du CMLN. C’était la compétition par exploitation puisque les membres du dit Comité avaient trouvé des fonds qu’ils se sont partagés. Après avoir épuisé ces fonds, la compétition a viré en compétition par interférence. Ils(membres du CMLN) ont commencé par s’éliminer un à un….. Pour redresser une telle situation, il faut que Moussa Mara ait l’inspiration et la trempe de son homonyme Moise au temps de l’Egypte Antique. Mara se rendra compte que sa petite expérience de gestion d’une commune ne permet pas de résoudre les problèmes d’un Etat.
Soit sincère. Dieux est du côté de la vérité.
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