Partira, ne partira pas. Ainsi se jouent les pronostics sur les chances du Premier ministre Moussa Mara à conduire l’équipe gouvernementale qu’il dirige depuis la démission-limogeage du Premier ministre Oumar Tatam Ly. Mara est en effet en difficulté à cause du Rpm qui veut coûte que coûte l’éjecter de son siège de la Primature. A côté de ce problème, il y a aussi l’opposition politique qui le guette depuis longtemps pour saisir la moindre occasion d’une maladresse venant de lui. Ainsi, l’avenir politique du leader du parti Yèlèma se joue entre d’une part un parti présidentiel qui le rejette comme on répugne la peste et une opposition politique qui veut réussir en cherchant des poux sur sa tête.
Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne que le parti du président Ibrahim Boubacar Kéïta travaille à faire partir Moussa Mara à qui IBK a confié la délicate mission de diriger un gouvernement composé de personnalités politiques connues et inconnues jusqu’à leur participation au Gouvernement en place.
“Beaucoup de personnes dans ce Gouvernement sont des incompétents” affirment les détracteurs de certains membres de l’exécutif dont les compétences à vrai dire sont sujettes à caution. Le Premier ministre Moussa Mara est combattu à visage découvert par des caciques du Rassemblément pour le Mali, ce qui amènent certains observateurs à soutenir que les jours de Mara sont comptés à la Primature.
Les signes avant-coureurs sur ces misères de Moussa Mara étaient déjà perçus par ceux qui savent lire dans les faits politiques, depuis plusieurs mois déjà. Il y a eu d’abord la motion de censure initiée par l’opposition parlementaire en vue de le déposer. A l’époque, certains observateurs ont cru déceler un certain soutien du parti du président Ibrahim Boubacar Kéita derrière cette action de l’opposition. “Il y avait une connexion entre l’opposition parlementaire et le parti Rpm sur ce projet de motion de censure qui visait le Premier ministre quelque mois après sa nomination, mais le Président de la République a brandi la menace de dissoudre l’assemblée nationale si jamais on suivait la logique de l’opposition”, nous a confié un proche du Rpm. Une menace qui a donné des résultats, étant donné que si ce cas de figure survenait de nombreux députés Rpm ne sont pas sûrs d’être reélus.
C’est aujourd’hui un secret de polichinelle que le Rpm jette des peaux de bananes sous les pieds de Moussa Mara qui doit les éviter autant que faire se peut. Cependant, il faut noter que le Rpm semble ne pas être solitaire dans sa démarche, car un cadre d’un autre parti qui se dit d’accord avec la logique du Rpm contre le Premier ministre nous confiait récemment que “le Rpm est dans son droit de révendiquer la Primature. Le choix de Mara a été véritablement une erreur politique de la part du Président de la Républque”. Mais va-t-il réussir à transcender ces écueils pour longtemps ?
Laya DIARRA
Why do you censored my post ? 👿 😈
Long life the Ganjism, long life the universal science .
Mesdames, Messieurs les “RPMistes” retenez que sans IBK, pas de RPM. Sans le pouvoir à KOULOUBA, pas d’ IBK. Le jour où IBK va quitter le pouvoir, où va mourir, vous allez envoler du RPM comme le font les oiseaux d’ un arbre.
Au lieu de vous chiffonner à cause des postes juteux que vous cherchez pour sucer le pays et on pas pour le bâtir, vous ferez mieux de chercher à être des cadres compétents et efficaces. C’est de cela que le Mali a besoin aujourd’hui.
A bon entendeur salut!
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