Manque de considération du président à la Presse malienne : Droit de réponse au clash d’IBK à la presse malienne

Oui les responsables de presse malienne ont dit au président IBK, que c’est un « manque de considération » pour elle, que d’accorder depuis son investiture, plusieurs interviews à la presse étrangère, mais aucune seule à la presse malienne, ni à une radio ni à la presse écrite. En remettant la pièce de la monnaie, IBK a souligné le manque de formation de certains journalistes dont il compare les écrits à une arme de destruction. Ainsi, au lieu d’encourager les responsables des médias à renforcer la formation de ceux qui en ont le plus besoin, le président de la République incite à « chasser de la maison certains journalistes. Ils n’ont rien à y faire ». Mais pourquoi s’acharne-t-il sur la Presse malienne qui ne fait que son rôle d’informer l’opinion nationale et internationale ? La Presse malienne est-elle obligée de fermer ses yeux sur la mauvaise gestion d’IBK ?  Que non ! Que non !

Le président IBK n’est pas la personne la mieux indiquée pour donner des leçons de morales à la Presse. Pour preuve,  malgré toutes les dénonciations et les recommandations du Fonds Monétaire International(Fmi), il(IBK) garde toujours dans son gouvernement des ministres qui ont battu le record de tous les régimes maliens, dans le népotisme, le détournement des deniers publics (nous faisons référence à l’achat du deuxième avion présidentiel et les contrats de fourniture d’équipements et de matériels militaires), la corruption et le clientélisme. Sans oublier, l’entêtement d’IBK à garder son Premier ministre Moussa Mara, dont l’Opposition malienne n’a sans cesse demandé sa démission, ce, à cause de sa visite hasardeuse et irréfléchie à Kidal (chose qui a fait perdre  au Mali la majeure partie de sa partie septentrionale).

Un fait que les leaders de la société n’ont pas manqué, lors leur présentation de vœux de nouvel an, de rappeler au Président de la république IBK. Comme l’a écrit notre confrère du journal quotidien ‘’Le Républicain’’.

Dans tous les cas,  le président IBK doit apprendre à voir la poutre dans son propre œil, que la paille dans l’œil de son voisin. Etre plus tolérant et laisser la presse jouer son rôle. Il doit savoir que son manque de considération à la Presse malienne n’enlève en rien au mérite de la presse malienne. Et ces propos sont considérés comme de l’eau versée sur le dos d’un canard.

B.S.Alassane

Source: Le Liberal

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