Le Manifeste pour la Nation, dont la première copie avait été soumise à la classe politique et à la société civile pour observation et amendement, vient d’être soumis à leur signature.
L’ADPS (Alliance des démocrates pour la sortie de crise), a organisé une table ronde consacrant la validation et la signature du Manifeste pour la Nation. C’était le 8 décembre 2012, à l’hôtel Olympe. Au-delà, il s’agissait d’analyser le rapport sur le grand meeting unitaire qu’elle entend organiser et à l’occasion duquel, le Manifeste sera solennellement présenté au peuple et à la communauté internationale. Dans son discours d’ouverture, Zoumana Sacko a mis l’accent sur la capacité des regroupements politiques et des acteurs sociaux à parler d’une même voix : « Nonobstant d’inévitables positionnements partisans et les différences d’appréciation…. les regroupements politiques et des acteurs sociaux sont capables de parler d’une même voix, par rapport aux questions essentielles voire existentielles… ».
C’est pourquoi, il dit être de leur devoir de dire, ce qu’une autorité gouvernementale pourrait ressentir quelque gêne diplomatique ou protocolaire à dire ou à faire. Car pour lui, le Manifeste pour la nation, loin de soutenir tel personnage politique ou à faucher l’herbe sous les pied de tel autre, à avancer ou à freiner les ambitions politiques de qui que ce soit, se veut une source d’inspiration pour les décideurs nationaux et la communauté internationale. D’où le souhait et l’espoir de le voir emporter le plus grand nombre de signatures. La table ronde entendra un rapport sur la première réunion préparatoire du grand meeting unitaire, à l’occasion duquel le Manifeste sera solennellement présenté au peuple et à la communauté internationale. Pour faire entendre au Conseil de Sécurité des Nations Unies la voix du Mali, et les amener à répondre de manière positive à l’appel commun.
L’ADPS envisage même la possibilité de faire signer le Manifeste par les citoyens, pour empêcher les plus hésitants à continuer dans leur sous estimation, de l’importance critique de ce qui est en jeu dans le nord du Mali. La table ronde entendait enfin échanger sur les prochaines concertations nationales, particulièrement sur les voies et moyens de sauver ce qui peut encore l’être, afin que les Maliens et les Maliennes y entrent, demeurent et en sortent unis. Tout en prenant toutes les mesures propres à rendre plus efficace et plus participative la conduite de la transition et la réalisation optimale de la libération du nord, l’organisation d’élections démocratiques, libres et transparentes.
Binta Gadiaga
Plus que des signatures, c’est des militaires dont le Mali a besoin pour faire entendre sa voix….. ou est Amadou Kaya Sanogo.
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