Le projet de redécoupage administratif du territoire national du Mali ravive les débats ces derniers temps à l’échelle nationale. Des marches et meetings sont organisés çà et là, soit pour le rejeter ou pour l’approuver. Des Politiciens, plus précisément certains élus locaux et de la Nation, se sont mêlés dans la danse pour assouvir leur dessein politique. D’où un faux débat enclenché par toutes celles ou tous ceux qui ne sont soucieux que de préserver leurs intérêts sordides aux dépens de ceux collectifs.
Le projet de redécoupage administratif du territoire national malien date de l’ère ATT. Ce dernier, dans le souci d’approcher l’Administration des Administrés, avait pris la décision de créer 19 nouvelles Régions pour ajouter aux 8 existantes. Des consultations ont été menées à cet effet avant son départ précipité du Pouvoir. Son successeur, IBK, a pris le relais en voulant mettre en application le projet. Ce, tout en faisant des rajouts surtout au Nord du pays.
Le projet a connu des débuts d’exécution avec l’érection de six Cercles dont deux au Nord et quatre au Centre et à l’Ouest.
Ce processus connait actuellement des difficultés de mise en application. Cela, à cause des ragots de certains individus mal intentionnés. La plupart d’entre eux s’abritent derrière leurs Statuts pour essayer de faire échouer le projet. Des sources concordantes affirment que des élus tirent sur les ficelles pour rendre la vie dure au Pouvoir. Les agitateurs contre ce projet sont de deux groupes. Les premiers sont des Députés élus à l’Assemblée Nationale, qui craignent de perdre leurs postes en cas d’élections. En semant ces zizanies, ils savent que le Gouvernement ne peut pas mettre en œuvre son projet ; d’où la prolongation de leur mandat. Pour ce faire, ils financent les marches de contestation contre ce projet de redécoupage administratif du territoire national.
Le second groupe est celui des Hommes politiques œuvrant au sein de l’opposition pour empêcher à tout prix le Président IBK de réaliser aucune œuvre utile durant son second et dernier mandat. Ces derniers ont profité de cette initiative pour semer une confusion totale dans les esprits des populations et de l’Administration même. Pour se faire écouter des populations, ils affirment que ce projet contient des germes de la partition du pays. «A cet effet, il faut dire non à ce projet», font savoir les opposants à ce projet.
Leurs arguments sont d’autant convaincants que les citoyens adhèrent inconsciemment à l’idée de rejet. C’est à cette étape que nous assistons présentement.
Il revient au Gouvernement à mener une large communication pour faire comprendre aux populations le bien-fondé de ce projet ; ses tenants et ses aboutissants sur tous les plans. En faisant de la sorte, le Régime plutôt gagnerait en confiance.
Ambaba de Dissongo