La guerre des communiqués continue entre le Parti pour la renaissance nationale (Parena) de Tiébilé Dramé et le Rassemblement pour le Mali (RPM) du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
C’est le Parena qui avait ouvert les hostilités la semaine dernière en rendant publique une déclaration intitulée : “IBK, sept mois après : le Mali dans l’impasse”. Dans cette déclaration, le parti de Tiébilé Dramé dénoncé sans porter de gant les insuffisances inhérentes à la gestion des affaires par le président Ibrahim Boubacar Kéita notamment l’emprise de “la famille présidentielle” sur l’appareil d’Etat.
Comme la réponse du berger à la bergère, la réaction du parti présidentiel ne s’est pas fait attendre. Sous la signature de son 1er secrétaire à la communication, Boubacar Touré, le RPM a vigoureusement réagi le lundi 21 avril 2014 dans une tribune intitulée : “Le Mali n’est pas dans l’impasse, c’est Tiébilé Dramé qui est aux abois”.
Cette tribune passe au vitriol le président du Parena Tiébilé Dramé, accusé de mauvaise foi dans son jugement de l’action du président IBK.
Cette réaction du RPM n’a pas aussi manqué de faire revenir le Parena à la charge. Dans un communiqué qu’il nous a envoyé ce mardi 22 avril 2014, le secrétaire général du Parena, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Kéita alias PPR, propose au parti présidentiel, en vue d’une saine information des Maliens et des Maliennes, l’organisation d’un débat contradictoire Parena/RPM sur les questions de bonne gouvernance et de gestion de la crise du Nord de septembre 2013 à nos jours sur les ondes de l’ORTM.
Le Parena rappelle que son document est une contribution d’un parti politique de l’opposition soucieux du redressement et du relèvement du pays. Le secrétaire général du Parena, PPR, d’ajouter que son parti n’a pas l’intention de s’engager dans une polémique stérile.
Il reste au RPM de répondre favorablement à cette requête du Parena de Tiébilé Dramé afin que les Maliens soient largement édifiés sur tous les dossiers à polémique de la nation.
Abdoulaye Diakité
