L’exaspération du peuple a failli conduire au scenario de 2012, une chose que le malien s’était juré de ne plus expérimenter. Mais l’appel du respecté Mahmoud Dicko a, peut-être, été mal interprété par quelques ambitieux, ceux-là qui ont exigé le départ d’un président élu démocratiquement. Merci au très respectable Dicko pour avoir initié un combat noble. La lutte continue!
Toutefois, habitués à la versatilité d’une opposition incohérente, souvent conduite par des oligarques en manque d’opportunités et désirant participer au partage du gâteau publique, nous avons failli assister impuissants à un “Putsch” désastreux ! L’incapacité du régime en place, pour gérer les affaires du pays et le sortir de l’enlisement, est avérée. Mais entre deux maux, il nous faut choisir le moindre. La situation actuelle du pays ne se prête pas aux projets mal ficelés, incongrus et soutenus par quelques ambitieux aux intentions douteuses.
Notre indignation contre le système actuel (la corruption pandémique, la métastase du désordre, l’insécurité galopante, la dégringolade du système éducatif….) est si profonde que nous ne saurions l’exprimer. Et tout cela est dû à une mauvaise gouvernance qu’il faut combattre sans relâche. Mais encore une fois, par la voie de la démocratie et donc des urnes.
Il faut éviter un embrasement, souhaité par une opposition de façade, désirant seulement se servir au passage. Le départ de toutes les institutions n’est ni souhaitable ni faisable sans provoquer un chaos qui ne profitera qu’aux mêmes acteurs. Ils ont tout eu dans cette histoire de démocratie. Ils ont plumé le peuple et aujourd’hui, ils souhaitent la fin d’un régime qui les empêche de se goinfrer au banquet de l’État.
Mais nous savons que “l’enfer est pavé de bonnes intentions”. Nous resterons derrière notre Constitution, tant qu’elle n’aura pas été modifiée par le peuple souverain. Si IBK doit partir, nous préférerions que ce soit, par la voie des urnes. Nous, peuple malien dans sa majorité, condamnons ce régime et ses mauvaises pratiques. Mais demeurons attachés à la loi Fondamentale acquise au prix du sang !!
L’heure est à la concertation et au sursaut intelligent initié par une nouvelle génération qui se méfie de vos querelles partisanes. Nous n’avons que trop souffert de votre gloutonnerie, votre incapacité à sortir ce pays de la misère. Parce que vous n’avez pas su vous illustrer dans le patriotisme, vous ne saurez pas combler les attentes d’une génération éprise de justice, de mérite et de bonne gouvernance. Parce que vous êtes corrompus et imbus de vous même, vous ne pourrez comprendre le combat humble que nous devons mener tout en demeurant résilient….
Dr Moussa Dougouné
Moussa c’est “le chemin vers l’enfer qui est pave de bonnes intentions” comme on le dit au Chili. Mais dommage que tu proposes pas de solution, si tu veux rester derriere ta Constitution alors le Mali va continuer sa descente rapide dans les enfers jusqu’en 2023 et je ne suis pas certain qu’il y aura une Republique du Mali en ce temps, mais tu peux toujours avoir ta Constitution papier en mains!
Bonjour
Ça sent le R€CONFIN€M€NT mi-juin/juillet pour l’H€XAG0N€
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