M. le maire depuis un certain temps nous assistons au retour effectif de l’électricité à la mairie de Sikasso, en plus aujourd’hui nous assistons à une vaste opération de dépannage des éclairages publics dans la ville, ce qui était votre combat. Est-ce qu’on peut dire que vous avez gagné votre combat ?
Tangara : Je dirais que j’ai gagné mon combat à Sikasso, surtout au niveau de la sécurité de ma population à cause de l’éclairage public qui entre en droite ligne dans la sécurité des personnes. Jai gagné le pari d’avoir de l’éclairage public dans l’hôtel de ville et les services déconcentré de la mairie qui sont les centres secondaire d’état civil. Une mesure générale a frappé toutes les collectivités territoriales pour non payement des arriérés et cela, Sikasso n’en peu pas s’épargner. Sikasso était en rouge avec l’EDM pour 180 millions de FCFA, cela n’était pas gai. Cela a été un combat de négociation qui a abouti finalement. Tout en remerciant de leur bonne compréhension en connaissant que les collectivités sont très affaiblies en matière de recettes, je ne peux que remercier les responsables de l’EDM pour avoir compris qu’il faut voler au secours des communes urbaines du Mali qui souffrent de l’incivisme de la population. Nous sommes arrivés à nous comprendre sur des moratoires tout en essayant de faire des compassassions en nature de certains de leurs besoins. Aujourd’hui, Sikasso a fait un véritable moratoire avec eux, et nous savons que le contenu de ce moratoire est à suffisance très réfléchi de leur part, dans la mesure où ils savent que nous avons beaucoup de difficultés dans la mobilisation des ressources.
Aujourd’hui, on parle de 30 kilomètres d’éclairage public à Sikasso, qu’en est-il ?
Tangara : Jai signé un protocole d’accord entre la ville de Sikasso et le ministère de l’énergie, au niveau du conseil communal, nous avons opté pour l’énergie solaire. Après cette signature nous attendons plus d’une trentaine de kilomètres à travers la ville et aussi un combat de 10 kilomètres de goudron dans la ville de Sikasso qui sera équipé aussi des lampes solaires. Notre combat est que Sikasso réponde à l’aspiration d’une véritable ville carrefour. C’est ça notre objectif, nous enchainons aussi avec un autre projet avec la banque mondiale qui est la restauration du Mamelon qui est la forte dignité des populations Sikassois. Nous n’allons pas lésiner sur les moyens pour construire des salles de classes, des maternités et faire l’assainissement dans la ville. Nous avons dit avec la banque mondiale qu’il faut faire des caniveaux et des routes aux endroits là où il y a manque de route et de caniveaux. Nous n’avons pas occulté de renforcer les capacités sécuritaires pour renforcer les feux de signalisation aussi dans certains points accidentogènes à travers la ville. La ville de Sikasso rêve et rêvera toujours d’un troisième commissariat qui est en voie de finition au regard de cela, nous allons tout mettre en œuvre pour que ce troisième commissariat voit le jour d’ici mars prochain. La ville de Sikasso rêve d’approcher l’administration aux administrés, c’est ainsi qu’un quatrième centre d’état civil verra le jour à Sanoubougou I qui est déjà obtenu et sera fonctionnel d’ici la fin du mois. En tant qu’hôtel de ville nous méritons un cadre d’assainissement c’est pour cela il y aura un parking tout au tour de l’hôtel de ville.
En plus de ces réalisations, il y a aussi des partenaires de Sikasso, est-ce que vous pouvez nous parler de ces partenariats qui concerne la France, le Canada, et le Brésil ?
Tangara : Dans le cadre de la coopération, nous avons renforcé la capacité entre Brive La Gaillarde et Sikasso, cette relation a été multiforme. Vous n’êtes pas sans savoir que la ville de Sikasso qu’aujourd’hui la ville de Brive La gaillarde a mis les bouchées doubles en renforçant la capacité d’amitié tout en construisant un cycle complet à Fissambougou, pour le moment ce sont deux premier cycle et second cycle, mais dans l’avenir, nous pourrions atteindre le lycée. A Fissambougou, il y a un cycle complet, un terrain de sport et tout ce qu’il faut pour un cadre de vie scolaire. Tous les CSCOM de la ville de Sikasso soit une douzaine ont tous reçu des matériels médicaux sans cacher le centre de Banankoda, qui est un don de la fondation de la banque of africa. Un investissement de 112 millions de FCFA qui peut dire moins, pour plus 12 villages un veritable joyaux pour ces villages et pour la ville de Sikasso. De tel geste doit être félicité et remercier ce coup de cœur de la part de sa présidente qui n’a ménager aucun effort pour que Sikasso puisse bénéficier d’un tel investissement.
En plus de cela, il faut remercier la coopération Brive la Gaillarde qui a bien voulu nous amener des équipements pour ce centre, dans la convention avec la banque of africa, les équipements ne font pas partie. Des détracteurs qui ont dit que même les équipements ont été financés, je dis non de passage afin que les choses soient claires dans les esprits. Ces équipements étaient en charge de la mairie, n’ayant pas les moyens suffisants, nous avons saisie nos partenaires Brive la Gaillarde qui nous accordé ces matériels. Brive La Gaillarde n’a pas finit, ils veulent construire un centre de Santé à Flassambougou, je me suis dit qu’avant que ce centre ne disparaitre, nous allons amener à Mamasoni. C’est Mamassoni qui va bénéficier un centre de Santé dans les prochains jours. Bravo à l’amitié Sikasso-Brive la Gaillarde, en plus la ville de Sikasso est jumelée à Banfora. Et dans un programme de partenariat avec une ville canadienne, c’est Saint Julie qui est notre ville jumelle au Canada. Avec Banfora, nous avons les mêmes similitudes et le programme canadien est en train de faire les prouesses surtout au niveau de la formation, de l’organisation et nous donné des fonds jeunes, des fonds femmes et des fonds operateurs économiques vont être mis en place dans les prochains jours pour booster d’avantage l’économie locale. Toutes les villes voisines jusqu’à Kadiolo, les deux villes Kadiolo et Sikasso font partie du couloir économique. Le système que nous avons voulu mettre en place est que de Kadiolo à Sikasso toutes les communes installé soient partie prenante du développement économique que nous voulons faire dans ce couloir. Ce bénéfice et cette foire du couloir qui est en train de passer aujourd’hui sont communs à nous tous.
En dernier ressort, nous avons une amitié qui a été créé avec Sao Paulo (PERISI KABA au Brésil) c’est une ville peuplé de un million cinq cent mille qui tient une amitié avec la ville de Sikasso, grâces à l’ambassadeur du Mali au Brésil M Keita qui a fait un tour ici dans à Sikasso. Dans les jours à venir, les operateurs économiques du brésil feront un déplacement à Sikasso et en retour Sikasso sera au brésil pour aller visiter.
L’ONU Habitat a choisit Sikasso comme ville pilote au Mali pour éradiquer les bidonvilles, qu’en est il aujourd’hui ?
Tangara : Dans la cadre de l’ONU habitat, Sikasso fait partie dans les villes choisit au Mali pour éradiquer les bidonvilles, effectivement dans le diagnostic la ville se trouve au premier plan d’une ville susceptible de se défaire des bidonvilles avec beaucoup de sérieux. Il s’est trouvé que la ville avait introduit de dossier de réhabilitation de certains quartiers spontanés qui entourait Sikasso. Il y avait 6 si non 7, mais 5 ont pu aboutir. L’Etat aussi a pris son courage dans ses deux mains pour affecter à la ville la réhabilitation de ces 5 quartiers. Les autorités communales de concert avec les autorités administratives de la place et la société civile ont pris le taureau par les cornes en respectant toutes les procédures transparentes. Aujourd’hui nous sommes sur les 5 quartiers et 3 sont suffisamment avancés et actuellement nous sommes en train de finaliser les dossiers. Sur les 5 quartiers qui sont Bankoni, Bougoula Hameaux, Bambembagougou, Kabélé Sirakoro et Mamassoni. Les trois quartiers commencés sont Mamassoni, Bambebabougou et Bankoni, les dossiers sont très avancés et sur le terrain les réhabilitations sont pratiquement terminer. Quand on parle de réhabilitation, c’est la réhabilitation du tissue excisant et les zones de recasement, ce sont deux problèmes. Nous sommes butés sur des problèmes sur les zones de recasement de Bambembabougou, il s’est trouvé qu’il y a eu des occupations très anarchiques sur le site. Les propriétaires coutumieux, c’est à dire ceux qui disent que c’est leurs champs et que la mairie ne doit pas les posséder alors que déjà c’est un titre créer et posséder par la commune. Par rapport à cela, nous avons mené un dialogue nécessaire pour pouvoir amener les gens au dialogue et faire amener les populations à la raison afin qu’il sache qu’ils puissent bénéficier d’une certaine avantage conformément au texte en réglementaire en vigueur. Aujourd’hui qu’ils comprennent que nul ne peut résider là-bas que les gens autorisés par la mairie de Sikasso pour s’y installer. Apres Babembabougou, c’est Mamassoni qui vient, la zone réservée à la zone de recasement était totalement occupé et qui ne pourrait être analysé que nous avons au autre site de recasement. La zone dite recasement et la réserve foncière de l’Etat était déjà complètement habité par des habitats immense mais qui ne peuvent être considérer comme une zone à réhabiliter. Cela aussi a pris beaucoup de temps du fait que les esprits ne sont pas converger, mais par la suite les autorités administratives ont intervenir pour rendre la situation plus flexible. Aujourd’hui nous avons beaucoup avancé, à Bankoni il n’ya pas eu de problème par rapport à l’application du dossier, aujourd’hui c’est finit, la zone de recasement y existant doit être régularisé et nous sommes en train de faire face à cette situation. Pour démontrer à la population que cette opération est une réalité ce n’est entacher d’aucune ambigüité, nous autorités communales de faire une opération de remise officielle des papiers à ceux qui ont payé la somme 206.375 FCFA qui était la somme qu’on avait envisagé pour que tout el monde paye pour avoir les papiers. Certes, il ya eu beaucoup de récalcitrants et d’intoxication pour amener des gens à ne pas payer on risquera de ne pas faire cette opération. C’est une réalité, quoi qu’il advienne quelque soit les autorités qui seront là, cette opération sera faite et qui est déjà déclencher. Nous allons démontrer toute notre volonté de bien faire, nous allons faire en sorte qu’il y ait des journées de remise de permis d’occuper, c’est-à-dire des CUH publiquement aux résidents des zones réhabilités pour amener à croire à l’opération. Nous allons le faire dans tous ces quartiers. C’est regrettable que nous pussions les 5 en, même temps, les réhabilitations prennent du temps et que les gens puissent comprendre. Nous sommes face à une situation, nous sommes obliger de comprendre les choses comme, il faut que les populations arrivent à y croire. Une réhabilitation doit tenir compte de la balance du territoire, les services sociaux de base doivent être existés dans les différents habitats. Hôpitaux, voies accessible, espace verts, écoles etc. Voila ce que je pourrait dire aux problème du foncier
Sikasso est aujourd’hui une ville propre et qui fait bon à vivre, quel appel avez-vous à lancer à cette population de Sikasso pour que vous puissiez continuer le renouveau de la ville que vous avez commencé ensemble en 2009 ?
Tangara : j’avoue que l’appel que j’ai à lancer à cette population est le civisme, la banque mondiale qui envisage d’aider la ville de Sikasso a dans ces exigences : la performance, bonne gouvernance, et dans ces deux cas le civisme fait partie. Il faut que les autorités prennent cette habitude de restitution ce qui est une chose que nous pouvons nous prêter à cette exercice. Volontiers nous en tan qu’autorités nous sommes prête à agir dans ce sens, non seulement à faire la restitution à nos population, mais aussi a faire participer notre population. Nous sommes prêt à le faire sans bavure, sans démagogie, ce qui est sure j’en appelle à la population d’aller à un civisme, nous avons des potentialités de ressources à Sikasso surtout dans le cadre du PAR (Programme d’Appuis Rurale) .mais la manière de recevoir pose problème, il faut qu’il est une volonté de la part des populations d’accepter réellement leur devenir et comprendre qu’un seul doigt ne peut pas prendre un caillou. Les textes sont claire, ils demandent à ce tel ou tel chose soit faites, si cela doit être fait, il faut que les gens acceptent. Le maire est là en tan que officier judiciaire, administratif et civil, au regard de cela, nous devront revenir sur terre et comprendre que personne ne ferra Sikasso à notre place.
Par Diakaridia CAMARA
Source : L’Intelligent
Sikasso cette ville morte ou la jeunesse ne s’amuse pas ou en retire les airs des jeux a la jeunesse, a quoi bon de construire des bureaux pour les retraite, si la jeunesse n est pas entretenue,car c’est elle qui doit bien vieillir. Les Jeunes de wayerema et de keleguila n’ont pas de place ou air de jeux . Dans toute la ville de il n y pas d’espace de loisir pour les jeunes.
Mais ou sont passe les sommes allouées a la jeunesse par les entreprise miniers qui sont sur place, les taxes payes a la mairie.
Sikasso c’est une jeunesse qui se meurt, jeunes de sikasso c est une invite réveiller vous réclamer et exiger que soit mêler concerter pour la vie de la cite.
Eviter d’être de la bataille électorale,et voir de cote ceux que les autres et pourqoui pas nous les sikassois.
Etant un carrefour sikasso doit etre une ville a n[importe quelle quand t’on y entre on doit sentire la jeunesse .A part le foot le soir la nuit impossible de trouver un bon coin entre les jeunes pour se detende, a part cette boite ou night club “FRANCOIS HOLANDE ” qui ne repond aucune norme.
ET DIRE QUE C’EST LA PLUS GRANDE VILLE DU MALI APRES BAMAKO.
LES JEUNES A QUAND ALLONS NOUS PRENDRE NOS RESPONSABILITÉ.
VIVE LA JEUNESSE SIKASSOISE.
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