Que les futures présidentielles soient peu plausibles n’atténue rien à la détermination de ses protagonistes. Les prétendants à la course n’en ont cure et nombre d’entre eux affûtent les armes et n’en ramasse déjà si bien à la pelle pour que viennent s’en rajouter. De bonne source, en effet, l’ancien ministre de la justice Malick Coulibaly n’est plus au stade de l’hésitation. Aux prochaines joutes, en tout cas, il parait déterminé à ne plus servir d’auxiliaire politique comme il l’avait jadis été pour le Général Moussa Sinko à la présidentielle de 2018. Démissionnaire de la magistrature en son temps avec fracas, l’ancien procureur de Kati semble croire cette fois en son propre destin et compte capitaliser la vague d’estime et de sympathie qu’il avait drainée en tant que Garde des Sceaux intraitable envers les criminels à col-blanc. C’est sous son magistère au département de la justice, en effet, que la lutte contre la corruption a connu une dynamique nouvelle : celle ayant consisté à mettre fin à la caste des intouchables.
Un PAG calqué sur le budget
C’est l’explication que le Premier ministre Moctar Ouane a trouvé face aux nombreuses interrogations en rapport avec les moyens financiers du Programme d’Action Gouvernementale, lors de la présentation de ce document aux membres du Conseil National de Transition. Selon le chef du Gouvernement, tout est pris en compte dans les dépenses prévisionnelles de l’exercice budgétaire correspondant. Sauf que le budget en question devait lui-même faire l’objet d’un examen par l’organe législatif, sous la forme d’une Loi de finances. Ce qui n’a pas été pour l’instant le cas alors qu’il constitue un passage obligé voire un élément essentiel pour que les membres du CNT puisse juger sur pièces de l’applicabilité du Programme d’Action Gouvernementale.
La Rédaction
Vive le Dr Boubou CISSE, le seul qui vaille !
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