Mali : Suspension des salaires et indemnités des députés du nord ayant rejoint la rébellion

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Les salaires et indemnités des députés du nord du Mali ayant rejoint la rébellion ont été suspendus en mai dernier, a révélé lundi l’honorable Housseïni Amion Guindo, député et président du parti la Convergence pour le développement du Mali (CODEM).

Hamadoun Amion Guindo, COPAM

Selon l’honorable Guindo, “de janvier (début de la crise, Ndlr) à mai, les 7 députés qui ont rejoint la rébellion armée continuaient à percevoir leurs salaires et indemnités. Cet état de fait inadmissible allait perdurer, n’eut été l’intransigeance du premier vice-président de l’Assemble Nationale, Pr. Younoussi Touré (président de l’URD, ndlr)”.

Le président de la CODEM a par ailleurs posé certaines questions sur cette affaire.

“Durant tout ce temps, comment faisaient-ils pour percevoir leur salaires et indemnités ?”

Celui-ci s’est également interrogé sur le “pourquoi du maintien de l’humilité parlementaire pour ces 7 députés, alliés des bandits armés”.

De son côté, l’ancien député Cheick Hamala Bathily, 5è vice-président de l’URD, a confirmé “depuis que Younoussi Touré est à la tête de l’institution parlementaire, aucun des députés qui se sont ralliés aux rebelles n’a reçu un centime. J’ai la preuve de ce que j’avance”.

Pour rappel, peu de temps après le début des attaques, plus précisément en février dernier, Sandy Haïdara, député élu à Tombouctou avait demandé aux autorités de statuer sur le comportement des députés qui sont dans les rangs des rebelles.

Celui-ci était à la tête de la commission de crise dépêchée dans le nord du pays par l’Assemble nationale et sa demande était l’un des points du rapport qui a été produit à l’issue de cette mission.

L’honorable Housseïni Amion Guindo a noté que ces 7 députés sont “membres de l’ADEMA et l’URD, ayant respectivement 6 et 1. Ils viennent de Kidal, Tessalit, Bourèm et Ansongo”.

Par XINHUA – Le 26/06/2012  © Chine Nouvelle

 

Commentaires via Facebook :

25 COMMENTAIRES

  1. Ah les maliens, les buveurs de thé sabl!!!!

    JE CAUCHEMARE!!!!!!!!!!!!!

    C’est seulement maintenant qu’ils coupent les salaires de ces gens?????????????????????????????????????????????????????????

    MALI BEH YE DAGANDEH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  2. ……..Ils ont pris leurs salaires de janvier,février,Mars et AVRIL? C’est inroyable! Comment ATT et DIONLKOUNDA ont pu accepter ça. C’est une preuve encore que ces bandits étaient mieux traiter sous ATT que les vrais maliens.

  3. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Au lieu d’instruire au gvt de faire le point afin de couper le salaire de ts les absents de plus d’un mois non ces mediocres là nous viennent avec une suspension de saliare de 7 pers uniquement ❗ ❗ ❗ Ils disent suspension peut être si les supendus reviennent à de meilleurs sentiments, on leurs fera rappel 😀 😀 😀 😀 Ce pays a vraiment mal de partout jusqu’à son simple CLICLAC 😆 😆 😆

  4. NOTRE PAYS FAIT PITIE :
    Il n’y a personne pour veiller à ce que ces maliens qui se retranchés dans la rébellion ne continuent pas à toucher à nos ressources. Pourtant cela devrait être une disposition facile à appliquer. On ne peut pas se réclamer d’un autre état et exiger son salaire du Mali. D’ailleurs le Mali doit geler les avoirs de ces meneurs que ceux-ci se trouvent dans des banques à l’intérieur où à l’extérieur.

    RIEN NE DOIT PLUS ETRE COMME AVANT DANS LA GESTION DE LA REBELLION :
    Lors des négociations de paix des périodes de rebellions passées, ces bandits se sont vu payer plusieurs années de salaires (je dis bien plusieurs années de salaires), car cela faisait partie des sales conditions auxquelles notre pays avait adhéré. Quel gâchis pour le pays qu’on peut considérer aujourd’hui comme le plus pauvre de la sous région.

    LEGERETE DE NOS GOUVERNANTS :
    Avec la légèreté de nos dirigeants, allons-nous assistés encore à des négociations où le Mali va être conduit à restituer des salaires à des gens sans scrupule, sans foi pour l’unité nationale ? Moi, je ne souhaiterai pas être mis au courant.

  5. Si les fonctionnaires sont payés a travers l’heure effective de travail, si effectivement les heures d’absences doivent être déduite du salaire, alors qui peut me dire sur quelle base le salaire de nos militaire feuillard est calculé ? Ils ont été recruté pour assurer notre sécurité, pour préserver l’intégrité du territoire, nous avons constaté que depuis plus de 2 mois que les closes de ce contrat ne sont pas respectées par l’armée, alors je demande, j’exige que ces 2 mois de salaire illégalement perçu par les militaires soient restitués au trésor afin de faire d’autres recrutements et participer à l’effort de guerre. Rendez nous notre argent soldats feuillards.

  6. attention eviter de creer la confusion entre les freres d’une même famille , Houseini est le deputé et president de la CSM et president du parti CODEM
    Hamadoun est le syndicaliste , secretaire general de la CSTM et leader de la COPAM
    même si leur nom commence par H
    meme si leurs organisations (4 )commencent par C: CODEM(parti de houseini Amion Guindo, CSM: regroupement de housseini Amion guindo, CSTM: syndicat de Hamadoun Amion Guindo , COPAM: regroupement de Hamadoun Amion Guindo

    LE POINT COMMUN ENTRE LES DEUX: AMION le prenom de leur papa et GUINDO leur nom de famille

    donc même si çà brille de la même façon , ils ne sont pas les mêmes individus
    A bon entendeur salut!

  7. vous parlez des deputés? ils sont des milliers dans tous les secteurs de l’administration qui sont partis mais continuent de percevoir des salaires.qu’ils sont malhonnetes et sans scrupules quanq tu m’aimes pas quelqu’un il ne faut rien vouloir de lui.
    maudits soient-ils.

  8. Le Mali n’a pas fini de surprendre le monde ces députés prenaient encore tranquillement leurs salaires?
    Qu’en est il des militaires et fonctionnaires ayant rejoint la rébellion?

  9. MALIWEB…qu’est arrive a la video du traitement d’un détenu a Kati???

    On vous a fait peur ou aviez vous eu peur?

    EUX ONT EU LE CULOT DE MALTRAITER ET FILMER…ET VOUS VOUS N’AVEZ PAS EU LE CULOT DE MAINTENIR LA VIDEO QUE VOUS AVEZ POSTE PENDANT QUELQUES HEURES TARD DANS LA NUIT….

    LA VIDEO EST DISPONIBLE SUR YOUTUBE ET AUTRE SITE…J’AI PROMIS DE NE PAS METTRE DE LIEN SUR LE SITE MALIWEB….

    IL NE FAUT PAS CACHER LES ATROCITES…C’EST CA QUI RISQUE DE PLONGE LE PAYS DANS CE QUE VOUS CRAIGNEZ….PUISQUE CES VIDEOS VONT SORTIR….ET VOUS DEVENIEZ COMPLICE EN QUELQUE SORTE….

    Pourtant la video des 100 coups de fouets demeure….ON MERITE NOTRE SORT…NOUS SOMMES TRES INJUSTES ET LOIN D’ETRE OBJECTIF….CHOSES DONT ON SE PLAINT…

    Moussa Ag, decu par la decision de MALIWEB de retirer la video du maltraitement du captif, probablment Berets Rouges, par les fanfarons de Kati

  10. Putain, j’allucine: ça veut dire que depuis le début de l’agression leur salaire était versée?

    Mais comment se fait-il que l’état n’a pas demandé que tout le monde se montre publiquement et affiche sa position sous peine d’une suspenssion de salire.

    Vous voyez quand je vous dis que les buveurs de thé à la poussière que sont les maliens sont des laxistes, des je m’en foutistes…

    JE rêve, je cauchemare!!!

    👿 👿 👿 👿

  11. Ces Amions Guindo et Oumar Mariko ont excellé par leur opportunisme et leur caractère apatride.

    Epargnez-nous de leurs propos et de leur nom.
    Ce sont de vrais sauriens qui sont plus détestables et plus dés-honorables que les rebelles.

  12. Une bonne décision mais à mon avis on doit dissoudre cette assemblée car elle ne joue aucun rôle de nos jours. Je n’ai jamais vu une transition dotée d’une assemblée. Ces deputés ne sont plus l’émanation du peuple malien. S’ils ont le minimun de dignité, ils doivent demissionner et cesser de s’accaparer des fonds du contribuable

  13. bonjour à tous les maliennes et maliens

    Notre boiteux Gouvernement à mis du temps à se réveiller
    les indemnités de ces traitres et membres de l’anciens gouvernement ne devaient plus percevoir un centime du centime des contribuables depuis le premier jour qu’ils ont rejoint le groupes de barbares, des rebelles et des sans âme

  14. C’est une excellente decision de l’AN. Mais attention a ce Mr Guindo. Il veut nous faire croire que c’est lui qui est a la base de cette decision. En novembre 2011, c’est ce monsieur qui battait campagne pour un troisieme mandat d’ATT. Ensuite on l’a vu a Kati avec Sanogo. Il me fait vomir de honte ce kado.

  15. C’est une excellente decision de l’AN. Mais attention a ce Mr Guindo. Il veut nous faire que c’est lui qui est a la base de cette decision. En novembre 2011, c’est ce monsieur qui battait campagne pour un troisieme mandat d’ATT. Ensuite on l’a vu a Kati avec Sanogo. Il me fait vomir de honte ce kado.

  16. Il faut qu’on arrête avec ce laxisme. Comment on peut continuer à entretenir des ennemis du Mali avec l’argent du contribuable malien.

  17. D’une dictature à l’autre: 52 ans d’une histoire malienne

    Le Mali du début des années soixante cherchait à s’affirmer comme un état nation sur la scène internationale. 

    Très actif dans le mouvement des pays Non Alignés, le président Modibo traitait directement avec Kennedy, De Gaulle, Kroutchev, Tito, Nasser, Mao , Hô-Chi-Minh et Fidel Castro, alors que les fantassins de la pègre militaro-politique actuelle, sont réduits à la recherche de rendez-vous auprès des fonctionnaires du Quai d’Orsay, du régime algérien et à faire de la ola à Blaise Compaoré.

    Quelle régression!

    Le Président Modibo Keita, demanda à l’armée française de quitter le territoire malien, battit une monnaie nationale, essaya de jeter les bases d’un développement économique et social.

    Il avait beaucoup d’ambitions pour le Mali. 
    En lisant la première campagne de 1961 à 1962 du premier plan quinquennal du régime de Modibo Keita, j’ai été surpris par la grandeur de l’ambition qu’avait le premier gouvernement du Mali indépendant,

    Mais ce n’était pas facile car nous venions de loin , et malgré plus de 60 ans de colonisation, le Soudan français dont nous avons hérité était scandaleusement marginalisé sur le plan du développement économique et social par le colonisateur comparé à d’autres anciens territoires de l’AOF, l’Afrique Occidentale Française, devenus ceux de la communauté.

    Aussi des relations personnelles difficiles entre Modibo et De Gaulle (sans doute liées à l’épisode de l’éclatement de la fédération du Mali et aux prises de position de Modibo pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie) ont fortement contribué à mettre son régime sur ses gardes. 

    A juste titre d’ailleurs car l’ancien colonisateur ne s’est jamais lassé de tentative des déstabilisation en infiltrant (par des idées) les anciens du PSP (parti progressiste soudanais) et certaines corporations du Mali indépendant des années 60 pour essayer de saborder les choix politiques et l’option socialiste de l’union soudanaise RDA (Rassemblement démocratique africain).

    Cette politique d’immixtion dans les affaires intérieures du Mali et de la politique de déstabilisation de la France de De Gaulle a triplement marché:

    1. Des soulèvements sociaux ont pu éclater dans le pays avec une vigoureuse opposition des commerçants contre le nouveau franc malien et l’option socialiste du régime de Modibo.

    2. Modibo et son régime sont tombés dans le piège d’une radicalisation du régime qui malheureusement a conduit à des crimes contre des monuments comme Fily Dabo Sikosso et bien d’autres.
    Pire les miliciens du régime ont par leur cruauté restreint considérablement les libertés fondamentales des maliens tout en cultivant le culte de la personnalité.

    3. Les pays côtiers frontaliers du Mali restés en zone franc ont continué à relayer la politique de sabordage de la France contre l’économie malienne dans le seul but de l’asphyxier et de le faire couler.

    La conséquence a été le retour dans la zone franc en 1967 avec à la clé une dévaluation du franc malien (qui continua d’avoir cours légal au Mali jusqu’en 1984) après la grande sécheresse qui avait mis l’économie malienne à genou au milieu des années 60.

    Et le 19 novembre de l’année qui suit: “le régime dictatorial de Modibo Keita et de ses valets a chuté…” un communiqué de la radio Mali met fin au suspens des maliens qui avaient passé la nuit à écouter une interminable musique instrumentale de Ba Zoumana Sissoko dit Bazoumana Ba et qui continua jusqu’à à la mi journée.

    Les maliens dans leur grande majorité sont soulagés et saluaient un vent de liberté qui les manquait.

    Une page de l’histoire se ferme.

    Le CMLN, le Comité Militaire de Libération Nationale, quatre lettres et quatorze jeunes officiers et sous officiers s’emparent du pouvoir sans vraiment y être préparés. 

    De 1968 à 1978 ce fut la guerre de leadership, les frasques, et le laisser-aller tranchant radicalement avec les années labeur et d’honnêteté du premier régime dans les conduites des affaires du pays.

    Moussa Traoré se fait plus discret ou modéré, demanda aux cantatrices de ne pas chanter ses louanges mais plutôt de dédier leurs chansons à l’armée malienne. 

    Une institution qu’il préserva et même renforça dans la rigueur et le sens du service et de l’éthique du soldat de Kissima Doucara au général Coulou.

    Cette Demande fut enfreinte par le chanteur Salif Keïta dans son “Soumbouya Balla don Foli” vite transformé en “Sinè don Foli” et par Tata Bambo Kouyaté à travers ses “Balla i gni wellé…”

    Pour une fois les maliens peuvent parler librement ou presque à condition que Tiekoro Bagayogo ou Kissima Doucara soient loin sinon tu risques de danser “le Tièkolo Ba” au Motel.

    Après l’élimination du capitaine Diakité, la mort suspecte de Modibo en 1977 (déporté à Kidal et réclamé à Bamako par les étudiants du temps de Boniface) ce fut le tour des deux têtes brulées de la junte militaire et quelques uns de leurs frères d’armes de tomber en 1978 car surpris par Moussa Traoré et Youssouf Traoré qui ont été plus rapides dans ce jeu dangereux des militaires qui n’a qu’une seule règle connue de tous: 
    “Prends le avant qu’il ne te prend! Sinon c’est toi qui va aller boire la bouillie dans une boite à Taoudénit comme Dibi Syllace Diarra”

    Ensuite ce fut l’UDPM, l’Union Démocratique du Peuple Malien, le parti unique. “Il est l’expression de l’unité nationale” m’a-t’on appris à l’école du parti (qui s’invitait dans nos salles de classes) même si je n’ai jamais été d’accord. 
    J”ai toujours défendu une démocratie pluraliste et je continuerai à le faire.

    L’UDPM innovait déjà avec le “consensus” et la “cooptation” pour maintenir des élus sans bases au sein des instances dirigeantes comme le Conseil National du parti ou le Bureau Exécutif central, B.E.C. 
    Surtout ne prononcez jamais “bec” sinon vous risquez de passez une nuit sans votre femme.
    Ah si vous pouviez demander à Lamine Coulibaly ancien de l’Ortm, paix à son âme. C’était un grand Monsieur.

    Demandez plutôt à Baba Daga, le fraichement nommé Directeur Général de l’Ortm, il vous racontera, la mésaventure de son excellent collègue.

    L’UDPM inventa aussi “la démocratie au sein du parti” et “la section pilote avec palme” pour endormir les consciences et réussir les élections à 99,98% des suffrages exprimés pour leurs candidats aux différentes consultations électorales. 

    Ouh quel succès!

    Le parti avait son organisation unique pour les femmes (L’UNFEM) et pour les jeunes (L’UNJEM).

    Cette mascarade et parodie de démocratie sur fonds de médiocrité et de laisser-aller (châteaux de la sécheresse, slogans creux comme “la lutte contre l’enrichissement illicite”) agaçaient en premier lieu les étudiants.
    Boniface en 1976 puis Cabral en 1980 et 1981 osent affronter ouvertement pour la première fois une junte militaire qui se croyait tout permis.
    Non mes chers amis, la bande à Sanogo ne sont rien à titre de comparaison, puisqu’il sort difficilement de son Kati fortifié.

    Kissima était tout aussi commerçant, banquier que ministre de la Défense. Tiekoro était tout aussi entraineur du Djoliba, chef d’orchestre au Motel que Directeur national de la sécurité.
    Alors vous comprendrez mieux le morceau “samia” du chanteur Salif Keïta (dédié à l’homme) dans son album “la différence” .

    Moussa Traoré qui avait éliminé les éléments les plus coriaces du CMLN, avait pris de l’assurance (il suffisait juste de remarquer le grand boubou, le treillis, et l’assurance de ses pas lors de ses tournées à l’intérieur du pays coiffé de son béret vert et flanqué d’une flopée de gardes du corps aux allures martiales) et ses protégés Sekou Ly, Danfaga, Oumar Diallo Birus, Ouloguème et autres Madou Coulou lui étaient dévoués comme en Corée du Nord.

    Cette assurance et cette assise contribua malheureusement à rendre le Général d’armée intraitable à toute ouverture politique avant le congrès de l’UDPM de 1991.

    La chute du mur de berlin en 1989 et le sommet de la Baule en 1990, ont ouvert une voie aux peuples africains pour leur aspiration à plus de liberté et de démocratie pluraliste. 

    Le peuple malien ne rata pas ce train. 

    Au début avec l’aide de Moussa lui même (pièce de théâtre wari: toléré; jet de chaussure dans la mosquée: idem; radios libres et journaux libres).

    Ces vagues de tolérances inhabituelles renforcent les mouvements et associations démocratiques d’abord clandestins puis autorisés (CNID association et ADEMA association, AJDP et j’en oublie…)
    L’AEEM est créée dans la foulé toujours dans la clandestinité, elle mène les AG (assemblées générales) clandestines sous la conduite d’Oumar Mariko ancien de l’Unem sous Cabral. 

    Les marcheurs de Bagadaji et de Niarela et bozola inaugurent les premiers le pavé malien avec beaucoup de courage.

    Le vendredi 18/01/1991 une marche interdite du Cnid de Me Moutaga Tall, de Hamidou Diabaté, et j’en oublie… (à Bamako Coura, Dravela et sur le boulevard de l’indépendance) se termine par des arrestations dont des étudiants.

    Le samedi 19/01/1991 l’Adema association de Mamadou Lamine Traoré, Alpha Oumar Konaré, Ali Nouhoum Diallo, Mme Sy Kadiatou Sow et son Mari et j’en oublie.. tenait son meeting.

    Le dimanche 20/01/1991 un comité directeur clandestin de l’AEEM informe ses participants de l’arrestation de quelques camarades élèves et étudiants le 18/01/1991 lors de la marche interdite du Cnid.

    Le lundi 21/01/1991 les étudiants de l’ENA barrent la route d’accès à Koulouba dès 8 heures. 
    Les forces de l’ordre ne tardent pas à venir, la bande à Dicko, la Camora et autres étudiants anomynes de l’ENA venaient de déclencher le printemps malien vingt ans avant les pays arabes.

    Le lendemain le mouvement se poursuit et se radicalise avec casses et affrontements avec les forces de l’ordre. 

    L’école est fermée jusqu’en mars 1991. Les régions imitent Bamako et la crise s’étend.

    Le nord était déjà en guerre avec la rébellion touareg du MPLA, et autres mouvements touareg et arabes.

    Désormais ça brule au Nord et au Sud en même temps.
    Un peu comme maintenant sauf que les acteurs de 1991 étaient meilleurs sur tous les plans que ceux de 2012 au nord comme au sud.

    Les mouvements des associations démocratiques ne faiblissent pas, appuyés par les journaux et des radios privés de plus en plus critiques (la roue, les échos, radio Karia et j’en oublie..), l’Amdh, le barreau malien, l’untm et bientôt les femmes mères d’élèves et étudiants. De milliers de combattants anonymes affrontent ouvertement le régime et souvent au prix de leur vie devant les BRDM de l’armée malienne.

    Des centaines de victimes dorment dans le carré des martyrs à Niarela et dans d’autres cimetières du pays, nous n’oublierons jamais leur courage et leur bravoure. Paix à leur âmes!

    Une mention spéciale à Maitre Demba Diallo et à Bakary Karambé, respectivement responsables de l’Amdh et de l’Untm pour avoir donné à Moussa Traoré sa lettre de démission. Mais aussi aux femmes maliennes qui voulaient marcher sur Koulouba le samedi 23 après le vendredi “noir” 22 mars 1991. 

    On n’oubliera jamais l’acte patriotique des officiers du Comité du Salut du Peuple (devenu le CTSP avec les civils issus du mouvement démocratique) avec à sa tête le Lieutenant Colonel Amadou Toumane Touré dans la nuit du 25 au 26 mars 1991.

    Ainsi commença une transition démocratique de 14 mois et suivent deux régimes démocratiques (ou issus des urnes si cela peut soulager certain) de 10 ans chacun ou presque.

    En ce jour 26/02/2012 le Mali qui revenait de loin est encore parti très loin.

    Nous avons combattu le Général d’armée Moussa Traoré (les mains nues sans l’aide de l’Otan et de l’ONU) pour avoir un régime démocratique et donner le dernier mot au peuple malien dans le choix de ses dirigeants, dans la conduite des affaires du pays et œuvrer à ce que personne ne s’éternise à Koulouba pour faire comme Modibo ou Moussa parce que le pouvoir rend aveugle.

    Les partis politiques se sont endormis sur un “consensus” de facette et rétrograde et le peuple malien les a laissé faire, dans une aimable négligence de ses propres droits et devoirs.

    Le régime ATT qui devrait contribuer à consolider nos acquis démocratiques s’est perdu dans la corruption, la médiocrité et le mensonge d’état contribuant à faire de l’armée malienne une armée de cartons vides plutôt qu’une armée de défense nationale.

    Aux bras cassés en trellis de Kati et au gouvernement incapable de Cheick Modibo Diarra (avec sa politique à chaudes larmes du genre “Ouh pardon les gars j’ai encore tout loupé!”), cessez les politiques aux oeillères!

    Vous devriez savoir que depuis le 26 mars 1991 le dernier mot doit revenir au peuple souverain du Mali de décider de quoi demain serait fait en république du Mali.
    Si personne ne vous le dit, soyez sûrs que je le fais.

    Alors normalisez au plus vite le jeu politique au Mali avec tous les acteurs politiques, tendez la main à la communauté internationale et libérez le nord par tous les moyens (militaires et diplomatiques).

    C’est votre seule mission avant de préparer les élections générales libres, transparentes et démocratiques 

    Comme le disait le président Alpha Oumar Konaré “Le bateau Mali peut tanguer mais il ne chavirera jamais”.

    Que chacun se le tienne pour dit. 

    Vive le Mali démocratique et que Dieu bénisse le Mali.

  18. Toi le malheureux et le modit dU mali tu la ferme il y à des hommes responsables à l’Assemblée pour regler ces problèmes ,occupe toi de ton Sanogo et ta milice d’assassins.Dans tout les cas tu t’es inscrit du mauvais coté de l’histoire du Mali.

  19. très bonne décision….il faut également radier les déserteurs et la justice engager des poursuites contre tous ces traîtres…..

  20. M. le jrnaleux cette photo ci-joint nest pa celle de Housseïni Amion Guindo mai d Hamadoun amion Guindo. ce nest pa la 1ere fois k les jrnaleux (copieur et colleur)font ces genres d desinformation.il fo o moins s concentrer sur ck tu as choisi coe metier.

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