Mali: «récupération» du Nord et élections prioritaires (nouveau PM)

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Mr Diango Cissoko, Médiateur de la République

 Le nouveau Premier ministre malien, Diango Cissoko, a affirmé mardi soir à l`AFP que la récupération du nord aux mains des islamistes et l`organisation d`élections générales étaient la priorité de ses futures actions à la primature.

“La priorité, c`est la récupération du nord et l`organisation des élections (…) Je veux faire un gouvernement d`union nationale”, a-t-il précisé.

“J`ai envie de dire aux maliens qu`ils doivent se rassembler, parce que c`est uni que le peuple affronte les difficultés”, a-t-il ajouté.

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a nommé mardi soir le médiateur de la République Diango Cissoko Premier ministre, le jour même de la démission forcée de ce poste de Cheick Modibo Diarra, selon un décret lu par la télévision publique malienne ORTM.

M. Cissoko était médiateur de la République depuis mai 2011.

Docteur d`Etat en droit, il a notamment été secrétaire général à la présidence de la République sous le régime de Moussa Traoré, un militaire qui a été renversé en 1991 après plus de 22 ans de pouvoir.

M. Diarra a annoncé à l`aube mardi sa démission et celle de son gouvernement après avoir été arrêté dans la nuit par une vingtaine de
militaires, sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l`ex-junte qui avait renversé en mars le président Amadou Toumani Touré.

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  1. Le lièvre et la tortue

    Lancé sur orbite le 17 avril 2012 après signature d’un accord cadre entre la junte militaire de Kati et la Cedeao devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali après le coup d’état du 22 mars, l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra, a été forcé de démissionner dans la nuit du 11 au 12 décembre 2012.

    Cette malheureuse et rocambolesque épisode du feuilleton malien est l’épilogue d’un bras de fer inutile et inopportun au sommet d’un état malade, souvent polissé mais réel et permanent entre un premier ministre “pleins pouvoirs” anticonstitutionnellement nommé, et un président par intérim particulièrement impopulaire d’un retour difficile à l’ordre constitutionnel dans un pays très pauvre, illettré, attaqué de partout et presque sans défense.

    Dur dur d’être le Mali!

    “Libérer les régions nord du pays et organiser les élections générales” voilà les deux missions assignées à CMD et à son gouvernement, mais ni l’une ni l’autre n’a jamais eu le début de solution, pourquoi?

    Tout d’abord le couple exécutif malien (Dioncounda, CMD) n’a jamais reçu à danser le Tango malien de sortie de crise.

    CMD, au début, très proche de la junte dont il s’accommodait parfaitement les agissements d’empiètements sur sa transition “pleins pouvoirs”, n’a pas été assez ferme non seulement lors du passage à tabac du Président Dioncounda, mais aussi pendant les multiples arrestations extrajudiciaires voire des agressions injustifiées et intolérables de la Gestapo de Kati sur les politiques, les journalistes et d’autres citoyens ordinaires.

    Cette stratégie d’endossement de ses “pleins pouvoirs” aux caprices d’une junte militaire avide de pouvoir, dans le but de les voir consolider, a permis, à CMD, d’être aux petits soins de Kati (loi d’amnistie, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme réclamée par la communauté internationale et la Cedeao, confiance renouvelée à l’armée malienne quand cette même Cedeao veut sécuriser les institutions à Bamako par les troupes étrangères ).

    Ce rapprochement avec la junte, destiné, à court terme, à consolider son pouvoir dans la transition face à un Dioncounda affaibli à l’extrême, va par contre fragiliser CMD sur le plan international, au fil des mois, où il est désormais vu dans les chancelleries occidentales comme un problème et un blocage aux efforts de la Cedeao pour la restauration de la démocratie et pour une éventuelle intervention militaire étrangère.
    CMD était tellement perçu comme l’homme de Kati à tel point il était carrément ignoré dans les sommets à répétition de la Cedeao qui lui préférerait Dioncounda.

    Flanqué des ministres régaliens Cnrdre (défense, sécurité, administration territoriale), CMD était constamment à porte à faux avec Dioncounda (durée de transition, intervention militaire étrangère, négociation, concertations nationales…) à point que le Tango malien faisait plutôt “coupé décalé”.

    Les prémisses de la fragilisation internationale, amènent au contraire CMD à s’accrocher et à s’affirmer davantage (son gouvernement travaille à mettre le Mali à l’abris de la cessation des paiements malgré la suspension de la coopération internationale, il envisage de faire l’audit des services publics, traque les faux diplômes de la fonction publique, multiplie les voyages hors du Mali, les nominations, les communiqués de condamnation…)

    La politique d’affirmation va jusqu’à planer le doute sur sa participation personnelle comme candidat aux futures élections que son gouvernement peine plutôt à organiser.

    Le ministre Cnrdre de l’administration territoriale, le Colonelissime Moussa Sinko Coulibaly, a du mal à cacher son embarras quand à la candidature de CMD aux futures élections.
    Ça sent la fissure avec la junte, auparavant prise au dépourvu parce que CMD ne sait pas à qui “donner sa démission”, Kati se sent de plus en plus petit face l’astrophysicien.
    De l’autre côté Dioncounda, qui a bien réfléchi au Pullman Montparnasse Hôtel à Paris pendant sa convalescence, sait qu’il n’a pas été trop aidé par le mouvement démocratique et son FDR, alors de retour au bercail, il tend la main à l’armée et à la junte, et lui réitère sa confiance au grand dam de la Cedeao qui ne comprend pas pourquoi quelqu’un avec une sécurité quasi nulle ne veut pas de troupes Cedeao à Bamako pour “sécuriser la transition”.

    Mais face à un CMD quelque peu agité, affirmé et rapide, Dionconda joue la tortue et assure ses arrières.
    Il n’hésite pas à proposer un haut conseil d’état pour bien intégrer la junte à un moment où son alliance avec CMD se fissure.

    Il n’hésite pas à proposer une négociation triple choix pour rester proche de la médiation Cedeao menée de main de fer par le très controversé president burkinabé, Blaise Compaoré.

    Il n’hésite pas à adhérer aux concertations nationales du Copam et du Mp22 à conditions qu’elles soient inclusives et constitutionnelles pour rester équidistant avec la classe politique et la société civile.

    Au même moment CMD n’hésite même pas à Paris de proposer une consultation de l’assemblée nationale sur l’approbation d’une feuille de route de la transition (réclamée par la communauté internationale) apparemment sans en avoir parlé avec le président.

    Et quand CMD va à Djamena pour parler intervention militaire avec fermeté et contrer Dioncounda parti à Niamey et qui adhère aux pourparlers de Ouaga, son directeur de cabinet ne reconnaît même pas Tieman Coulibaly, pourtant ministre des affaires étrangères du Mali, comme représentant du gouvernement malien, il représente plutôt Bamako.

    Le “coupé décalé” bamakois bat donc son plein: “Calmement, calmement, on va s’envolement”.

    Et en aucun moment CMD n’a pu croire que ces anciens alliés de la junte militaire qu’il a aidé à se légaliser dans un comité militaire de réforme…, vont aider son partenaire de Tango (Dioncounda) à gagner cette première course de la transition malienne contre lui, lui le lièvre interplanétaire.

    Rien ne sert de courir, il faut partir à point disait le poète!

  2. lE NORD NE SERA JAMAIS LIBERER,CAR LES MILITAIRES N.ONT PAS L.INTENTION DE RISQUER LEUR PEAU.Sachant l.ardeur des BARBUS, jamais les militaires ne s.hasarderont á pointer leurs nez vers le nord. >>Quand l.ane goutte le miel plus jamais il va boire de leau>> c.est le cas de SANOGO est sa bande……

  3. « La priorité, c`est la récupération du nord et l`organisation des élections (…) Je veux faire un gouvernement d`union nationale », a-t-il précisé.

    « J`ai envie de dire aux maliens qu`ils doivent se rassembler, parce que c`est uni que le peuple affronte les difficultés »,

    Que le tout puissant Allah, le seul digne de louange, celui seul à qui il revient d’exaucer vous aide et vous inspire! Djanga Fakoly tu es un homme d’experience soit le sol et chemin pour que tout les maliens marchent ( la liberté dans toute ses formes), soit un tas d’ordure pour que tous les maliens trouvent un endroit où de déverser leurs excréments dans la discretion( les maliens ont besoins de quelqu’un qui peut leur donner le ” soutra”). Et c’est en cela qui tu pourra merité de ton père FAKOLY, qui a fait le Mandé sans chercher à être chef. Fakoly était véridique mais discret, puissant mais humble, courtois mais ferme, de petite taille mais grand. Il incarnait l’amour, la paix et l’amitié. Il était en vérité une tombe, le dernier demeur: car gardait les secrets quelques que soient les vicissitudes de la vie comme tu l’as fais et continues de faire après des années de services pour le Mali, ta patrie. Bon vend!!!!!! Fakoly Hakika!!!!!!!

  4. tous débuts est comme ça.
    ce qui est sur il sera obligé de jouer aux jeux de la communauté internationale. pas d’élection pas de libération du mali.
    vous ne savez pas ce que ce voyou de SANOGO trame.

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