Au Mali, le président IBK ne renonce pas au référendum constitutionnel

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Nouvelle Constitution au Mali: vers un renforcement des pouvoirs présidentiels?
L'opposition malienne craint que la révision constitutionnelle ne renforce les pouvoirs du président Ibrahim Boubacar Keita. © Pierre Rene-Worms/RFI

Au Mali, en marge du G5 Sahel, lors de la conférence de presse conjointe avec le président Macron, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a profité de l’occasion pour reparler de son projet de révision constitutionnelle qui soulève la polémique dans le pays. Selon IBK, il faut le faire si l’on veut appliquer l’accord d’Alger.

Le président malien balaie du revers de la main l’argument selon lequel l’article 118 de la Constitution malienne ne permet pas actuellement d’organiser un référendum : « Je sais, on joue sur un aspect, l’article 118 de la Constitution dit pas de révision constitutionnelle quand une partie du pays ou la totalité du pays est occupée par une puissance étrangère. Quelle est la puissance étrangère qui occupe le Mali ? Il n’y en a pas. Aujourd’hui avec la mise en place des autorités intérimaires, le Mali est partout ».

Clairement, le président malien affirme ne pas avoir l’intention de faire marche arrière sur le projet référendaire : « Si je veux le faire, je trahirais mon pays et la signature de mon pays. Je ne le ferai pas ».

Le président IBK va plus loin et accuse ses opposants de vouloir le pousser à la faute : « On veut pousser le président Keïta à la faute, ainsi aller tranquillement, allègrement jusqu’au bout, qu’il n’y ait pas d’élection et qu’on nous dise en 2018, mais on ne peut pas faire d’élection au Mali, l’élection présidentielle est impossible dans le contexte d’occupation du pays. Je pense qu’il n’y en a pas. Et allons vers une transition, laquelle transition permettra à ceux qui ont peur du suffrage de se faire une place au soleil ».

La Cour constitutionnelle se prononcera bientôt sur la tenue du référendum, notamment nécessaire pour appliquer des dispositions de l’accord de paix d’Alger.

 Par RFI Publié le 03-07-2017 

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3 COMMENTAIRES

  1. Signe d’un ISLAMISATION galoppante, la viande de porc délaissée

    https://www.ouest-france.fr/hauts-de-france/lille-59000/pres-de-lille-liquidation-judiciaire-du-charcutier-jean-caby-232-licenciements-5849730

    Honte à tout cet OBSCURANTISLAMISME de ces complicislamistes qui font tout pour VOILER la France et bien d’autres pays !

    Pendant ce temps Klaus Peter (IIIe) Reisch joue les passeurs sous couverture d’une ONG!
    A quand sera t-il interpellé pour TRAFIC d’êtres humains?

  2. “…Quelle est la puissance étrangère qui occupe le Mali ? Il n’y en a pas. Aujourd’hui avec la mise en place des autorités intérimaires, le Mali est partout »….”
    Mr le President, avec tout le respect qu’on doit a ta fonction, il faut te respecter hein, sinon personne ne va te respecter. Comment peux-tu mentir flagrament comme ca? Ou tu n’es pas au courant, ce qui est grave et qui serait etonnant puisque toi meme tu dis qu’aucune fanfaronade ne va te faire partir a Kidal, ou tu te fous des Maliens. De gracene fait pas honte a ta fonction en mentant si grossierement comme ca.

  3. Ha bon! Tu es à ta place au soleil et tu ne voudras pas que quelqu’un d’autre y accède? D’accord, l’article 118 dit, que si le pays est occupé par une puissance étrangère, des élections ne pourraient se tenir. Mais, les djihadistes sont beaucoup plus nuisibles que toutes les puissances étrangères d’occupation. Tu demande où est la puissance étrangère? Elle est à Kidal et sa région. Pourquoi donc ne vas-tu pas à Kidal, puisque pour toi, il n’y a pas de puissance étrangère occupante? Dans le Macina aussi tu vas organiser ton référendum? I.B.K, soyons sérieux, tu ne peux pas organiser cet référendum dans une toute petite partie du pays, et prétendre avoir eu l’adhésion de l’ensemble des Maliens. Il n’y a que dans les régions de Bamako, Ségou, Kayes et Sikasso, que tu pourras organiser ce scrutin. Tu vois bien que ça ne fait pas sérieux! Et tu crois que les autres vont se laisser faire? Ils connaissent désormais tous ton agenda, celui de placer ton fils sur la rampe. Tu sais bien que ça ne marchera pas. Ceux qui t’ont poussé à la faute sont ceux auxquels tu as proposé des postes Ministériels et que tu as nommé. Pourquoi vas-tu chercher ailleurs ceux qui veulent te pousser à la faute? Tu les connais bien, alors ne prends pas les Maliens pour des cons. La faute, tu l’as déjà commise sans l’aide de quelqu’un autre que tes larbins. Ce sont des apatrides, des traîtres, des opportunistes, des lèches-cul, des corrompus qui, pour espérer continuer à profiter de certains avantages et privilèges que procure le pouvoir, veulent y rester éternellement, bien que tu sois toi-même beaucoup plus fou de pouvoir qu’eux. Ils savent combien tu aimes le pouvoir. Ils connaissent ton goût immodéré de la chose, mais cette fois, tu t’es foutu le doigt dans l’œil puisque tu risque d’enflammer le pays. Cet projet devra être discuter avec les autres avant qu’il soit proposer à référendum. Mais le problème est que tu as déjà négocier sans eux avec les rebelles. Ces mêmes rebelles que tu affirme être concernés par le projet de référendum. Il faudra donc revenir pas sur les accords en entier, mais sur certains points qui sont impossibles à mettre en application. Et à la négociation sur ces points, les autres n’étaient pas là. Tu les as perfidement écartés de la discussion dont les résultats te posent problème aujourd’hui, au point de sacrifier la belle constitution pour leurs humeurs. Il faut remettre ton torchon sur la table, afin d’en discuter avec les autres pour trouver la meilleure formule qui sied aux éventuels aménagements qui y seront opérés. Que Dieu sauve le Mali de toi et de la pourriture qui t’entoure.

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