Le chef de la mission onusienne déployée au Mali (Minusma), a été reçu, lundi 27 janvier, par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta. Bert Koenders n’avait pas rencontré en tête à tête le président malien depuis l’investiture de ce dernier en septembre 2013. Ce rendez-vous a été l’occasion de faire le point sur les dossiers brûlants comme la réconciliation nationale, mais aussi de mettre un terme aux rumeurs qui laissaient entendre à Bamako qu’IBK voulait la démission du représentant spécial du secrétaire général du Conseil de sécurité des Nations unies.
Ces dernières semaines, on a tout vu et tout entendu : que le ministre de la Réconciliation malien serait allé en personne à New York demander la tête du chef de la Minusma à Ban Ki-moon, que le président IBK ne ratait pas une occasion de dénigrer le travail de la mission onusienne au Mali.
Le courroux malien date de l’automne 2013. A deux reprises, des délégations gouvernementales n’ont pu atterrir à Kidal en raison de manifestations d’indépendantistes aux abords de la piste d’atterrissage. Pour Bamako, la Minusma et Serval ont mis de la mauvaise volonté à assurer la sécurité des ministres maliens sur cette terre tenue par des groupes armés irrédentistes.
Pourtant lundi, au cours de l’entretien entre le président IBK, le chef de la Minusma et le représentant de la Cédéao, ces différends ont été balayés, nous assurent des sources diplomatiques. Il a beaucoup été question de la tournée à l’étranger du chef de l’Etat, de la médiation algérienne et de la mise en œuvre de la réconciliation politique. Une demande rééditée tout récemment par les Nations unies et l’Union africaine. « Le Mali n’a toujours pas fourni de feuille de route sur cette question sensible », regrette un diplomate africain.
Les 2 et 3 février 2014, une délégation de haut niveau du Conseil de sécurité de New York doit se déplacer à Bamako. Un rendez-vous qui tombe à pic pour soutenir l’action de la Minusma et pour rappeler aux autorités maliennes que c’est aussi grâce à la communauté internationale que le pays a réussi à sortir de la crise.
Par RFI / mercredi 29 janvier 2014
IBK a bel et bien raison d,ignorer ces touristes irresponsables de l, onu.
Monsieur le président tenez bon face toutes ces pression le peuple est derrière vous
La France, la CEDEAO et l’ONU sont incontournables si on voit clair.
IBK doit ouvrir les yeux pour ne pas se laisser embobiner par le bandit chef Zahabi qui est de connivence avec l’Algérie et ses amis rebelles.
Si l’Algérie devient médiateur la crise malienne pourra se calmer mais elle reviendra au Galop.
D’abord les précédents accords (Tamanrasset, Alger) avaient été tous signés en Algérie mais ils ont tous échoué à cause de la versatilité des autorités Algériennes.
Ensuite, l’Algérie est spécialiste de la manipulation des rebelles.
L’Algérie est la résidence de tous nos bandits, la destination de nos voitures et biens volés.
Enfin, l’Algérie ne peut préférer que nos ennemis car la plupart des rebelles et djihadistes sont originaires de ce pays dont une grande partie de la population est constituée de kabyles solidaires aux touaregs.
Le Mali doit maintenir la CEDEAO dans la médiation. On peut proposer le Niger dont le Président Issoufi a été constamment de notre côté.
Comments are closed.