BAMAKO – Plusieurs associations et partis politiques maliens se sont dits samedi contre toute négociation avec le groupe islamiste armé Ansar Dine et la rébellion touareg du MNLA, qui doivent entamer prochainement des discussions avec le pouvoir malien sous l’égide de la médiation burkinabè.
L’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS), regroupant une vingtaine de partis et une dizaine d’associations et de mouvements, récuse également le président burkinabè Blaise Compaoré comme médiateur.
Elle refuse toute négociation avec le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) et Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), affirme l’ADPS dans un manifeste pour la Nation publié à l’issue d’un forum à Bamako.
Selon la coalition, le MNLA et Ansar Dine ne sont pas représentatifs des Touareg du nord du Mali, et les Touareg eux-mêmes sont minoritaires au sein des populations du Nord.
Ansar Dine, qui prône l’application de la charia (loi islamique), est un des groupes jihadistes qui occupent depuis huit mois le nord du Mali avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Tous ont pris le contrôle des vastes régions administratives du Nord (Kidal, Tombouctou et Gao) entre fin mars et début avril, à l’issue d’une offensive de près de trois mois menée avec le MNLA, qu’ils ont fini par évincer des principales villes en juin.
Médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le président burkinabè Blaise Compaoré travaille à une solution négociée tandis que parallèlement se prépare une intervention armée africaine pour chasser les islamistes armés du nord du Mali.
Selon une source proche de la médiation, sous l’égide de M. Compaoré, le pouvoir malien, Ansar Dine et le MNLA devraient tenir leurs premières discussions la semaine prochaine à Ouagadougou.
Dans son Manifeste pour la Nation, l’ADPS récuse le président burkinabè comme médiateur, estimant qu’il applique une approche contraire aux intérêts du Mali. Son attitude partisane en faveur des rebelles et leurs complices terroristes, le disqualifie comme médiateur crédible dans le règlement de la crise au Nord, affirme la même source.
Le manifeste rejette aussi la plate-forme politique d’autonomie du MNLA, réclame l’organisation des élections avant la libération totale du nord du Mali et le retour de l’Administration et de l’armée malienne dans les régions occupées.
Nous devons compter d’abord sur nos propres forces, nous connaissons nos alliés, il faut leur faire appel pour libérer le pays, a dit devant la presse l’ex-Premier ministre malien Soumana Sako, président de l’ADPS.
Dans un rapport adressé le 28 novembre au Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait mis en garde contre les risques d’une intervention militaire dans le nord du Mali, tout en relevant que la force militaire sera sans doute nécessaire à un moment donné.
Réagissant à ce rapport, le Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR), qui presse pour le déploiement d’une force africaine au Mali, a réitéré son appel pour l’intervention dans un communiqué transmis samedi à l’AFP.
Le FDR espère vivement que le rapport de M. Ban ouvrira la voie à l’adoption d’une nouvelle résolution autorisant l’usage de la force contre les groupes armés terroristes et rebelles qui continuent à bafouer la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali, affirme-t-il.
(©AFP / 01 décembre 2012 20h26)
Le Mali se libérera avec ou sans l’ONU. C’est une troupe de 14 millions de combattants infaillibles par le cÅ“ur et l’esprit. Vive le Mali.
Si vous refusez de procéder par les négociations tout d’abord, il de très grands risques que vous alliez libérer vos zones tout seul ! Malheureusement, le comble est que vous n’en êtes pas capables à l’heure actuelle !
NÉGOCIATION: RESPECT D’UN ENGAGEMENT RESPONSABLE ET DE LA NON IMPUNITÉ
Bonjour,
Certains Maliens, comme Veridique, se posent des questions sur la fiabilité de l’acceptation, par le MNLA et Ansar Dine, de la négociation.
L’acceptation de la négociation doit permettre à tous les Maliens de s’entendre sur une sortie durable de la crise.
Pour autant, l’impunité, doit-elle être acceptée ? NON. Ceci sera nouveau par rapport aux accords liés aux rebellions passées.
LA CPI A DÉJÀ ÉTÉ TOUCHÉE PAR LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DU MALI. Elle fournira ses conclusions.
LA JUSTICE DOIT RENDRE JUSTICE EN UTILISANT LES LOIS DE LA RÉPUBLIQUE DONT LA LOI FONDAMENTALE, QU’EST LA CONSTITUTION.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE est constitué de PRINCIPES, de CONDITIONS (pour les groupes armés (MNLA, AnsarDine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité territoriale et laïcité) et de PROCÉDURES, à respecter par tous et qui doivent être rappelés dans un GUIDE et une PLATEFORME des concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.
TOUTES LES PARTIES PRENANTES AUX CONCERTATIONS NATIONALES ET AUX NÉGOCIATIONS SERONT OBLIGÉES DE RESPECTER L’ENGAGEMENT RESPONSABLE AU RISQUE QUE CELLES QUI NE L’ACCEPTENT PAS, NE PARTICIPENT PAS A CES DERNIÈRES ET AU PIRE QU’ELLES N’AIENT PAS LIEU.
Comme le MNLA et Ansar Dine souhaitent participer à ces négociations, ils sont forcés d’adhérer à cet engagement responsable.
Concernant la représentativité, il faut savoir que Le MNLA et Ansar Dine ne représentent pas tous les Touaregs du Mali et toutes les communautés de Nord Mali. Donc, toutes les communautés doivent avoir des représentants lors de ces négociations.
Après négociation, en cas d’accords potentiels, entre les parties prenantes, des PROCÉDURES DE SUIVI DE CES ACCORDS doivent être mises en œuvre pour éviter leur violation. Procédures inexistantes ou presque lors des accords passés.
Le principe de NON IMPUNITÉ doit être respecté ce qui fait que tout préjudice ou crime subi doit être condamné et son auteur, tel qu’il soit, doit être puni au risque que les victimes ne soient tentés à se rendre justice.
En cas d’impunité, une spirale de la violence et de l’insécurité peut naître, ce qu’il faut éviter.
C’est pourquoi, de façon impartiale, la justice et les forces de défense et sécurité doivent faire leur travail.
QUE FAUT-IL NÉGOCIER ?
LES MALIENS DOIVENT PARVENIR A UNE VISION PARTAGÉE DU DEVENIR (FUTUR) DU MALI EN PARTANT DES BESOINS ET DES REVENDICATIONS QUI SERONT JUGÉS LÉGITIMES ET PERTINENTS PAR LES CONFÉRENCES DE COMPROMIS EN AXANT LA RÉFLEXION SUR LES PRÉALABLES (RESTAURATION DE INTÉGRITÉ TERRITORIALE, ÉLECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES, LA SÉCURITÉ, …), LA DÉCENTRALISATION, L’INTÉGRATION ÉQUITABLE DES COMMUNAUTÉS ET DES CITOYENS ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉQUITABLE.
De toute façon, Veridique, il y a, aujourd’hui, des décisions quasi- définitives : LA NÉGOCIATION EST DÉJÀ ENCLENCHÉE AVEC LE MNLA ET ANSAR DINE, ET LE TERRORISME (AQMI et Mujoa) SERA COMBATTU PAR LA COALITION INTERNATIONALE.
Je pense, comme cette coalition, qu’il n’y a rien à négocier avec les terroristes et les islamistes même si vous dites qu’ils intègrent déjà plusieurs Maliens: ces derniers ont été séduits par leur capacité financière qu’ils ont troquée contre des valeurs en acceptant le terrorisme et la charia.
Dommage, l’argent fera-t-il leur bonheur au regard des valeurs et de la liberté perdues ?
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
Dr Rhissa, vous affirmez que : “les négociations ne se font qu’entre Maliens, c’est pourquoi, n’étant constitués que des Maliens, le MNLA et Ansar Dine”…. je ne suis pas sur de ces organisations reunies soient plus constituées de maliens que le Mujao et AQMI réunis. Je ne suis pas aussi convaincu qu’il faille mettre Ançardine et le MNLA dans le meme bateau. Ançardine etant plus proche du Mujao et d’AQMI que du MNLA, meme si Alger et blaise, pour des interets que seuls eux connaissent, veulent faire croire le contraire.Si le Mali n’a aucun intérêt à troquer sa laïcité en négociant quoi que ce soit avec des groupes terroristes, il n’a non plus aucun interet à negocier quoi que ce soit avec un groupe raciste qui n’hesitera pas une seconde à lui retourner les armes à la première occasion dès qu’elle aura l’opportinuté, en allant s’allier les services de mercenaires et de terroristes. Quitte à perdre, car c’est de cela qu’il s’agit, je ne vois toujours pas ce que le Mali gagne de plus avec le MNLA qui n’a aucune légitimité nul part (ni sur le terrain militaire, ni socialement auprès des populations) qu’il ne gagnerait pas avec le Mujao et Aqmi. vous dites ” La lutte contre le terrorisme est un combat mondial, des principes et conditions doivent aussi être adoptés au niveau mondial pour faire front à ce fléau commun.”…ça se sont des voeux pieux, mais la réalité est bien là et amère et nous en sommes la parfaite illustration, comme le montre les tergiversations de l’ONU…. Dites moi , monsieur Rhissa, que gagnerons nous à negocier avec le MNLA? quest-ce que nous pourrons negocier qui n’a pas été déja négocié durant les 50 dernières années? Il ne s’agit pas de dire negociez , negociez et negociez. La negociation ne marchera avec le MNLA que lorsque le Mali aura les moyens militaires de s’imposer sur les 6000 km de frontière. Et pour ce faire, le Mali peut compter sur le Mujao et AQMi. La laicité ne se mange pas. Si au lieu de nous obliger vers d’hypothétiques negociations qui ne resoudront rien, l’ONU ne nous apporte pas un soutien franc, alors le Mali doit se tourner vers le Mujao et AQMI et troquer sa laicité qui ne se mange pas.
le capitaine kokadje la bien dit que on lui donne juste les moyen logistique et arien et il libéré le nord et il est venu pour ça mais les FDR on fais copain copain avec la cedao jus quai il nous lie les mais des peuple malien dernier dans dos et faire dégage notre capi kokadje 👿 👿
et maintenant les apatride politichien 😳 😳 😳 qui contais sur la cedao de merde et des syndiqua des président mal élu des mandien a leur tour se reposait sur des grand puissante que eux ne bouge pas ci seulement que ci il ya leur interai donc le mali ne veux pas un clous et l afrique na que des mandien 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 quel honte quel honte quel honte quel honte quel honte quel honte quel honte 😳
Bonjour,
Merci, T.Sankara, pour votre commentaire.
Une médiation n’est pas facile en ce sens qu’elle exige l’impartialité envers les parties prenantes mais aussi le respect des droits de l’homme (aspect humanitaire).
Sur le plan de l’impartialité, vu le rôle de médiation de la CEDEAO dans la crise Malienne, que Blaise Compaoré joue, devait-il aider le Chef du MNLA ?
En l’ayant aidé, il a été partiel et son geste a été mal interprété par la communauté internationale et par la plupart des Maliens, comme vous le faites, T.Sankara.
Sur le plan des droits de l’homme, en cas de guerre, celui qui tombe sur le champ de bataille doit être soigné, c’est, peut-être, cet aspect humanitaire que Blaise Compaoré a considéré pour sauver le Chef du MNLA. Je pense que c’est la raison qu’il a invoquée.
Concernant cet aspect, droits de l’homme, il devait aussi considérer les violations des droits de l’homme qui sont faites au Mali et prendre position publiquement.
Sur cet aspect, la CEDEAO, qui l’a choisi comme médiateur, a publiquement condamné les crimes et exactions commis au Nord Mali par les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, MUJOA, AQMI, …).
Devait-il aussi le faire publiquement ? En tout cas, ce geste aurait permis de calmer certains Maliens.
C’est, en partie, à cause de tous ces éléments et la lenteur du processus de dialogue et négociations entre parties prenantes (compte-tenu du fait que la libération, tant attendue, du Nord Mali, n’est toujours pas faite) que la médiation dans la crise au Mali, par Blaise Compaoré, commence à être décriée par certains Maliens.
Malgré tout, sachant que le processus est démarrée depuis longtemps et doit, en principe, se terminer bientôt, pour fin décembre 2012 d’après le souhait de Ban Ki-Moon, il serait judicieux, pour gagner du temps, de laisser Blaise Compaoré terminer ce qu’il a entrepris.
Ceci d’autant plus :
– qu’il connait bien le dossier,
– qu’il a appelé les Maliens et les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour des rencontres à partir du 03 décembre 2012,
– que si les Maliens constatent que la médiation est partiale, ils pourront le dire dès les premières rencontres,
– qu’on perdra un temps énorme à l’écarter pour prendre un autre médiateur, compte-tenu de l’urgence de la situation au Mali et du fait que la durée de la transition est écourtée.
En cas de choix d’un nouveau médiateur, la transition sera sûrement allongée, ce que ne souhaite pas beaucoup d’acteurs et surtout les Maliens. Ces derniers souhaitent que leurs souffrances soient abrégées et qu’une solution durable à la crise soit trouvée.
Du côté de l’Algérie, les annonces sont faites pour intervenir aussi dans la médiation.
Les Maliens doivent garder patience en attendant l’issue des négociations entreprises, par Blaise Comparé ET l’Algérie, entre le Mali et les groupes MNLA et Ansar Dine, au risque d’un retour en arrière qui fera que la crise s’enlisera pour longtemps.
Cette médiation de la CEDEAO, faite par Blaise Compaoré, et son Ministre des affaires étrangères qu’il ne faut pas oublier, sera plus EFFICACE si :
– une cohérence et une synchronisation réelles existent avec celle entreprise par l’Algérie et les efforts au niveau international pour aider à trouver une solution à la crise au Mali (ce que fait l’UA, l’UE, la France, Prodi et l’ONU),
– elle est inclusive et ouverte aux communautés du Mali n’acceptant pas le terrorisme.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
LES MALIENS DOIVENT TROUVER LE JUSTE ÉQUILIBRE POUR VIVRE ENSEMBLE TOUT EN REFUSANT L’IMPUNITÉ ET EN GARANTISSANT UNE QUIÉTUDE, UNE PAIX, UNE SÉCURITÉ ET UNE UNITÉ DURABLES, AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.
Bonjour,
Merci pour tous les internautes et tous les Maliens qui contribuent à chercher une sortie durable de la crise Malienne.
La priorité, comme vous le savez tous, est la libération totale du territoire Malien : la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité.
Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ?
Faire la guerre contre les groupes MNLA, Ansar Dine et Gandakoye et ensuite négocier (PARCE QU’IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité.
Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l’habitude de vivre ensemble.
Si certains Maliens, n’importe lesquels, n’acceptent pas les conditions et principes qui se trouveront dans le socle unificateur qui doit être proposé par le Mali, ils se plieront à la majorité (démocratie) ou auront la liberté d’aller ailleurs.
Pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu’ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer. Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur.
Avant d’envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables.
Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni (la cohésion nationale du Mali est importante : TOUS CONTRE LES TERRORISTES), renforcé par le contingent CEDEAO/UA/ONU, pour mener à bien cette guerre, qui doit être bien préparée avant d’être déclenchée.
Je pense que c’est à la justice de juger pour garantir la non impunité en tenant compte des lois de la république. Autrement, des milices privées naîtront, ce qui va générer le désordre, comme ce qu’ont crée le MNLA et Ansar Dine.
LAISSONS LA JUSTICE RÉPUBLICAINE FAIRE SON TRAVAIL ET FAIRE RÉGNER L’ORDRE EN LIAISON AVEC LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI.
Elle prendra la décision qui s’impose : tuer ceux qu’elle jugera criminels ou leur infliger des sanctions ou les réhabiliter.
Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s’entendre pour restaurer l’intégrité territoriale et l’unité du pays.
Accepter la tenue de ces dernières peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement.
En cas d’échec, la guerre sera incontournable.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
il ne doit y avoir aucune négociation. il faut exterminer tous les rebelles en armant lourdement l armée. 25 unités de combattants de 200 hommes vont faire l’affaire. Chaque unité doit disposer au moins de deux hélicoptères blindés, d’au moins 20 chars, 20 BRDM, 50 pick-up armés de 14,7, et d’autres armements très lourds ainsi 200 para-balles par unité. si nous devons mettre 50 ans à payer pour rembourser, allez-y cheick et dioncounda et le tour est joué. il faut réprimer la rébellion à la dernière goutte de sang du dernier rebelle et islamiste. et il faut que les maliens et la communauté internationale comprennent que les touaregs sont minoritaire au nord et ne peuvent donc pas faire leur loi. ce sont des bandits armés et dans tous les pays du monde, nous savons comment les bandits sont traités. on ne négocie pas avec des bandits. Négocier avec eux, c’est les encourager! la preuve, il y a eu combien d’accord???
Bonjour,
J’ai lu le souhait de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise) de trouver les conditions idoines pour créer l’unité, de pensée et d’action, la plus large possible pour sortir de la crise au Mali.
Je partage les deux premiers points (rejet de la plateforme d’autodétermination ou de fédéralisme du MNLA et refus des élections avant la libération totale du Nord Mali).
Concernant les deux autres points (refuser toute négociation et dialogue, avec le MNLA et Ansar Dine, et récuser le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré), il y a PLUS d’AVANTAGES A les ACCEPTER (en continuant le dialogue et la négociation avec le MNLA et Ansar Dine avec la médiation de Blaise Compaoré) qu’à les refuser comme le propose l’ADPS.
La priorité, comme vous le savez tous, est la libération totale du territoire Malien : la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité.
Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ?
INCONVÉNIENTS DE NE PAS RECOURIR AUX NÉGOCIATIONS ET DE CHANGER DE MÉDIATEUR
Si un autre médiateur remplace Blaise Compaoré, un temps énorme s’écoulera avant d’avoir les premiers résultats. En plus, ce changement divisera les Maliens car certains ne voudront pas qu’il ait lieu, ce qui va encore empirer la crise.
Faire la guerre contre les groupes, MNLA et Ansar Dine, et ensuite négocier (PARCE QU’IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité.
Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l’habitude de vivre ensemble.
AVANTAGES DE LA NÉGOCIATION PAR L’INTERMÉDIAIRE DU MÉDIATEUR ACTUEL DE LA CEDEAO
L’acuité de la crise au Mali et les souffrances qu’elle induit sur les populations exigent d’aller vite pour abréger ces souffrances.
Comme le médiateur de la CEDEAO pour la crise Malienne, Blaise Compaoré, connait déjà le dossier et venant juste de convoquer une réunion entre le Mali et les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour les préliminaires de la négociation, s’il continue la médiation, il obtiendra les premiers résultats rapidement.
Si la médiation se fait de façon partiale, les Maliens auront le temps de le dénoncer dès les premières rencontres entre les parties prenantes pour la négociation.
Pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu’ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer.
Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur (principes et conditions à satisfaire pour négocier).
Avant d’envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables.
Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni.
Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s’entendre pour restaurer l’intégrité du Mali.
Accepter la tenue de ces négociations peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Dr. Rhissa, peux-tu me dire quel interet le President du Faso avait a aller chercher les chefs du MNLA des griefs du Mujao? Est ce que tu irais toi separer (disons plutot sauver) tes ennemis (qui veullent ta mort) qui se battent? NON! NON NON!
Au contraire, tu attendras qu’ils se battent , s’affaiblissent pour affronter le vainqueur dont tu aurais eu le temps d’observer les tactiques. DONC IL N’Y A AUCUNE LOGIQUE QUI SOUS ENTEND L’ACTE DU PRESIDENT DU FASO.
Freres du Burkina Faso, les peuples n’ont rien les uns contre les autres, malgres les petites frictions de temps en temps, Mais depuis que Blaise Compaore a tue (ou fait tue Sankara,son frere), il a perdu le droit au respect du a un humain.
JE SAIS QUE C’EST PARCE QUE LES DIRIGEANTS MALIENS SONT FAIBLES QUE BLAISE COMPAORE DEVIENT FORT. JE NE SERAIS PAS AUSSI INGRANT EN LUI RAPPELLANT QU’IL N’Y A PAS LONGTEMPS, ATT LUI A SAUVE LA MISE (la vie). Demandez a Soumeylou Boubeye Maiga. Il est toujours vivant.
Bonjour,
Merci, T.Sankara, pour votre commentaire.
Une médiation n’est pas facile en ce sens qu’elle exige l’impartialité envers les parties prenantes mais aussi le respect des droits de l’homme (aspect humanitaire).
Sur le plan de l’impartialité, vu le rôle de médiation de la CEDEAO dans la crise Malienne, que Blaise Compaoré joue, devait-il aider le Chef du MNLA ?
En l’ayant aidé, il a été partiel et son geste a été mal interprété par la communauté internationale et par la plupart des Maliens, comme vous le faites, T.Sankara.
Sur le plan des droits de l’homme, en cas de guerre, celui qui tombe sur le champ de bataille doit être soigné, c’est, peut-être, cet aspect humanitaire que Blaise Compaoré a considéré pour sauver le Chef du MNLA. Je pense que c’est la raison qu’il a invoquée.
Concernant cet aspect, droits de l’homme, il devait aussi considérer les violations des droits de l’homme qui sont faites au Mali et prendre position publiquement.
Sur cet aspect, la CEDEAO, qui l’a choisi comme médiateur, a publiquement condamné les crimes et exactions commis au Nord Mali par les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, MUJOA, AQMI, …).
Devait-il aussi le faire publiquement ? En tout cas, ce geste aurait permis de calmer certains Maliens.
C’est, en partie, à cause de tous ces éléments et la lenteur du processus de dialogue et négociations entre parties prenantes (compte-tenu du fait que la libération, tant attendue, du Nord Mali, n’est toujours pas faite) que la médiation dans la crise au Mali, par Blaise Compaoré, commence à être décriée par certains Maliens.
Malgré tout, sachant que le processus est démarrée depuis longtemps et doit, en principe, se terminer bientôt, pour fin décembre 2012 d’après le souhait de Ban Ki-Moon, il serait judicieux, pour gagner du temps, de laisser Blaise Compaoré terminer ce qu’il a entrepris.
Ceci d’autant plus :
– qu’il connait bien le dossier,
– qu’il a appelé les Maliens et les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour des rencontres à partir du 03 décembre 2012,
– que si les Maliens constatent que la médiation est partiale, ils pourront le dire dès les premières rencontres,
– qu’on perdra un temps énorme à l’écarter pour prendre un autre médiateur, compte-tenu de l’urgence de la situation au Mali et du fait que la durée de la transition est écourtée.
En cas de choix d’un nouveau médiateur, la transition sera sûrement allongée, ce que ne souhaite pas beaucoup d’acteurs et surtout les Maliens. Ces derniers souhaitent que leurs souffrances soient abrégées et qu’une solution durable à la crise soit trouvée.
Du côté de l’Algérie, les annonces sont faites pour intervenir aussi dans la médiation.
Les Maliens doivent garder patience en attendant l’issue des négociations entreprises, par Blaise Comparé ET l’Algérie, entre le Mali et les groupes MNLA et Ansar Dine, au risque d’un retour en arrière qui fera que la crise s’enlisera pour longtemps.
Cette médiation de la CEDEAO, faite par Blaise Compaoré, et son Ministre des affaires étrangères qu’il ne faut pas oublier, sera plus EFFICACE si :
– une cohérence et une synchronisation réelles existent avec celle entreprise par l’Algérie et les efforts au niveau international pour aider à trouver une solution à la crise au Mali (ce que fait l’UA, l’UE, la France, Prodi et l’ONU),
– elle est inclusive et ouverte aux communautés du Mali n’acceptant pas le terrorisme.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
docteur, lisez bien les communiqués avant de réagir. L’ADPS réclame l’organisation des élections avant la libération totale du nord du Mali et le retour de l’Administration et de l’armée malienne dans les régions occupées, plutot que le contraire comme vous l’affirmez ..
Bonjour,
Merci Veridique.
Effectivement, l’ADPS demandait le contraire or moi, je souhaite, comme je l’ai indiqué, que les élections soient organisées après la libération totale du Nord Mali.
J’AI BIEN LU LEUR CONTRIBUTION, JE ME SUIS JUSTE TROMPÉ DE BLOCS (BLOC DE POINTS SUR LESQUELS J’ÉTAIS D’ACCORD ET BLOC DE POINS SUR LESQUELS JE N’ÉTAIS PAS D’ACCORD).
Désolé.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET Gouvernance
DR Rhissa, moi ce que je ne comprends pas avec vous, c’est que vous etes pour des negociations avec le MNLA et ançardine , en l’etat actuel des choses, je le precise bien , car nous savons tous que ça finira par cela , alors meme que le MNLA n’a aucune legitimité sur le terrain et la position d’ancardine est on ne peut plus qu’ambigue. Par contre , vous ne l’etes pas pour ce qui concerne AQMI et le MUJUAO , qui sont ceux qui detiennent les réalités sur le terrain. Je peux comprendre que l’Agerie, la mauritanie et les occidentaux soient contre toute negociation avec ces deux formations. Mais quitte à perdre, je ne vois pas ce que le Mali a à perdre, au point où nous en sommes ( abscence d’armée, improbable aide de l’occident comme le montre les tergiversations à l’ONU ), en négociant avec AQMI et le MUJUAO. Car quelque soit ce qui sera negocé avec le MNLA , elle portera en elle les premices d’une autre crise, à n’en pas douter une seconde. Or avec AQMI et le Mujuao, le Mali aura des frontières securisées, un anéantissement certain des velléités racistes du MNLA et à long terme, une paix. Contre cela, au regard de l’incapacité du Mali à securiser ses frontières pendant 1 demi siècle, personnellement je pense que le Mali peut troquer sa laicité. Après tout elle ne se mange pas cette laicité. AQMI et le MUJUAO ne sont pas plus monstrueux que le MNLA , par rapport au Mali. Le Mali doit pour une fois regarder ses interets, rien que ses interets et negocier avec le MUjauo et AQMI sur la façon d’appliquer la charia, leur renoncement au prise d’otage et la stratégie diplomatique de seduction qui doit s’en suivre. Après , Blaise et Alger n’ont -ils pas reussi à faire passer le MNLA comme frequentable?
Bonsoir,
Merci, Veridique, pour votre message.
Les négociations ne se font qu’entre Maliens, c’est pourquoi, n’étant constitués que des Maliens, le MNLA et Ansar Dine, pourront y être intégrés s’ils vérifient certains principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité, laïcité).
Faisant partie de ces principes et conditions à satisfaire, le refus du terrorisme et la laïcité sont en contradiction avec le terrorisme et la charia qui sont pratiqués par les groupes MUJOA et AQMI, c’est pourquoi, le Mali ne peut pas négocier avec ces derniers.
Le Mali n’aura aucun intérêt à troquer sa laïcité en négociant quoi que ce soit avec des groupes terroristes.
Les projets de développement durable dans un cadre décentralisé et sécurisé doivent être mis en œuvre par le Mali dans toutes les régions pour éviter que les populations soient attirées par des avantages financiers que pourraient leur donner les occupants terroristes de ces régions Nord Mali.
Si le Mali entreprend des négociations avec des groupes terroristes, ce genre de pratique se répétera ailleurs dans d’autres pays, ce qui est à éviter.
La lutte contre le terrorisme est un combat mondial, des principes et conditions doivent aussi être adoptés au niveau mondial pour faire front à ce fléau commun.
La pauvreté et la crise dans lesquelles est plongé le Mali ne doivent pas lui faire oublier qu’il a des valeurs culturelles, morales, sociétales et juridiques (constitution) à défendre.
Déjà , plusieurs de ces valeurs ont été saccagées par les terroristes et les islamistes.
Le Mali ne doit pas perdre ces valeurs au risque de perdre à jamais ses repères, ses enfants et petits enfants.
Rester dans sa pauvreté est mieux qu’une telle perte, des fois, sans espoir de retour.
Vaut mieux toujours négocier en respectant ses valeurs et en restant dans le cadre de la loi.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: WEebanassane@yahoo.com
Bonjour,
Merci Véridique, vous vous êtes trompés, l’ADPS souhaite, comme moi, que les élections soient organisées après la libération du Nord Mali.
Bien cordialement
DrANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
Docteur, vous travaillez des fois????
Bonjour,
Merci Coutinho de votre commentaire.
Le travail, tout comme tout, est un problème d’organisation.
Bien sûr, je travaille et même beaucoup.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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