Au Mali, plus d’une centaine de représentants de partis politiques ont annoncé le boycott des consultations des forces vives sur la relecture de la charte des partis politiques lors d’un point de presse, le mardi 25 avril.
Au Mali, une grande partie de la classe politique est à couteau-tiré avec le gouvernement à la veille de l’ouverture des consultations sur la relecture de la loi n° 05-047 portant Charte des partis politiques. Cette nouvelle crise se justifie par la non consultation des politiques et les deux places insignifiantes attribuées à plus de 300 partis politiques. Dénonçant cette situation, ces partis politiques ont annoncé leur refus de participer à ces consultations qui débute aujourd’hui au niveau communal.
Cette décision intervient après le refus du Premier ministre de recevoir la classe politique qui voulait proposer au gouvernement un report des dites consultations. « Les partis politiques, lors de leur réunion du 13 avril 2025, ont respectueusement demandé à Monsieur le Premier ministre d’ouvrir, sans délai, un dialogue responsable sur la Charte des partis politiques, qui les concerne en premier chef », peut-on lire dans la déclaration.
En annonçant leur non-participation, la classe politique a adressé trois questions au gouvernement sur l’utilité de la consultation des forces vives de la nation sur la relecture de la charte des partis alors que les même entités s’étaient prononcées sur cette question lors des assises nationales de la refondation Pourquoi le Gouvernement veut-il encore consulter les Forces vives sur un sujet sur lequel elles s’étaient clairement prononcées lors des Assises nationales de la Refondation (ANR) ? Quelle est la pertinence des consultations envisagées dès lors qu’elles ont une légitimité inférieure à celles de l’ANR et ne peuvent-elles pas également modifier les résolutions ?
Selon la déclaration des politiques, cette question a été déjà résolue par les résolutions issues de l’ANR, auxquelles les partis politiques se sont conformés. Dès lors, poursuit cette déclaration, « elles ne perçoivent aucune justification valable à une dépense supplémentaire de ressources publiques, qui pourrait être affectée à des priorités plus urgentes, voire vitales pour nos compatriotes ».
En plus, dans la déclaration devant la presse, les politiques expriment leur indignation suite aux rumeurs selon lesquelles le gouvernement veut profiter de ces assises pour décider de la dissolution de toutes les formations politiques comme on peut le constater au Niger et au Burkina Faso. « Il se murmure, par des voix connues de tous, que le processus enclenché devrait avoir comme finalité, de dissoudre ou à tout le moins de suspendre les activités des partis politiques comme cela vient de se passer au Burkina Faso et au Niger », a déclaré Oumar Ibrahim Touré.
Et Me Mountaga Tall de rappeler que cette nouvelle démarche est contraire tant à la Constitution de 1992 que celle adoptée le 22 juillet 2023 qui garantissent la reconnaissance et la protection des partis politiques dans l’exercice de leurs missions. En effet, l’article 39 de la Constitution de 2023 stipule que « Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la loi ». Aussi, Me Tall a mis en garde les autorités maliennes sur la comparaison de la situation qui prévaut au Mali à celle des deux autres pays de l’Alliance des Etats du Sahel, où la Constitution est suspendue depuis le coup d’Etat des militaires. « Au Burkina et au Niger, les constitutions sont suspendues tandis qu’au Mali, la transition a voté une nouvelle Constitution par référendum », a-t-il lancé.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Tant mieux, cela nous permettra de trier les bonnes graines des mauvaises. J’espère que les autorités ont pris toute la mesure du contexte global de déstabilisation qui s’installe dans ce pays. Ce n’est pas un hasard si l’on voit le rapprochement Paris-Alger, l’abattage de notre drone par l’Algérie, les mouvements syndicaux et maintenant ces partis politiques. De l’autre côté, il y a leurs médias terroristes avec leurs plateaux. Tous ces agitateurs comptent sur ces politiciens pourris pour contrôler et brader notre pays. J’espère que cette consultation populaire recommandera simplement la dissolution totale de tous les partis politiques. Il faudra établir de nouvelles règles pour la création des partis politiques (dont le nombre sera strictement limité à 2 ou 3).
Mon frere, tu as un president tres intelligent qui sait ce qu’il fat avec tous ces ‘idiots utiles’ de la FrancAfrique. On va établir les nouvelles règles pour la creation des partis politiques et tous ces partis politiques aujourd’hui sur le marche deviennent caduques car ils ne peuvent passer le test car aucun ne peut remplir ces nouvelles règles.
Me Mountaga Tall doit savoir que ce sont les citoyens qui votent pour permettre aux partis politiques de conquérir le pouvoir d’Etat. Si ces mêmes citoyens ne doivent pas être consultés pour recueillir leurs avis et préoccupations pour assainir la vie politique, alors Ba Mountaga n’a rien compris de la politique, ce monsieur qui n’a jamais parlé le même langage que le pouvoir depuis qu’il est né, est tout simplement un renégat. Si on lui donne un portefeuille ministériel, il se tait pour justifier le budget alloué à son département. Me Tall est lui-même déjà mis en garde contre toute forme de perturbation que ce soit, sinon il va encore retourner en prison et cette fois pour ne plus en sortir vivant. Le sort subit par le Tigre est en train de le guetter. A bon entendeur, tant pis
Merci pour cette analyse correcte, car Tall, Koita et autres politiciens corrompus ont deja oublie que c’est le citoyen a la base de tout dans un pays! Dommage que nous avons des politiciens a la Macronie ou a la Sarkozie au Mali, tous des idiots formes et formates par la FrancAfrique!
Qui leur a demande leur opinion ces partis politiques qui ont democratise la corruption pendant 32 ans et ont ete la cause de la perte des 2/3 du territoire national aux terroristes.