Mali: Paris dans le piège de Kidal. La DGSE, trop “touarégophile” ?

7

L’assassinat des envoyés spéciaux de RFI semble crapuleux. Malgré tout, la France a commis l’erreur de “sous-traiter” la sécurité de ce berceau de l’irrédentisme touareg aux rebelles du MNLA. Et risque d’en payer longtemps le prix.

 

Calme trompeur à Kidal. Malgré les patrouilles des soldats onusiens, la ville reste perméable aux terroristes. AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD
Calme trompeur à Kidal. Malgré les patrouilles des soldats onusiens, la ville reste perméable aux terroristes.  AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

 

Un cauchemar de sable, de rocaille, de maisons ternes et trapues écrasées par le cagnard : vu de Paris, voilà à quoi ressemble Kidal, ville piège faussement assoupie du Nord-Est malien et berceau de l’irrédentisme touareg.

 

Pas seulement parce que c’est là, en lisière du massif des Ifoghas, que furent enlevés puis assassinés, le 2 novembre, les envoyés spéciaux de Radio France Internationale (RFI) Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Mais aussi parce que l’ancienne puissance coloniale y paie au prix fort, arriérés historiques compris, ses tâtonnements et ses erreurs de jugement, voire ses querelles de chapelle.

 

Bien sûr, la France aura eu, au risque de l’isolement, le courage d’enrayer dès le mois de janvier 2013 la folle méharée des colonnes djihadistes vers Bamako, avant d’affranchir les deux tiers du nord du pays du joug des fanatiques de la charia. “En agissant ainsi, confie un vétéran des traquenards sahéliens, elle a sauvé, au-delà du Mali, toute la sous-région.”

Reste que le régime d’exception réservé à Kidal, foyer de tensions chroniques, obscurcit l’horizon : pourquoi avoir concédé de facto aux combattants supposés laïques du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), de retour par la grâce de l’opération Serval, le contrôle d’une cité indocile dont les avaient chassés leurs ex-alliés islamistes ?

 

Pour prévenir les affrontements qu’aurait déclenchés le retour brutal d’une armée “sudiste” honnie ? Certes. Par souci de s’assurer le concours des séparatistes pour arracher les otages français aux griffes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et de ses satellites? Sans nul doute. Mais l’heureux dénouement du calvaire des kidnappés d’Arlit (Niger) ne doit rien au MNLA. Lequel n’a pas tenu ses promesses de “sécuriser” la ville, perméable aux terroristes.

 

L'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon a rappelé que le nord-est du Mali reste hors de contrôle. Ici, Bamako, le 4 novembre. AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES
L’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon a rappelé que le nord-est du Mali reste hors de contrôle. Ici, Bamako, le 4 novembre.
AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

“Une erreur stratégique majeure”, tranche l’anthropologue André Bourgeot, directeur de recherche au CNRS et fin connaisseur des peuples du désert. Analyse partagée par la direction Afrique du Quai d’Orsay de l’époque.

La DGSE, trop “touarégophile”

 

“Jamais je n’ai considéré le MNLA comme un partenaire fiable dans la lutte contre le péril islamiste, insiste un de ses ex-cadres. Hélas, nos objections ont été battues en brèche par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Voilà ce qui advient en l’absence de pilotage clair et ferme de l’échelon politique : les militaires dictent leur loi.”

 

Le tropisme “touarégophile” de l’élite de l’espionnage à la française, fascinée par les vertus guerrières des “hommes bleus”, vient de loin. “Affaire de génération, admet un ancien officier de la “Piscine”. Nombre de gradés aujourd’hui aux commandes ont côtoyé les chefs des rébellions des années 1990, au Niger comme au Mali. Et plus d’un en a gardé une forme de nostalgie coloniale. En ce temps-là, nous jugions à tort ou à raison nos interlocuteurs représentatifs et leur cause noble et légitime.”

 

Le défi sahélien et le sort des otages auront aussi aiguisé les rivalités au sein de l’appareil du renseignement. Avec, semble-t-il, l’aval de François Hollande, le cabinet du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est employé à asseoir sa tutelle sur la direction de la DGSE, encline depuis Nicolas Sarkozy à traiter “en direct” avec l’Elysée.

 

Autre phénomène, qu’incarnent de fringants retraités de la maison, désormais à la tête de sociétés de sécurité : la privatisation de missions délicates. Ainsi, il est arrivé à Pierre-Antoine Lorenzi, passé par la Direction de la stratégie, d’offrir ses services en matière de logistique et de protection d’émissaires.

 

L’ex-colonel Jean-Marc Gadoullet fut quant à lui mandaté pour négocier la libération, obtenue en février 2011 contre environ 12,5 millions d’euros, de trois des sept otages d’Arlit (1). Ironie de l’histoire : à en croire un initié, leur geôlier, l’Algérien Abou Zeid, était alors disposé à les relâcher sans contrepartie ; et c’est l’envoyé nigérien Mohamed Akotey, alors écarté du dossier au profit de Gadoullet, qui orchestre en solo le retour à la liberté, le 29 octobre 2013, des quatre autres. Montant de la transaction : près de 30 millions, soit la somme proposée en vain deux ans plus tôt à Abou Zeid par le même Gadoullet.

 

Alghabass Ag Intalla, président du HCUA. © O. Yempabou pour L'Express
Alghabass Ag Intalla, président du HCUA.
© O. Yempabou pour L’Express

Peut-on à la fois prôner la “restauration de l’intégrité territoriale du Mali” et entraver le déploiement vers le nord de l’armée nationale, si embryonnaire soit-elle ? A ce jeulà, la France court le risque de se voir coincée entre le marteau et l’enclume… ABamako, on lui reproche sa complaisance envers les “enturbannés”, surnom peu flatteur des Touareg, et leurs chimères indépendantistes.

 

Et à Kidal, chez ces mêmes Touareg, on la soupçonne de lâchage. “Paris ne dit pas un mot quand les soldats maliens massacrent nos civils”, accuse un leader du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), dernier avatar du mouvement islamiste touareg Ansar ed-Dine, naguère allié d’Aqmi. “Vos militaires nous comprennent, soupire en écho Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA. Mais pas vos politiciens.Or il n’y aura pas d’issue au Sahel sans solution quant au statut de l’Azawad. Là est l’épicentre de la crise, la mère de toutes les impasses.”

Kidal, laboratoire de tous les périls

Pour” Papa Hollande”, le sauveur tant célébré, cette double peine était-elle fatale ? “Non, objecte un ex-“Africain” du Quai. Il aurait fallu tenir un langage d’extrême fermeté aux deux parties. Signifier sans ambiguïté à l’armée que les exactions devaient cesser. Et aux Touareg que le moment était venu pour Kidal de rentrer dans le giron de la République.” “Au fond, ironise Alghabass Ag Intalla, président du HCUA et fils de l’amenokal – chef coutumier – de la tribu des Ifoghas, la France aura tour à tour amené à Kidal le MNLA, qui n’y était plus, puis les soldats de Bamako, qui n’y ont jamais été.”

Théâtre de la première insurrection touareg du Mali indépendant, en 1963, Kidal demeure le laboratoire de tous les périls, que surveillent la France, mais aussi l’Union européenne, l’Union africaine et la Minusma (mission onusienne).

Chaque concession, fût-elle symbolique, suppose d’intenses pressions. Ainsi, le MNLA, qui confesse son impuissance à ramener la quiétude, promet d’évacuer ce 14 novembre le gouvernorat et le bâtiment de la radiotélévision. De même, la fusion, marchandée des semaines durant à Ouagadougou (Burkina Faso), de trois mouvances autonomistes – le HCUA, le MNLA et les Arabes du MAA- au sein d’un Congrès national pour le salut de l’Azawad passe pour une avancée aux yeux des naïfs.

Pas sûr pour autant que la plateforme commune censée baliser les négociations avec le pouvoir central quant au statut futur de la région survivra aux dissensions déjà patentes. “Du bla-bla !” assène un ponte du Haut Conseil, tandis que le patron en titre du MNLA doute à voix haute de sa capacité personnelle à emporter l’adhésion de sa base ; non sans raison : la jeune garde, réputée radicale, tient ce pacte, passé avec l’ennemi, pour une ” trahison “.

Fragmenté en diable, l’échiquier local plongerait dans la détresse le politologue le plus retors. Qui est qui ? Avec qui? Et jusqu’à quand? Chacun avance masqué. Et tous les dés semblent pipés. Un exemple : rien de plus aisé que de rencontrer un “allié” du MNLA lui imputant à demi-mot le meurtre du tandem de RFI.

Il faut dire, fait troublant, que le chef du commando, un transfuge d’Aqmi nommé Bayes Ag Bakabo, aurait été à son retour en ville, voilà plusieurs mois, présenté au détachement local du dispositif Serval par deux responsables de la sécurité du MNLA, interrogé par un officier du renseignement français puis relâché. Ce que, bien entendu, le secrétaire général Bilal Ag Cherif dément vigoureusement.

Le pourrissement, allié le plus sûr du terrorisme

Tout porte à croire que Ghislaine Dupont et Claude Verlon doivent leur mort atroce – vécue comme une honte ineffaçable au sein de la communauté touareg – à un enlèvement crapuleux perpétré par des “sous-traitants” désireux de monnayer leur butin humain et qui aurait mal tourné. Ont-ils aussi, comme le soutient un praticien chevronné de la galaxie djihadiste, payé de leur vie les “erreurs de gestion de la France à Kidal”?

Deux certitudes. D’abord, le statu quo, autre nom du pourrissement, y serait l’allié le plus sûr du terrorisme. Ensuite, qu’on le veuille ou non, Paris aura du mal à se délester de ce fardeau. “C’est à elle, décrètent en choeur trois chefs touareg, par ailleurs rivaux, qu’incombe la responsabilité d’imposer un règlement. Elle en a le pouvoir.”

Le devoir, sans doute. Le pouvoir, pas sûr. “Kidal est le noeud gordien qu’il faut trancher”, a asséné, le 10 novembre, sur RFI, cheikh Oumar Diarrah. La formule illustre l’étroitesse de la ligne de crête que doit emprunter le Mali nouveau : l’homme qui l’a prononcée est ministre de la Réconciliation.

(1) Rançons. Enquête sur le business des otages, par Dorothée Moisan (Fayard, 2013).
Par Vincent Hugeux, publié le 

 

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Si ce président français ne fait pas attention je vois
    Le retour de Sarkozy au pouvoir en 2016 .
    Sa défaite sera sur le plan nationale
    -la mauvaise gestion de l’économie française;
    – la mauvaise gestion de la ville de kidal sur le
    Plan international .
    Je suis vraiment pessimiste sur sa réélection .

  2. DES NOUVELLES DE ONATE

    Notre ami Onate m’a transmis par mail le courrier ci-dessous, avec pour mission de vous l’adresser sur Maliweb; Je vous en souhaite bonne lecture!

    J’ai eu la chance de naître africain et d’en être fier.
    J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui respectait l’humain sans distinction de couleur de peau, de croyances, de cultures. Chez nous, un enfant blanc ne donnait pas d’ordre à une femme de ménage noire, car il était enfant et elle adulte.
    Chez moi, un chef de famille commence par saluer les personnes qui vivent sous son toit, à commencer par ceux de condition modeste, avant de songer à donner un ordre à qui que ce soi.
    J’ai eu la chance de côtoyer et d’être initié par des Africains qui n’avaient pas de complexe d’infériorité ou de supériorité. Ils existaient, ils avaient une Histoire, une Culture, étaient ouverts aux autres et à la différence, mais ils existaient d’abord par eux-mêmes, donc ils pouvaient apprendre.
    J’ai accepté l’offre, très rarement accordée, d’être initié par celui qui devait être le dernier Grand Maître de nos traditions ancestrales pour l’Afrique de l’Ouest. Initié comme un Africain, pas comme un ethnologue curieux.

    Aujourd’hui homme d’affaires « reconnu » en Occident, je suis pleinement Africain, Initié comme peu d’Africains noirs le sont. Je pratique toujours et dirige régulièrement des cérémonies traditionnelles. Pour les Initiés, je porte la peau, pour les Grands Initiés, je préside les cérémonies du « bois sacré », là où on ne porte plus la peau, ceux qui connaissent comprendront.

    Totalement « moderne » et totalement respectueux de nos cultures ancestrales, j’ai toujours trouvé naturel d’avoir à défendre notre espace culturel : l’Afrique.

    Au niveau des simples citoyens, comme au niveau politique et business international, je défends l’Afrique, et si possible pas comme le blanc « venant de France » qui ne nous comprend pas vraiment et qui donne dans la démagogie en nous qualifiant de toutes les qualités du monde et en excusant tous nos défauts sous prétexte de colonisation, avant de donner dans le reproche et de finir par dire que nous sommes des « arriérés incurables » à mis chemin entre l’animal et l’enfant immature. Je ne défends pas non plus l’Afrique comme le fait souvent beaucoup d’entre nous, en déclarant que nos seuls défauts viennent de la colonisation, comme si les Français expliquaient aujourd’hui leurs tares et leur incapacité à se regarder en face par le fait qu’ils ont été envahis par les Allemands de 1940, les Anglais quelques siècles avant, les Romains ou les Visigots !

    J’essaie juste de rappeler que nous avons une histoire, des cultures, des traditions. Que l’Afrique est un espace de complexité et non un état binaire comme aujourd’hui en Occident. Que nous allons entrer dans la boucle de l’espace mondialisé à notre manière et que l’Afrique surprendra tout le monde (Voir l’industrialisation en cours qui cette fois se fait sans les Occidentaux, sans les Arabes,… malheureusement pas toujours sans les Chinois ; nos nouveaux colons). Je ne cache pas pour autant nos tares : la jalousie, l’envie, la violence lorsque le sang coule… mais en rappelant toujours (ce que j’ai fait sur Maliweb) que l’Afrique ne détient pas le record de violence et de barbarie.

    J’ai toujours du mal avec les noirs complexés qui rejettent tout ce qui n’est pas noir (qui sony aussi détestables que les blancs racistes et nationalistes)… avant de rejeter tout ce qui n’est pas Bambara, Saracolé, Mandingue, Diola,… car le racisme est malheureusement et depuis la nuit des temps, à la base de nos rapports aux autres. Nous nous reconnaissons par la race au lieu de nous reconnaître par la valeur de l’homme. Nous sommes là encore comme les autres peuples du monde, mais nous, nous nous y accrochons. Il faudra bien un jour que l’on arrive à changer notre rapport à l’autre.

    Je suis Africain et ne dois aucune forme de « validation » de mon africanité à quiconque.
    Qui sur ce forum est passé par les initiations par lesquelles je suis passé ? Très peu, très très peu, une toute petite poignée dans toute l’Afrique de l’Ouest. Sans doute aucun sur ce forum.
    Qui défend notre « monde » par l’exemple comme par la démarche ? Les Africains qui pensent détenir « le droit divin » de se dire Africain… parce que noirs, ont-ils une quelconque légitimité ? Ni plus ni moins que moi ! Il est temps que les Africains se reconnaissent enfin par la naissance sur notre terre… comme nous réclamons le droit d’appartenir à la Nation (Française, Allemande, Américaine,…) lorsque nous naissons chez les Occidentaux ! Moi, je suis Africain et ne m’en cache pas… même et surtout quand l’Afrique est mise en cause.

    L’Afrique sera malgré nous, mais ne nous faisons pas trop d’illusion, aucun pays, aucune Nation, aucun continent n’est aujourd’hui capable de vivre seul. Nous pouvons diriger enfin nos destins ou nous laisser aller à nos défauts et laisser les autres (Occidentaux, Arabe, Asiatiques) nous dicter leur vision de nos terres.

    Si nous sommes capables de nous comporter en humains responsables tout est possible… si non, c’est eux qui décideront pour nous. Aujourd’hui, le Mali mais aussi tous les pays voisins sont en grand danger. Soit nous cherchons à gagner cet enjeu si crucial (création d’Etats, d’Institutions et donc de Nations), soit nous allons nous faire balayer car toutes les grandes puissances, à commencer par la Chine, doivent établir de nouvelles « réserves » de ressources pour garantir leur propre existence… et il est toujours plus facile de dominer un faible divisé.

    Aujourd’hui, il est trop facile de nous déstabiliser, on est nous-même acteur de notre propre effondrement (AQMI est venu au Mali parce que l’armée malienne vendait ces armes !!!), que les dirigeants de tous nos états étaient/sont les principaux trafiquants qui ont permis à ses fous dangereux de prospérer…

    Puisque je me bats depuis tant d’années pour que l’image de l’Afrique ne soit pas celle qu’on véhicule dans les médias, pourquoi quitter aujourd’hui le combat ?

    Pas parce que des Français sont morts (ce qui n’est pas acceptable, comme cela ne l’est pas de tous les êtres humains), pas parce que des journalistes sont morts (même si sans eux nous n’aurions que des rumeurs et des racontars), pas à cause de quelques malfaisants complexés (qui inondent de leur morve les forums), mais parce que je n’ai plus envie de lire des immondices à longueur de pages. Parce que ce que je défends c’est la dignité de l’humain, pas la haine gratuite. Parce que mes Parents (géniteurs) comme mes Parents (traditionnels) m’ont appris que les sociétés doivent elles-mêmes nettoyer leur maison pour avoir le droit de s’exprimer en public et donc d’exister.

    Enfin pour ce qui est de faire face, ceux qui me connaissent savent que tant physiquement que mentalement, ils ne m’ont jamais vu reculer. Il ne faut pas confondre dégoût et fuite, je ne suis pas sanogo. Quand l’odeur des excréments est plus forte que celle de l’air et qu’on n’est pas en position de nettoyer la cour… on la quitte !

    Onate (mon nom d’initié)

  3. RESUMONS LA DEVISES DES IRREDENTISTES DE KIDAL POUR LES BONNES VOLONTES, LES PRO-REBELLES TOUAREGS BREF POUR LES NAÏFS :wink:, avec ses “enturbannés MNLA et consorts de Kidal” 😈 :
    * L’Accord signé HIER avec qui que ce soit n’est PLUS VALABLE AUJOURD’HUI :
    * L’Accord signé AUJOURD’HUI avec qui que ce soit ne sera PLUS VALABLE DEMAIN : ET LA FAUTE sera toujours rejetée sur l’AUTRE et surtout la VACHE LAITIERE MALI.
    * L’Accord signé DEMAIN avec qui que ce soit n’est PLUS VALABLE APRES DEMAIN :
    ET LA FAUTE sera toujours rejetée sur l’AUTRE et surtout la VACHE LAITIERE MALI.
    BREF NOS COMPATRIOTES ET PATRIOTES DU NORD DISENT QUE LES SUDISTES SERONT BERNEES PAR SES ACCORDS BIDONS ➡ ❓ ❗

  4. Que gagne vraiment la DGSE avec des gens dont le seul boulot est le trafic d’armes et de drogue? Cela mérite vraiment des investigations? Sûrement que les journalistes de RFI ont perdu parce que des hommes et femmes de la DGSE gagnent quelque chose! Jusqu’où les français accepteront-ils payer! Que la DGSE avoue ce qu’elle gagne avec ces gens? On gagne des métaux précieux avec des miniers, des produits agricoles avec des agriculteurs, mais avec des gens dont l’activité n’est pas clairement définie, avouons que c’est suspect! Peut-être que demain c’est les journalistes de Libération, du Monde ou du Canard Enchaîné qui verseront leur sang pour qu’un groupuscule continue de profiter du commerce d’armes et de drogue???

Comments are closed.