Mali : Une opposition affaiblie, désorganisée et sans stratégie

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Elle manque de visage, de cohésion et de stratégie. Depuis l’année 2013 où IBK a pris le pouvoir, l’opposition malienne manque d’objectivité, roulant de sorte que le nouveau Chef ne puise pas réussir ses projets.

En dehors de son projet de révision de la constitution stoppé, IBK a tout réussit, aux nez et à la barbe d’une hypothétique opposition qui refuse de lever la tête et de s’organiser, afin d’être l’alternative au régime du « Mali d’abord ».

Durant tout le mois de Décembre 2017, il n’y a pas eu un seul week-end où l’on n’a pas annoncé de rencontres co-organisées par l’URD et le PARENA. Plus on s’approchait de la date fatidique, et plus elle était repoussée. De report en report, cette rencontre n’a jamais eu lieu. L’opposition résiduelle s’organise-t-elle en catimini pour tenir cette promesse ? Difficile de le confirmer. Ce visage d’une formation politique amorphe, désorganisée et sans stratégies présenté par l’URD et le PARENA, est celui de l’opposition malienne toute entière.

Depuis janvier 2018, on ne voit rien faire réellement face à IBK. Rien en dehors du meeting du général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly, contraint à l’opposition, après  s’être estimé mis à l’écart dans la gestion des affaires, qui s’agite et organise quelques actions pour saboter les initiatives du pouvoir. En clair, on ne voit réellement rien de concret s’organiser pour contrer la grande machine de la majorité présidentielle composée de tous les grands partis membres de la Coordination de la Majorité Présidentielle (CMP).

La première faiblesse de cette opposition, c’est qu’elle manque de visage. Il est aujourd’hui difficile de désigner le leader politique qui agit ou s’organise pour être une alternative crédible au pouvoir du « Mali d’abord » la rupture. À par vilipender le Mali sur le plateau des chaînes internationales, Soumaïla Cissé vit presque en casanier.

Bien qu’un peu détesté et critiqué pour ses propos sur la situation du Mali, il reste un redoutable fighter politique qui manque de cadre pour vraiment éclore.

Propulsé sur la scène politique, Moussa Sinko Coulibaly semble se cacher depuis qu’il a quitté son poste de Dg de l’École de Maintien de la Paix. On l’a vu une seule fois sous les feux de la rampe, tenir un meeting. Quid de l’opposition ?

En tous cas Moussa Sinko Coulibaly travaille en sous marin et bien que ses actions ne soient pas visibles sur le terrain, il influence beaucoup de décisions et actions de l’opposition, alors que les leaders des partis de l’opposition sont toujours oisifs sur le plan politique. Aucune entente n’est pour le moment envisagée entre Soumi et Sinko, ces hommes étant distants les uns des autres à cause des histoires du passé pendant que l’ex-junte de Kati était aux affaires.

En dehors de ses difficultés d’organisation, l’opposition doit surmonter deux handicaps. Le premier est le manque de moyens. Actuellement, personne ne se dégage pour financer les actions de l’opposition. Cette situation limite beaucoup la détermination des rares hommes politiques qui ont décidé, courageusement, de faire face à IBK.

En entendant, l’opposition malienne manque de stratégie et de moyens pour sa politique.

Jean Pierre James

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10 COMMENTAIRES

  1. IBK n’est qu’un gardé à vue des français . Il n’est rien et ne peut rien sans les français . Il fait la honte du malien.

    • Notre souhait c’est de voir IBK partir de la plus belle manière . Battu, reconnaît les résultats de l’élection présidentielle . C’est après que le compte à rebours va commencer.

  2. Quand on a pris l’argent pour ecrire n ‘importe quoi on est oblige de signer sous in nom d’emprunt n’est ce pas M. James ?? Cest fini pour Koro Whisky en 2018 il fait ses bagage lui Karim et la famille dabord 🙂 🙂

  3. Merci M. le Journaliste , votre constat est pertinent. L’opposition est divisee, alors que tous savent que seul, il est impossible de remporter face a IBK qui a des atouts: il est au pouvoir, dispose de l’administration civile, militaire et securitaire. Sans oublier d’autres moyens colosaux a sa disposition. Certes il n’a rien fait pendant son quinquennat, mais a ce rythme , il faut craindre le pire: la reelection d’IBK. Qui est la fin de l’unite du Mali. Je me demande comment l’opposition a moins de 6 mois de la presidentielle ne parvient pas a organiser au tour de l’essentiel. En Afrique francophone , les opposants arrivent difficilement a se faire elire, parce que chacun cherche a etre le President de la Republique, meme sachant bien que tous ne pourront pas occuper le seul fauteuil. Aujourd’hui l’urgent au Mali, c’est comment se debarasser d’IBK qui a demerite . Personne ne veut mouiller le maillot pour sortir le pays de la crise. Celui qui est la n’a pu le faire, les autres doivent conjuguer les efforts pour sortir le pays du trou. Mais hélas ! Encore hélas !

    • Ce que je vois dans cette opposition, tous les leaders (Soumaila, MODIBO , Tiebile, MARIKO , DRAMANE DEMBELE , Kalfa SANOGO et meme les independants comme Hamadoun TOURE etc…), doivent soutenir le Gl MOUSSA Sinko COULIBALY , qui est aujourd’hui le plus credible pour l’Altenance dont le Mali a besoin. Avec ce jeune Gl, ils seront associes a la gestion des affaires du pays, apres on vera la suite. Le peuple n’a plus confiance aux acteurs du mouvement democratique.

      • La reelection d’IBK signifie la fin du Mali. Notre pays sera divise en plusieurs micros Etats qui seront des sanctuaires pour les terroristes et autres. IBK est soumis , il ne peut rien face a la France qui est la protectrice de la CMA.

        • S’ils ( les leaders de l’opposition), sont victimes d’arbitraire prochainement personne n’aura pitié d’eux parce qu’ils refusent de s’entendre sur l’essentiel (chasser IBK du pouvoir) par les moyens appropriés (les urnes). Les discours ne suffisent pas , il faut la congugaison de tous les efforts pour chasser IBK du pouvoir. IBK n’est pas la solution , il est le probleme .

          • La bataille sera rude, cette fois ci , il n’y aura pas de pardon, encore moins de pitié . Ceux qui veulent se servir du peuple doivent se chercher, sinon ils seront manger par le peuple.

  4. Vous pouvez continuer à écrire ses chiffons pour gagner votre pain avec I.B.K.
    Mais le Peuple est témoin de cette gestion calamiteuse de la Nation tant sur le plan économique que socio-sécuritaire.
    C’est ce peuple qui se chargera de mettre dehors I.B.K avec les élections de 2018. Attendons de voir ou “Wait and See” selon les anglais.

  5. Ces salopards d’apatrides assoiffés de pouvoir ce sont fait à l’évidence qu’aucun d’eux n’arrive à la cheville du président IBK et veulent s’unir pour espérer détrôner le Mande Massa. Ce que ces journaleux ne disent pas aux gens c’est que toutes les démarches dans ce sens ont échoué. L’alternance ne sera pas pour cette année mais pour 2023 mais beaucoup de ces assoiffés de pouvoir seront hors circuit. Tant mieux pour le Mali. Le président IBK est sûr de sa force. Que les diables s’unissent ou pas les élections de cette années sont d’ores et déjà gagnées par le président IBK en un seul tour.

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