Mali : nouvelle étape vers le retour à un régime civil

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Blaise Compaoré, le médiateur burkinabè, va définir avec les représentants maliens les modalités de la transition.

Deux jours après l’investiture du président par intérim, Dioncounda Traoré, la classe politique malienne doit rencontrer les putschistes du 22 mars, sous l’égide du chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, le médiateur de la Cédéao dans la crise malienne. La rencontre a lieu ce samedi 14 avril à Ouagadougou. Au programme des discussions : la formation d’un gouvernement et l’organisation d’élections.

 

Depuis quelques jours, chaque camp peaufine ses propositions et ses arguments pour des négociations qui s’annoncent très dures. Pour une bonne partie de la classe politique, la junte doit retourner dans ses casernes et se consacrer à la reconquête du nord du pays.

Pourtant l’article 8 de l’accord-cadre stipule qu’il appartient au CNRDRE, Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat de mettre en oeuvre l’accord, sous l’égide du médiateur et avec l’appui de la communauté internationale.

Autre clarification que devrait apporter le président Blaise Compaoré : les pleins pouvoirs conférés au Premier ministre de transition qui est également, selon l’article 6 de l’accord, le chef du gouvernement. De quels pouvoirs disposerait alors Dioncounda Traoré, le président de la République par intérim?

Autre dossier également au menu de ce rendez-vous : les «modalités» de la transition, dont la durée reste inconnue. Les uns souhaitent qu’elle soit la plus courte possible, moins d’un an, alors que d’autres plaident pour un minimum de quatorze mois, en référence à la transition de 1990 où le pays était en guerre.

Restent enfin la désignation d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement d’union nationale. Il est sûr qu’aucun des prétendants à la prochaine élection présidentielle ne souhaite ni la diriger ni y participer.

Difficulté sur le plan humanitaire

La conquête du nord du pays par la rébellion a provoqué de nouveaux mouvements de populations dans les pays voisins.

Aujourd’hui, ils seraient plus de 141 000 Maliens à y avoir trouvé refuge d’après les derniers chiffres publiés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Selon l’agence onusienne, depuis la prise de contrôle de la ville de Gao par les rebelles, le nombre de réfugiés qui arrivent quotidiennement dans la région de Fassala en Mauritanie a plus que doubler.

Dans cette zone, l’aide humanitaire s’était améliorée en début de mois mais restait en deçà des normes minimales. Au Burkina Faso, les flux ont également été revus à la hausse et la question de l’approvisionnement en eau potable reste une urgence.
Au Niger, la masse des nouveaux arrivants est plus modérée. Là aussi, l’action des ONG se poursuit mais reste limitée.

Si les réponses humanitaires aux difficultés des populations ayant trouvé refuge dans les pays voisins semblent encore insuffisantes, la situation des déplacés de l’intérieur est encore plus grave, notamment dans le Nord.

Selon Remi Dourlot, le chargé d’information d’OCHA pour l’Afrique de l’Ouest, le climat d’insécurité dans la région entrave l’acheminement de l’aide à ceux qui en ont le plus besoin. Cette semaine, la Commission européenne a mis en garde contre le risque d’une catastrophe humanitaire majeure et appelé à l’ouverture d’un corridor pour permettre des approvisionnements en nourriture et en médicaments.

Doumbia Mama Kouaté, présidente de «femmes.net», -le réseau de communication des femmes africaines-, la région a été dévastée, pillée par les rebelles et les différents groupes armés qui contrôlent cette partie du pays. Livrée à elle-même, la population vit dans une totale insécurité en particulier les femmes, victimes de viols et de multiples exactions. Face à cette situation, Doumbia Mama Kouaté appelle à la mobilisation de la communauté internationale.

Doumbia Mama Kouaté

Présidente du site «femmes.net»

Nous informons en ce moment le monde entier à travers nos réseaux sociaux pour dire ce qui se passe réellement. Pour dénoncer les violences que subissent les femmes maliennes dans le Nord. Quand il y a des conflits, des guerres, ce sont toujours les femmes qui se sont les plus grandes victimes.

Difficulté de mouvement

Dans le nord du Niger à Agadez, les contrôles de police se font de plus en plus rigoureux. Contrôle d’identité des passagers, à l’arrivée, mais aussi de leurs bagages. Des mesures qui s’expliquent par les menaces (Aqmi et rébellion) auxquelles sont confrontés certains pays du Sahel. Pour l’instant, à Agadez, les voyageurs se plaignent de ces contrôles de plus en plus pénibles.

Durcissement de contrôle à l’entrée d’Agadez

Reportage

Les policiers procèdent à des fouilles systématiques des personnes, de tous les bagages, et coffres des voitures. Et nous, nous n’avons pas le droit de dire un mot.

 

RFI

samedi 14 avril 2012

 

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26 COMMENTAIRES

  1. il faut pas vole la face sanogo vien de agravee la situation sans porte des solution concrete je ss ni pour att ni pour sanogo je ss pour le mali regardons la situation actuellement qu’on vie.pour les bon entendeur

  2. Dioncounda Traoré a pris le décision de donner un nouveau nom à ce qui reste du Mali , desormais il faut l’appeler LE TITANIC :mrgreen: :mrgreen:

  3. Chers Freres, j’estime que le probleme ne vient pas de Sanogo si non de la classe politique toute entiere. Il n’y a aucun pays du monde qui soit geré par un regime democratique qui n’ait pas d’opposition. Or au Mali le gouvernement et l’opposition etaient la meme. Rien qu’à voir le role de notre assemblée nationale on se rend compte que nous etions dans une democratie deguisée, pire qu’une dictature parcequ’au moins dans une dictature tout le monde sait à quoi s’en tenir.

  4. ou sont passé tout les grands de ce pays ? POUR qu’on tourne en rond a négocier du pouvoir et oublier que le pays est en guerre je crois que militaires et autre sont tous assoiffé de pouvoir donc l’heure set venue pour les maliens de la diaspora de prendre les choses en main

  5. adma doit faire attention pour leur maudit intèrêt personnel,après 40 jours le president par l interum doit partir,sinon les peuples et cnrdre sont là pour l’ordre public.

  6. CHERS FRERES ET SOEURS MALIENS LHEURE NE PAS A LA POSITIONEMENT POUR UN TEL CE PLUTOT A LA SOLIDARITE NATIONALE A L UNITE NATIONALE AUX PATRIOTISME DANS LE SENS LE PLUS LARGES
    LE MALI ETAIT EN DESORDRE APRES LE COUP D ETAT SA CE NORMALISE PETIT APETIT
    UN CONSEIL AUX FUTURE DIRIGEANTS DU MALI
    SACHEZ QUE L HISTOIRE A DONNER RAISON AUX PEUPLES MALIENS
    TRAITAIENT VOS SUJETS AVEC DOUCEUR ET COMPATICENCE

  7. je penes que vous faites erreur pour Sanogo, c’est l’ingratitude des gens comme vous qui a mis le Mali dans de pareil situation.
    La junte va rester jusq’a la fin de la guerre du nord et aussi a l’election presidentielle. VIVE SANOGO, VIVE LA JUNTE, VIVE LE MALI

      • Un peu de modération dans votre langage! Vous êtes loin du pays, alors ne jugez pas sans avoir suffisamment d’informations! La situation au Mali était telle que le coup d’état a été globalement bien accueilli, non pas qu’on soit pour ou contre, mais parce que beaucoup d’entre nous ne voyions pas comment sortir de la crise.

        • Il ne s’agit pas d’être loin ou proche pour voir le mal, il n’était pas le seul à ne pas aimer le régime de ATT mais qu’est ce qu’il nous à améner à la place.

          • Mr MOMO, on ne peut pas dire que Sanogo ne nous rien amené d’autant plus qu’il a sauvé le mali de la guillotine.
            Que tout le monde sache les rebelles seraient là où ils sont actuellement, meme si Sanogo n’avait pas fait ce coup d’etat.
            ATT le sait lui meme et il se rejouit de le vivre comme ça, et il poura meme se consoler en se disant que je ne suis pas entirement responsable de cette avancée tant rapide de mes amis rebelles.
            Merci

        • Le coup d’état ne peut être bien accueilli car il a mis un coup d’arrêt à la démocratie malienne. La majorité s’est abstenu de manisfester de crainte des represailles des militaires du pouvoir du moment parce qu’ils avaient des armes. Sinon les maliens, dans leur majorité désapprouvent le coup d’état.

          • les conséquences de ce coup d’État débile sont la,a moins de 2 semaines le Mali est perdu plus de la moitié de son territoire
            Une précise pour les abrutis
            on fait jamais un coup d’État ou même une élection quand le pays est en guerre
            sinon c’est effondrement assuré c’est ce que nous avons assistons

          • Mon cher l’Homme: C’est vrai que l’on doit pas en aucune manière cautionner un coup d’etat.
            Mais y’avait-il une democratie au Mali? En lieu de democratie il’n’y avait que l’anarchie, la corruption et le nepotisme.
            Ceux qui ont reellement desaprouvé ce coup de force ce sont ces politiciens qui se voyaient dejà au Palais de Koulouba.
            Merci

      • Desoler mon frere si tu n’a plus la chance d’avoir de l’argent facile. Les pauvres ont beaucoup souvfferent laisse les jouir unpeut du denier public. Le Mali est pour plus de 14 millions de personnes et non pour quelleques dizaines de personnes.

  8. En cas d’envoi de troupe au nord du mali ce qui doit être le cas inchALLAH, je serais très dessus si je ne vois pas ce soit disant capitaine Sanogo devant le troupe, il a fait subir au pays la plus grande humiliation de son histoire jamais la rébellion n’a pu occuper le pays comme ça depuis des décennies mais en moins de deux semaines sous son égide voila que les islamistes imposent leur lois à la population septentrionale.
    Une chose est sûre n’attendons pas une aide extérieure pour agir, si elle nous vient, ça sera la bienvenue mais ne l’attendons pas

    • c`est Amadou toumani toure qui humilie et vendu ton mali et sanogo.la guerre ne se preparer pas a un seul jour .

      • Bien que je n’aimais pas le régime de ATT mais il n’a pas livré le nord du pays aux rebelles en une semaine, et surtout en disant aux militaires de se repliés.
        Un pays souverain avec toute son armée à les 2/3 de sa superficie occupée par un groupuscule. Voila la ou on est avec le soit disant capitaine

  9. juste le temps pour l’histoire de juger ce sanogo inconscient.Mème 50 ans après.Il pense qu’il a ramassè le Mali sur les ordures .Laissez-le avec ses bètises il le verra bientòt.Que Dieu sauve le Mali .Amen.

  10. Je me suis egosille pendant des jours et des jours ici mais maintenat je suis de plus en plus sceptique. Malgre le discours en trompe-loeil du president interimaire, je ne vois pas de volonte reelle de reprendre la situation en mains. Ce que je vois, c’est un pays otage de quelques militaires qui n’ont rien d’autre en tete que de s’installer durablement au pouvoir malgre leur profession de foi et a qui on vient de donner l’occasion de le faire legalement en creant un vide institutionnel au bout des 40 jours.
    Si l’ordre constitutionnel est retabli, pourquoi est-ce que ces putchistes sont encore la et doivent jouer un role? Pourquoi est-ce que c’est Blaise Compaore qui va contribuer a designer un premier ministre et avoir son mot a dire sur la composition du gouvernement malien? Du jamais vu dans l’histoire. Les Maliens ne sont-ils pas majeurs pour regler leurs problemes entre eux et designer eux-memes leur gouvernement? Pourquoi a-t-on besoin de Blaise pour cela?
    Est-ce la constitution du mali, les Maliens et leurs juristes qui doivent resoudre les questions institutionnelles au Mali ou bien un »accord-cadre » concocte entre des etrangers, des militaires et quelques politiciens? Est-ce cet accord-cadre qui regit desormais le Mali? A-t-on mis de cote la constitution?
    Et pendant ce temps ils n’y a meme pas un debut de reflexion sur la facon de regler le probleme du Nord. Les gens continuent leurs bavardages, leurs tiraillements et leurs enfantillages sans fin. Ce coup d’Etat a ete la veritable catastrophe pour le Mali et les gens qui l’ont mene travaillent clairement contre les interets de ce pays et a faire gagner le plus de temps possible aux ennemis du Mali pour consolider leurs positions. Que Dieu sauve le Mali.

  11. Le temps est venu de dire à Sanogo et ses acolytes qu’ils ne peuvent pas diriger le Mali. Leur place est au front, dans les casernes et non dans les ministères! Stop à cette culture de mediocrité, de nepotisme et d’incompétence!

    • thats true but sanogo cannot leave mali entre les mains des imcompetents politiciens qui ont tous contribuer a detruire,voler et humilier le mali pendant les 10 ans du faux general Amadou toure

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