Mali: le nouveau gouvernement formé, le ministre de la Réconciliation remplacé

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Cheick Oumar Diarrah - nouveau gouvernement
Cheick Oumar Diarrah, ministre malien de la Rrconciliation nationale et du Developpement des régions du nord.

Le nouveau Premier ministre du Mali, Moussa Mara, a formé son gouvernement, dans lequel ne figure plus le ministre sortant de la Réconciliation, remplacé par l’ex-chef de la diplomatie, selon un décret présidentiel lu vendredi soir sur la télévision publique.

 

Dans ce nouveau gouvernement composé au total de 31 ministres – contre 35 dans l’équipe précédente – Zahabi Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali), est ministre de la Réconciliation, en remplacement de Cheick Oumar Diarrah, qui quitte le gouvernement. M. Ould Sidy Mohamed est remplacé au ministère des Affaires étrangères par Abdoulaye Diop, un diplomate.

 

Huit personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement qui compte huit femmes.
Plusieurs ministres de la précédente équipe conservent cependant leur portefeuille dans le nouveau cabinet qui a pour particularité de ne compter aucun ministre délégué.

Parmi les principaux reconduits, figurent Mohamed Ali Bathily (Justice), Soumeylou Boubèye Maïga (Défense), Sada Samaké (Intérieur et Sécurité) et Mme Bouaré Fily Sissoko (Economie et Finances).
D’autres ministres ont été remerciés, dont Moussa Sinko Coulibaly, qui fut ministre durant la transition et avait été reconduit dans le gouvernement comme ministre de l’Administration territoriale après l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta. M. Coulibaly est remplacé par Cheikna Seydi Ahmadi Diawara qui dirige le nouveau ministère de l’Aménagement du territoire, de la Planification et de la Population.

 

Autres partants: Ousmane Ag Rhissa (ex-Environnement) et Abdoulaye Koumaré (ex-Equipement et Transport), un militaire qui, comme Sinko Coulibaly, fut aussi ministre durant la transition. Mountaga Tall, chef du parti Comité national d’initiative pour le développement (CNID), fait une entrée remarquée dans le gouvernement comme ministre de l’Enseignement supérieur tandis que Ousmane Sy, un ex-ministre sous le régime du président Alpha Konaré (2002-2012) est nommé ministre de la Décentralisation.

 

Les ministres chargés des Sports et de l’Economie numérique ont de nouveaux chefs qui sont respectivement Housseïnou (bien H. selon la liste officielle) Amion Guindo, candidat battu à la présidentielle de 2013, et Mahamadou Camara, jusqu’alors directeur de cabinet du président Keïta.

La formation de ce nouveau gouvernement a lieu six jours après la nomination de Moussa Mara, qui s’est fixé plusieurs priorités dont la sécurité et la réconciliation, essentielles pour son pays qui sort d’une longue crise. “La sécurité de l’ensemble des Maliens là où ils se trouvent et sur l’ensemble du territoire national”, est prioritaire, avait affirmé M. Mara mercredi, lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Oumar Tatam Ly.
M. Mara a été nommé Premier ministre le 5 avril peu après la démission de M. Ly, qui fut Premier ministre pendant un peu plus de sept mois. Dans sa lettre de démission dont l’AFP a obtenu une copie, M. Ly évoquait des “dysfonctionnements” et “insuffisances (…) dans la marche du gouvernement” qui réduisaient sa capacité d’action.

 
Le Mali a connu une profonde crise politico-militaire de 18 mois qui a commencé en janvier 2012, marquée par une offensive de rebelles touareg, un coup d’État et la prise de contrôle des régions du nord du pays par divers groupes armés dont des jihadistes liés à Al-Qaïda.

 

Ces jihadistes, qui avaient fini par prendre l’ascendant sur leurs ex-alliés sur le terrain, ont été chassés des grandes villes du Nord à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Ils demeurent cependant actifs dans ces vastes zones, où ils commettent des attaques à intervalles réguliers.
str-mrb/cs/abl 

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14 COMMENTAIRES

  1. Sambou-le-raciste, ca faisait belle lurette, comment ca va au foyer Bara de Paris? De toutes les facons c’est une erreur politique grave et un serieux manque de citoyennete que de ramener un politicien en decomposition comme Mountaga Tall quelqu’un qui a ete rejette par l’electorat national aux presidentielles et l’electorat de Segou a la deputation, comme Ministre dans un domaine important ou il ne connait absolument rien. C’est se moquer des electeurs maliens, mais IBK va payer un prix de ses erreurs graves et sa politique de « ma famille d’abord ». Tout ce qui manque maintenant c’est de nommer Barou le fou Mariko comme Ministre du desordre et de la pagaille. IBK est un apatride amateur en politique malheureusement pour le Mali.

  2. L’âge ne doit pas être un indicateur de réussite de ce gouvernement piloté par un jeune et dynamique leader qui a su montrer ses capacités nonobstant les barrières. Donc faisons lui confiance il saura managé cette équipe certes ancienne mais quelque part jeune et compétente pour relever les grands défis. Bonne chance PM Moussa MARA vous réussirez.

  3. je suis déçu par rapport à la formation de se gouvernement car je ne peut pas comprendre q’on peut nommé un premier ministre jeune et compétant et lui faire entouré de vieux compromettant alors Mr Mara il faut faire attention vs ètes piégé par IBK

  4. A veilleur saharien
    Où mettez vous Aghatam? Il y a toujours eu au moins un targui durant presque les 10 années de att.

  5. Zahabi va réconcilier qui? Quand tout le monde sait qu’il ne peut même pas réunir les arabes a plus forte raison les autres communauté ( touaregs et sonraihs ) 😳 😆 😆 😳 😳

  6. IBK et Moussa MARA ont raté l’occasion historico-politique et géostratégique nationale de réhabiliter Zéidane ag-Sidi-Lamine (ex-SG de la Réconciliation) que le DIARRAH a chassé; en tout état de cause, il aurait fallu mettre cet inoxydable touareg hyper nationaliste et expert en la question à la place de ce “catcheur éclopé” qui n’entendait rien aux questions difficiles du Nord Mali. Si c’était au temps de GMT, la chose allait se passer, lui qui aime bien les contradictions.

    Aussi, je déplore qu’il n’y ait plus de ministre u Tamasheq au Gouvernement, le seul arabe ZAHABI qui ne fera que promouvoir le leadership maure aux dépends des touaregs – en prolongeant la discrimination des touaregs par ATT lors de son dernier mandat – ne saurait combler le vide de représentation ethnosociale communautaire “touareg” au moment où on cherche à réconcilier toutes les communautés du Nord; en tout état de cause, un équilibre du ratio arabe-touareg au Gouvernement est l’une des pratiques politiques des précédents gouvernements de la 1ière (Modibo KEITA), de la 2ième république (GMT)et de la première moitié de la gouvernance de la 3ième (ATT).

    Sincèrement

    • Tout à fait d’accord pour votre analyse. En ces moments de crise du nord, non seulement je m’attendais à Zeïdane dans le gouvernement, mais aussi Imbarkawane. Voilà des figures nationalistes incontestables qui en ces moments ci peuvent et doivent donner le maximum pour le retour de la paix au nord du pays.
      Dommage qu’on pilote à vu avec des anciens sortis du formol.

    • Oui mes frères j’avoue que votre analyse est sensée.Mais comme vous l’avez dit,ces personnalités dont vous parlez feront tout ce qu’ils peuvent où qu’ils soient,même s’ils n sont pas dans le gouvernement car le travail qu’ils font est un travail de patriote qui prouve leur amour pour ce pays.Même si je reconnais que le fait de les introduire dans le gouvernement donnerait plus d’empileur à leurs efforts mais je crois en leur sympathie envers le Mali.
      En attendant,au nom de ma propre personne et tous les maliens je leur dit merci pour ce qu’ils font.Que bon Dieu les garde et les récompense comme lui seul sait le faire.

      • AHAR, un forumiste anonyme (touareg), a dit sur un autre forum de ce jour et relativement au même thème, en commentant la composition du nouveau gouvernement de Moussa MARA (promus par IBK au poste de Premier Ministre), peu avant qu’il soit PM, au plus profond de cette grave crise malienne, écrivait, je cite AHAR qui cite Moussa Mara:

        ” Nos compatriotes qui écoutent beaucoup leur cœur en ce moment devraient se dire que la résolution de cette grave crise appelle de notre part une grande capacité de dépassement de nos douleurs légitimes, une bonne dose de patience et une profonde aptitude à mettre la raison au-dessus de la passion…….»

        Et Ahar de commenter : « Ces propos d’un homme politique dits au moment où l’opinion nationale galvanisée par un silence assourdissant des dirigeants de l’époque était prête à saisir toute sorte de scénarios apocalyptiques est une preuve – s’il en faut – de sa lucidité et même un rayon de soleil dans les ténèbres du moment.

        « Le bon choix des hommes, le courage politique d’aller à la confrontation positive et la priorisation des options à conduire seront une partie essentielle des critères pour éviter au pays les travers passés.

        « Nous savons que le PM ne sera pas aussi libre de ses mouvements que nous le souhaitions et que ce sont toujours les petits arrangements de complaisance qui finissent par déliter les meilleures intentions. »

        Pour ma part, je dénonce, ici et maintenant, le choix douteux et pas heureux du ministre en charge de la Réconciliation Nationale en la personne de Zahabi, un maure qui « traine des casseroles » de la rébellion des années 90 et qui est velléitaire en ce que, sous couvert de l’infiltration du pouvoir RPM par les mercantiles arabes narcotrafiquants sahariens, en prolongement du pouvoir « cocaïnisé » d’ATT, de tenir l’agenda caché, sinon le flambeau déjà en flammes, de faire la promotion du leadership arabe dans la région de Tombouctou pour, moins pour des raisons de saine politique que de pouvoir perpétuer la filière cocaïne et trafics sahariens par les milices arabes interposées non « sevrées », au détriment des touaregs qui n’aspirent qu’à la paix et à la concorde inter communautaire.

        En fait, Zahabi qui fait partie du problème du Nord Mali – au nom du sacrosaint principe de « conflit d’intérêt » – est naturellement disqualifié au poste de ministre en charge de la Réconciliation Nationale, la « solution » du problème du Nord Mali.

        Sincèrement

  7. CNID=Congrès national d’initiative démocratique oubien ça a changé entre-temps? 🙄 🙄

    • Sambou-le-raciste, ca faisait belle lurette, comment ca va au foyer Bara de Paris? De toutes les facons c’est une erreur politique grave et un serieux manque de citoyennete que de ramener un politicien en decomposition comme Mountaga Tall, quelqu’un qui a ete rejette par l’electorat national aux presidentielles et l’electorat de Segou a la deputation, comme Ministre dans un domaine important ou il ne connait absolument rien. C’est se moquer des electeurs maliens, mais IBK va payer un prix de ses erreurs graves et sa politique de “ma famille d’abord”. Tout ce qui manque maintenant c’est de nommer Barou le fou Mariko comme Ministre du desordre et de la pagaille. IBK est un apatride amateur en politique malheureusement pour le Mali.

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