Le peuple n’a pas compris qu’une nation se construit à partir d’une vision incarnée par des hommes. Ces hommes sont formés depuis l’âge frais dans les écoles et dans les universités. Notre pays a renoncé à ce principe depuis plus de 25 ans en optant pour un bricolage institutionnel, administratif et même politique.
La vie politique est ainsi devenue une scène théâtrale où les différents acteurs (les politiques et les électeurs) se font des jeux de démagogie et d’hypocrisie.
Les questions fondamentales qui restent l’héritage global d’un parti politique ou d’un homme politique ne se pose pas. C’est tout simplement, parce que le parti politique n’est pas un idéal commun. Il n’est ni démocratique et encore moins distributif. C’est un seul homme qui incarne le parti politique et les autres le suivent pour leur intérêt. C’est lorsque la vision fait défaut dans un système global que les intérêts individuels prennent la relève. Telle est l’image qu’on peut donner à la classe politique Malienne des décennies passées.
Le développement a été anéanti à la source (l’éducation), d’où l’inertie dans les institutions par manque de compétences sociales et techniques.
Le vrai projet politique, celui du développement durable du Mali n’est autre que la formation de la jeunesse. Voilà pourquoi, une vision concrète est nécessaire pour cette couche.
Correspondance particulière
