Mali-Maroc : Une longue histoire … d’amitié

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Le roi du Maroc Mohammed VI a été accueilli par le président IBK à son arrivée au Mali
Le roi du Maroc Mohammed VI a été accueilli par le président IBK à son arrivée au Mali, ce mardi 18 février.
REUTERS/Joe Penney

Les relations entre le Mali et le Maroc remontent très loin dans le temps, mais de 1960 à nos jours, près d’une trentaine d’instruments juridiques régissent les relations de coopération entre les deux pays dans divers domaines. L’accord portant création de la Grande commission mixte de coopération entre la République du Mali et le Royaume du Maroc a été signé le 17 octobre 1987 à Rabat.

 

 

Lors de la 3ème session de la Grande commission mixte tenue à Rabat, les deux parties ont convenues  de

dynamiser les volets de coopération identifiés lors de la précédente  session. A cet effet la partie marocaine a soumis un projet d’accord de jumelage  entre les  différentes chambres de commerce. Elle a également soumis à la partie malienne un projet de mémorandum d’entente couvrant un large éventail de secteur de coopération industrielle.

Dans la perspective de promouvoir les échanges commerciaux et les investissements, les  deux parties ont réaffirmé leur volonté  de finaliser dans les meilleurs délais le projet de convention de non double imposition et le projet d’accord en matière d’encouragement et de protection réciproque des investissements soumis par le Maroc. Les relations de coopération dans le domaine économique couvrent  essentiellement les échanges commerciaux et les banques. La coopération bancaire est un secteur très dynamique, à travers la participation du Maroc dans les capitaux de la BDM SA et le rachat de la BIM SA par le groupe Attijariwafa Bank.

 

Coopération culturelle et scientifique

Des voyages d’études  ont été organisés par le ministère de l’Artisanat et du Tourisme. On peut également noter la tenue au Mali  en 2004 des journées touristiques du  Maroc. Une délégation  marocaine a  participé au Forum international du tourisme solidaire (FITS)  et au Salon  internationale  du tourisme (SITOUR) organisés  à Bamako en 2008. Des artisans maliens pourraient être formés dans les domaines des textiles, des peaux et cuirs au Maroc.

Au cours de la 3ème session de la Grande commission mixte, les deux parties ont passé en revue la coopération culturelle et scientifique. Dans le domaine de la coopération inter- universitaire, les Doyens de la Faculté des sciences et techniques et de la Faculté de médecine ont effectué des visites au Maroc. Au cours de ces visites, ils ont sollicité l’intensification des relations de coopération ainsi que des appuis pédagogiques,  des formations, le jumelage entre universités, les missions scientifiques et universitaires.

Au titre de l’année académique 2009-2010,  le Maroc a accordé 50 bourses au Mali. Le même quota a été reconduit au titre de l’année 2010-2011. Ce quota a été doublé en 2012-2013, passant de 50 à 100 bourses d’études. Dans le cadre de la formation professionnelle, le royaume du Maroc  a offert au Mali au titre de l’année 2010 plusieurs bourses de stage et de perfectionnement.

 

Mines – eau – énergie

Une coopération fructueuse existe dans le domaine de la recherche  minière se traduisant par l’acquisition  par les groupes miniers marocains de permis  de recherche  et d’exploitation de gisements  d’or et de minerais associés au Mali.

Le Mali  a, au cours de la précédente session de la Commission mixte, réitéré sa demande de coopération avec  l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour l’exploitation des phosphates de Tilemsi. Une délégation conduite par le ministre des Mines a participé à la 4ème réunion des ministres chargés des Mines et de l’Energie de la Communauté des Etats sahélo sahariens (CEN-SAD) tenue à Rabat du 2 au 4 décembre 2009.

Le Maroc et le Mali entretiennent d’excellentes relations mais le développement de la coopération entre les deux pays demeure en deçà des attentes. Il résulte qu’après évaluation des recommandations et décisions des trois dernières sessions de la Grande commission mixte de coopération, un nombre important de points retenus n’ont pas connu d’exécution.

Pour imprimer une nouvelle dynamique aux relations de coopération entre les deux pays, il convient de recentrer les axes de coopération en ciblant des projets concrets susceptibles d’être réalisés à court ou moyen terme d’une part. Et de l’autre,  institutionnaliser un outil souple de suivi des recommandations : le Comité de suivi de la coopération Mali-Maroc.

 

Soumaïla T. Diarra

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Le Maroc il est important pour le Mali. Mais il faut que IBK passe au concret… qu’ils signent des accords de cooperation (militaire, economique) entre le Mali et le Maroc…l’erreur de visiter l’Algerie ne doit plus se repeter…on ne peut pas avoir besoin d’un pays qui n’a jamais servi notre interet…jamais et nulle part! Que est ce que l’Algerie a jamais fait pour le Mali? Absolument rien! La preuve en est qu’en pleine guerre le Mali demande a l’Algerie une aide de ravitaillement des ses soldats etrangles a l’extreme nord…elle dit niet…il q fallu que les USA envoyent des avions depuis Texas pour larguer des vivires a nos soldats asieges. Cela montre quel genre de relation nous avons avec l’Algerie, un pays que le Mali n’a seulement pas donner soutenu dans ses luttes anticolonialiste mais aussi politiquement partout, y compris au detriment du Maroc. Donc, jusqu’ou le Mali ira avec un voisin qui le meprise et qui l’a toujours poignardé au dos pour les rebelles?

  2. Mohamed 6 ou le loup dans la bergerie …
    Le Mali est riche mais pas le Maroc.

    • ya l’algerien de montreal ! sors de ta haine et des discussions à bas etage de jean talon et vas t’occuper de ta glorieuse patrie gouvernée par les crapuleux caporaux qui enveniment toute la region

  3. -Eh Mohamed VI hier tu me parlais d’emploi des jeunes et de création d’usines.
    Je t’avais dit que Karim et belle famille ont déjà de l’emploi.
    Tu me disais que ce n’était pas assez.
    Ça y est, c’est bon maintenant j’ai gagné le pari de l’emploi.

    -Ah bon frère IBK, en une soirée tu as gagné le pari de l’emploi?

    -Exactement!
    Je viens de mettre le Lieutenant-Colonel- le-fils-ancien-président-Alpha comme conseiller militaire à la Commission Africaine.
    Ce n’est pas beau ça?

    -Très bien!
    Mais pour gagner le pari de l’emploi, il faut faire baiser le chômage sous la barre des 10% alors qu’il est entre 70 et 80% au Mali parmi les jeunes.

    -70 à 80% de chômeurs?
    Mais Mohamed VI c’est énorme comme taux de chômage!
    Comment tu calcules ça?

    -C’est simple!
    Tu prends le nombre de jeunes qui n’ont pas un emploi et tu le divises par le nombre total des jeunes du pays.

    -Alors voyons tout cela à tête reposée!
    Karim, mon fils a déjà du travail, Mami sa femme aussi à travers son père, Mala le fils d’Alpha c’est fait au Tchad.
    Donc pour moi le nombre de chômeurs au Mali c’est zéro et le nombre total des jeunes maliens c’est 3.
    Donc 0 sur 3, cela doit faire 0% si je ne me trompe…
    Eh, je ne suis pas d’abord avec toi Mohamed VI car moi je trouve 0% de chômage au Mali…

    -Ah mon frère IBK parce que tu n’as pas pris le nombre réel des chômeurs et des jeunes au Mali.
    Ton numérateur et ton dénominateur ne sont pas bons dans ton calcul “à tête reposée”.
    Donc ton taux de chômage de 0% n’est pas le bon non plus.
    Rien qu’en prenant les jeunes sur la route de l’aéroport qui n’ont accueilli dans l’allégresse tu vas avoir banalement les 70% de chômeurs.

    -Ah je te comprends maintenant Mohamed VI.
    Toi tu comptes même les “cases Saramaya” et les “FSJP”.

    -Comment ça les “cases Saramaya”et les “FSJP”?
    C’est quoi ces termes?

    -“Cases Saramaya” ce sont des filles “de motos Djakarta” qui vont à l’école supérieure mais qui n’apprennent rien et qui ne peuvent même pas aligner une seule phrase en français (notre langue officielle) à fortiori, parler correctement une langue étrangère.
    Les FSJP ce sont les étudiants de notre faculté de droit qui prennent le capitaine Sanogo (un hors-la-loi invétéré) comme leur parrain de la semaine de l’étudiant en droit et qui se tirent dessus avec des balles réelles sur leur campus à badalabougou pour avoir des places à l’AEEM.

    -“Djakarta”, ” Aeem”, vraiment le Mali c’est compliqué.
    Je croyais que j’allais tout faire en 5 jours mais je vais pouvoir rester à tes côtés mon frère IBK pendant 5 ans.

    -Inchallaou Mohamed VI, Inchalaou!
    “I ye nboyan, Alla mi i boyan”!

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