L’Union pour la République et la Démocratie (URD) ne participera au Dialogue national inclusif, en raison, dit-elle, de la non-prise en compte par les organisateurs des conditions de sa participation.
– Maliweb.net –Le Dialogue national inclusif vient de prendre un véritable coup de canif. L’Union pour la République et la Démocratie (URD) ne participera au Dialogue politique inclusif que notre pays s’apprête à organiser. Le principal de l’opposition l’a fait savoir à travers en communiqué en date du vendredi 4 octobre.
Ce boycott, selon le parti de la poignée de main est lié à la non-prise en compte par les organisateurs du Dialogue national inclusif des conditions de sa participation. « Par conséquent aucun responsable, aucun militant et aucun sympathisant n’a mandat pour représenter le parti au dialogue à quelque niveau que ce soit », indique le communiqué du parti.
L’URD reproche au processus son manque d’inclusivité. Le parti de la poignée de main souhaite que le président de la République s’engage à mettre en œuvre les conclusions du Dialogue national inclusif. Aussi, le parti dirigé par Soumaïla Cissé veut au préalable connaitre les critères de choix des participants. Sur les cinq participants à l’atelier de validation des termes de référence du Dialogue national inclusif, l’opposition était représentée par une vingtaine de personnes dont cinq de l’URD.
Une situation que le parti et le regroupement dans lequel (le FSD) avaient dénoncé. « Nous voulons le dialogue mais un dialogue sincère qui discute de tous les problèmes du Mali », glisse un membre du parti.
La non-participation de l’URD est un gros camouflet pour le Triumvirat et le comité d’organisation du Dialogue national inclusif, qui n’ont pas réussi à arrondir les angles. Elle constitue une grosse épine dans les pieds et des autorités et met un plomb dans l’aile du Dialogue national inclusif, qui perd ainsi son caractère d’inclusivité.
L’annonce du boycott du principal parti de l’opposition intervient quelque jours après l’adoption par le conseil des ministres des projets de décret fixant les avantages accordés aux personnalités chargées de conduire le processus du Dialogue national inclusif et aux membres du Comité national d’Organisation dudit dialogue.
Après donc, la plateforme An ko Mali, composée de partis politiques et d’Associations dont l’ADEMA –Association, et des ex-rebelles de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), c’est autour de l’URD de déclarer sa non-participation au Dialogue national inclusif.
Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net
Et si l’URD ne participe pas, ca sera la fin du monde?
Non ca sera la fin de Boua IBK! Personne en va s’associer au diable! Celui-la meme qui a achete en temps de guerre des avions militaires a coup de milliards de CFA qui ne volent pas? Quelle honte, indignite! et quel deshonneur est cet IBK! Boua ka bla!
L’URD a parfaitement raison de bouder ce dialogue politique NON inclusif. S’il doit avoir dialogue politique tous les maux qui minent le pays doivent être discutés et faire des propositions concrètes allant dans le sens de les amender. Mais dialoguer pour rien, est une perte de temps d’abord pour les participants , ensuite pour le pays. Depuis l’invasion de notre pays en 2012, par le MNLA qui a accueilli les djihadistes sur la terre du Mali, notre pays est à terre . L’intervention de la France pour chasser ces djadistes créa plus de problèmes qu’elle n’a résolus . Malgré tout ce tintamarre Kidal reste encore et toujours occupé par d’autres djihadistes ( France et CMA). La signature du faux accord pour la paix et la réconciliation n’a d’ailleurs fait qu’empirer la souffrance des maliens. Avant cette intervention il y avait moins de morts qu’aujourd’hui ou le nombre de morts est à multiplier par cent (100). Si en 2012 il y avait 2/jours , aujourd’hui il y’a 200/jour. En plus de cet aspect sécuritaire , il faut ajouter la mal gouvernance . Cette crise multidimensionnelle a fait le malheur des maliens et le bonheur de quelqu’un dont les bandits armés , la France et les prédateurs qui sont au tour d’IBK . Tous se sont invités au tour du plat Mali. Ils ont en commun décidé de la manger et y compris sa calebasse . Cette stratégie importée de la France , ne marchera pas . En tout cas, l’URD ne participera à ce théâtre de dialogue pour distraire encore les maliens . Une décision des apatrides qui sont au service de l’imoerialisme . Quand on parle de dialogue politique inclusif , c’est de la base au sommet : hameaux de culture , campements nomades , villages , communes , cercles , régions et national. Ces gens n’ont même pas honte . Les 2/3 du territoire national sont entre les mains des ennemis de la paix où tout se fait avec les armes, avec cette peur comment vous allez et avec qui dialoguer ? Au même moment IBK et sa mal gouvernance dilapide nos maigres ressources par des scandales financiers à répétition . Je salue cette décision sage de l’URD qui consiste à ne pas cautionner la partition programmer du Mali .
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