Mali: l’UE veut «parachever le processus démocratique au Mali»

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Election présidentielle au Mali, (Reuters)
Election présidentielle au Mali, (Reuters)

Le Mali se prépare pour les élections législatives qui auront lieu les 24 novembre et 15 décembre 2013. La Mission d’observation électorale de l’Union européenne a été officiellement lancée, le jeudi 17 octobre, à Bamako. Si l’Union européenne a réaffirmé que la présidentielle s’est déroulée de manière transparente, elle avance des recommandations pour que les législatives soient plus transparentes.

Le chef de la Mission électorale d’observation de l’Union européenne est contre un éventuel report des élections législatives maliennes. « Il faut parachever le processus démocratique au Mali », explique Louis Michel.

 

 

Mais, pour la crédibilité du scrutin dont le premier tour a lieu le mois prochain, Louis Michel, au nom de l’Union européenne, a fait des recommandations : « Une meilleure formation des agents électoraux, l’affichage des récépissés, le résultat dans chaque bureau de vote devrait être systématique tel que la loi électorale le prévoit. La Céni [Commission électorale nationale indépendante, ndlr] devrait prévoir des procédés pour la communication et la divulgation systématique des résultats, de sa supervision. La loi électorale précise plusieurs interdictions pendant la campagne électorale, comme par exemple l’utilisation des biens ou des moyens des institutions ».

 

 

L’institution qu’il représente dépêchera au Mali une centaine d’observateurs sur le terrain. Mais il n’est pas encore évident à ce jour qu’ils se déploieront dans le nord du Mali à cause de la situation sécuritaire.

 

 

■ ZOOM : la participation de l’armée française à la sécurisation du scrutin

Près de 2 000 soldats français vont rester au Mali jusqu’à la fin de l’année 2013 pour assurer la sécurité des élections législatives ; c’est une annonce du ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian. Par ailleurs, il est prévu que seuls 1 000 soldats restent dans le pays à partir de janvier 2014. A Gao, l’armée française vient d’ailleurs de boucler une opération de ratissage, au nord-est de la ville. Une opération durant laquelle un sergent a été grièvement blessé et où les militaires essayaient de débusquer des éléments jihadistes après des tirs de roquettes revendiqués par le Mujao, le 7 octobre dernier.

 

 

Colonel Pascal Georgin

adjoint au porte-parole de l’état major des armées

Sur sept jours, 800 hommes ont été engagés dans le but de maintenir la pression sur les groupes terroristes.

 

 

Écouter (00:57)

 

Par RFI

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