L’opposition malienne notamment le Cadre d’Échange des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel multiplie ses craintes sur le respect du délai du chronogramme électoral.
C’est ce qui ressort de la déclaration du Porte-parole de ce Cadre, jeudi, lors d’une rencontre d’échanges entre le gouvernement et la classe politique sur les préparatifs du référendum prévu en mars prochain, le projet de la nouvelle constitution et l’organisation des prochaines élections.
Plus d’une trentaine de partis politiques ont répondu à l’appel du ministre d’Etat, ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation afin d’échanger sur les pistes permettant une meilleure organisation du référendum.
« Quand vous regardez la loi électorale adoptée par le Conseil National de Transition, il est bien mentionné que l’AIGE (Autorité Indépendante de Gestion des Élections) doit être mise en place, ses bureaux, également, doivent être mis en place six mois avant la tenue du référendum. Nous sommes aujourd’hui au mois de janvier, les membres de l’AIGE ont prêté serment le 10 janvier dernier seulement ses représentations n’ont pas été mis en place » regrette Amadou Koïta porte-parole du Cadre d’Échange.
« Nous avons des craintes que cela ne joue sur le calendrier proposé, or, il reste 15 mois pour le reste de la transition. Nous devons tout faire pour respecter nos engagements, pour aller au référendum. Ce référendum est différent de la révision d’une nouvelle constitution ».
Le parti de feu Soumaila Cissé, Union pour la république et la démocratie (URD) exhorte, pour sa part, les partis à un consensus pour la réussite du référendum et des élections futures. Le Président du parti, Guagnon Coulibaly, a déclaré à ce propos « Nous pensons qu’avec la mise en place de la deuxième commission pour la finalisation du projet, il serait mieux de rassembler le maximum de Maliens, la classe politique, les forces vives du pays pour que la dernière version du projet de la nouvelle constitution soit consensuelle ».
Il ajoute que « c’est un projet qui tient à cœur à tous les Maliens, à tous les partis politiques parce que sans la modification de la Constitution. On ne peut avoir l’AIGE, on ne peut pas prendre en compte de la deuxième chambre de l’Assemblée nationale ».
« Nous avons bien noté la nécessité de communiquer et de vulgariser le projet de constitution une fois finalisé. De renforcer la sécurité et de prendre en compte les aspects techniques. La carte d’identité biométrique le processus est en cours. Le ministre de la sécurité a fait un communiqué pour demander prioritairement aux 8 millions d’électeurs de mettre à jour leur donnée NINA », a déclaré pour sa part, le Colonel Abdoulaye Maïga ministre d’Etat, ministre de l’administration de l’administration territoriale.
Source: https://www.aa.com.tr/fr
GoÏta ne rendra jamais le pouvoir.
Une opposition a un gouvernement de transition? de la grande bêtise! Allons joindre nos forces pour aider le gouvernement de transition pour achever les nobles et dignes objectifs fixes pour que le Mali revienne a un système constitutionnel!
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