Mali: les «journées de concertation nationale» divisent la classe politique

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Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra

Lundi 26 novembre, doivent débuter au Mali des « journées de concertation nationale » pour baliser la transition. Cette rencontre est jugée nécessaire par les partenaires étrangers du Mali, qui veulent que l’action internationale soit soutenue par les forces vives locales. Mais avec de nombreux boycotts annoncés, cette rencontre risque de ne pas se tenir.

L’idée soutenue par la communauté internationale est de réunir toutes les forces vives de la nation malienne, avec deux objectifs : s’entendre sur une feuille de route pour baliser la transition ; dégager et désigner les organes à créer, pour consolider un pouvoir exécutif, actuellement fragile.

Mais on voit très mal aujourd’hui comment peuvent se tenir ces « journées de concertation nationale », lundi prochain. Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), une coalition de partis politiques et d’associations, a déjà annoncé qu’il boycottera l’événement.

L’ancien ministre malien Soumana Sacko et ses camarade de l’Alliance des démocrates patriotes viennent d’annoncer à leur tour qu’ils ne participeront pas à cette rencontre. Tous critiquent les préparatifs de la rencontre et reprochent au Premier ministre malien de vouloir organiser une rencontre à son seul profit. Faux, répondent les partisans de Cheick Modibo Diarra, qui expliquent que leur seul souci est que tous les Maliens se retrouvent en frères.

L’atmosphère politique locale se crispe à nouveau. Et un homme, Django Sissoko, le discret et influent médiateur de la République, rencontre actuellement les uns et les autres pour faire baisser la tension.

RFI/ 23/11/2012

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1 commentaire

  1. SOUHAIT QUE LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES CONFÉRENCES DE COMPROMIS DÉDIÉES AUX NÉGOCIATIONS SOIENT PLUS INCLUSIVES ET PLUS OUVERTES A TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES ET A TOUS LES MALIENS N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME DANS LES RÉGIONS ET AU NIVEAU DE LA DIASPORA.

    ELLES DOIVENT AUSSI ÊTRE OUVERTES AU GROUPES ARMÉS INTÉGRANT DES MALIENS ET RESPECTANT DES PRINCIPES (REFUS DU TERRORISME, NON IMPUNITÉ, …) ET DES CONDITIONS (POUR LES GROUPES ARMES: DÉPÔT DES ARMES, INDIVISIBILITÉ DU MALI ET LAÏCITÉ).

    LA NON IMPUNITÉ DOIT ÊTRE EXIGÉE POUR PARTICIPER AUX CONCERTATIONS NATIONALES ET AUX NÉGOCIATIONS.

    Bonjour,
    Cette décision de report des concertations nationales est vraiment sage. Félicitations au Président du Mali et aux organisateurs des concertations nationales de l’avoir accepté.

    C’est le moment d’en profiter pour les rendre INCLUSIVES et pour avoir plus de représentativité en OUVRANT ces concertations nationales AUX RÉGIONS, à travers des concertations régionales, en intégrant toutes les communautés et tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme et acceptant les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et les conditions (pour MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …, dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité).

    Il faut aussi intégrer les Maliens de la diaspora.

    L’organisation, incluant les ramifications régionales, de telles concertations nationales et des conférences de compromis est expliquée dans le guide et la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, que j’ai adressés sous forme de lettre ouverte au Président du Mali et à tous les Maliens.

    C’est tous ensemble que les Maliens définiront le futur souhaité et s’engageront pour la construction durable du Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

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