Dans un mémorandum publié hier mercredi intitulé ‘’ la crise institutionnelle et sécuritaire: comment sortir de l’impasse…comment préserver l’Etat…’’, le PARENA broche un tableau négatif de la gestion de la transition et émet des inquiétudes de l’isolement diplomatique du Mali.
Le Parti pour la Renaissance nationale dirigé par l’ancien ministre des affaires étrangères, Tiébilé Dramé, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour décrier le bilan de la transition. A quatre mois de l’échéance annoncée, ce parti dénonce le manque de volonté politique du gouvernement de Transition de pouvoir organiser les élections marquant la fin de la transition et son impossibilité de produire un nouveau calendrier électoral.
Egalement le PARENA déplore l’impasse sécuritaire dans lequel le pays risque un nouvel effondrement. « la dégradation de la situation sécuritaire est devenue une grave menace pour l’existence même de l’État malien », a déclaré le parti du bélier dans ce mémorandum, en rémunérant du Nord au Sud les exemples de cas « de villages assiégés, des villageois expulsés de leurs foyers, champs brûlés, enlèvement de milliers de têtes de bétail, ponts et puits dynamités, policiers exécutés, exactions en tous genres contre les civils, et les convois de l’armée ». Pour les auteurs de ce mémorandum, l’extension continue de l’insécurité illustre l’échec du gouvernement de Transition que, selon lui, rien ne saurait cacher. L’éducation ; selon le PARENA, paie un lourd tribut à cause de la propagation de l’insécurité. « Près de 1500 écoles étaient fermées avant la fin de l’année scolaire écoulée dans les régions du nord et du centre », cite le PARENA ajoutant que quelque 90 écoles étaient fermées dans les académies d’enseignement de Banamba et de Nara.
Sur le plan humanitaire, le PARENA estime que le nombre de Maliens ayant abandonné leurs foyers, du fait de l’insécurité, est passé de 119.000 en septembre 2012 à plus de 400.000 en septembre 2021 selon le HCR.
Pour ce parti, le gouvernement de Transition au lieu de prendre des mesures pour juguler cette situation, s’est engagé dans les initiatives qui divisent telles que les «Assises de la Refondation » ou l’instauration d’un climat d’intolérance et d’atteintes aux libertés démocratiques fondamentales. En arrière-fond de ce triste tableau, selon le PARENA, l’isolement diplomatique du Mali à cause de la brouille des autorités les pays voisins de la Cédeao et le reste du monde.
En conclusion, le PARENA a invité le Président de la Transition à créer les conditions du sursaut et du rassemblement autour du Mali et de son armée. Ce, en renonçant à la tenue des « Assises de la Refondation » coûteuses et qui divisent davantage les Maliens. Aussi, il exhorte le chef de l’Etat à réunir les forces vives de la Nation pour dessiner une feuille de route consensuelle sur la base « d’’une réelle volonté politique, d’un nouveau calendrier électoral, d’un CNT et d’un gouvernement plus inclusifs ainsi que le choix d’un Premier ministre moins clivant, plus rassembleur et plus consensuel ».
SiakaDIAMOUTENE/Maliweb.net
A force de tirer à boulet rouge sur les urnes, on finira par atteindre et remettre en cause le droit de vote du citoyen. C’est illusoire de vouloir réinventer la roue dans le Mali d’aujourd’hui, on ne peut que l’utiliser à bon escient. Nous devons impérativement organiser les élections selon le calendrier et laisser le choix aux citoyens de voter pour le candidat le plus patriotique et nationaliste.
“Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit.” coluche
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LE PETIT-MONSIEUR DE BOUA LE VENTRU IBK, MONSIEUR FRANCAFRIQUE D’ATT ET LE MINISTRE DES TERRES ARIDES D’ALPHA OMAR KONARE FAIT LE PROPHETE DE MALHEUR, TIEBLEN KONARE-DAME TU N’AS PAS DE SOLUTION POUR LE MALI, IL VAUT MIEUX T’EFFACER ET COMPLETEMENT!
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