Mali : les crimes impunis du coup d’Etat de mars 2012

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Ex_junteLe Mali devient de plus en plus un pays de promotion de l’impunité dont la majeur  partie trouve son origine depuis les évènements du coup d’Etat de mars 2012 ayant mis fin au régime d’Amadou Toumani Touré. Un coup d’Etat que beaucoup espéraient être la fin de la souffrance du peuple. Au lieu d’être la solution, le 22 mars a au contraire été le tremplin pour plusieurs  crimes restés jusqu’à présent impunis. Au nombre desquels : l’affaire des berets rouges ayant vu la junte de Sanogo et alliés perpétrés des crimes odieux contre leurs frères d’armes bérets rouges qui ont voulu renverser la tendance. Un crime dont Sanogo et quelques-uns seulement de son entourage sont entrain de répondre car il y a d’autres complices civils et militaires de cette junte qui doivent également répondre dans le cadre de cette affaire. Si la justice semble limitée, certains parents des victimes ne comptent pas se laisser faire en brandissant leur menace de vengeance  contre tous les complices qui ont d’une manière ou d’une autre participé à la liquidation de leurs parents, amis ou proches. Et nos autorités sont fortement interpellées pour traquer ou ils se trouvent, tous les complices dans le cadre de cette affaire avant qu’il ne soit trop tard.

Il y a aussi l’agression de Dioncounda Traoré, à son époque Président de la transition par une foule agitée conduite par les associations « Yèrèwolo Ton », « COPAM » et autres pour lui demander de quitter le pouvoir après l’expiration du délai constitutionnel de 48 jours, sous l’œil complice de la junte de Sanogo. Un crime, faut-il le rappeler, resté aussi impuni. Car au regard de la gravité de l’acte criminel perpétré par rapport à la petite peine de six mois avec sursis infligée aux auteurs. A savoir, contre  3 personnes seulement alors que d’autres complices qui ont activement participé au coup sont toujours dans la nature. Ou en fuite  dans d’autres pays.

Ils ne doivent pas trop se réjouir de cela car selon certaines sources, les autorités envisagent de revenir sur l’affaire pour leur infliger une peine maximale à la dimension du crime commis pour servir la jurisprudence nationale. Toute procédure qui nécessitera l’interpellation d’autres complices en fuite comme Fatoumata Doumbia, Moussa Sanogo ou Karamoko Sylla qui ont été d’un rôle capital le jour de l’agression de Dioncounda Traore. Et ce, afin qu’on mette fin à cette situation d’impunité décriée de plus en plus par les organisations des droits de l’Homme et certains acteurs de la société civile comme Me Brahima Koné. Lequel avec son nouveau livre intitulé «  Combattre l’impunité », met en garde les autorités contre cette impunité et les appelle à rendre justice et dignité pour les victimes.

Modibo Dolo

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1 commentaire

  1. o mali on a beaucoup vu entendu vecu il est temps qu on se reveille ces histoires n ont plus de place une raison plus que raison doit faire comprendre a tout le monde la vrai verite des choses mais le malien est ce qu il est dans son habitude de balader son nez dans toutes les sauces.JE regrette mais la verite est la verite si on est croiyant tout court.

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