Mali : les attentes du Sud après la visite du médiateur au Nord

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Djibril Bassolé, le médiateur burkinabé dans la crise malienne
Reuters

Retour sur la tournée du médiateur de la Cédéao au nord du Mali pour y rencontrer la population et le chef rebelle d’Ansar Dine. Cette visite pourra-t-elle faire progresser le règlement de la crise et aura-t-elle un impact sur la situation au Sud, où les institutions de la transition n’ont toujours pas été mises en place ?

Sur la forme, la visite éclair du médiateur burkinabè est une opération réussie. A Gao, Djibril Bassolé est allé à la rencontre du personnel de l’hôpital et a ainsi démontré que la Cédéao se préoccupait du sort des populations du nord du Mali. A Kidal, il a obtenu du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, une déclaration de soutien à la médiation.

Les négociations piétinent, les citoyens s’agacent

Les politiciens maliens nous fatiguent maintenant. Le Nord est occupé et ici, au Sud, les politiciens se bagarrent. Il faut vraiment avoir pitié du Mali.

Mais sur le fond, les résultats sont plus aléatoires. « S’occuper du Nord avant le Sud ne sert a rien », affirme un diplomate de la région avant d’ajouter : « La médiation n’a de sens que s’il existe, à Bamako, un partenaire capable d’entreprendre le dialogue avec les groupes rebelles du Nord. »

Pour l’instant, on en est loin. A Bamako, le président Dioncounda Traoré peine à former un gouvernement d’union nationale et à choisir celui qui conduira la nouvelle équipe. Le Premier ministre Cheik Modibo Diarra en profite pour se cramponner à son fauteuil faisant valoir que l’accord cadre du 6 avril dernier ne prévoit ni sa démission, ni son renvoi.

Les ex-putschistes et la médiation de la Cédéao, signataires de cet accord, ne semblent plus favorables à son maintien. Les militaires toujours très influents, ont, selon nos sources, proposé le nom d’une figure politique de poids pour la primature. Alors, faut-il interpréter les hésitations de la présidence comme la crainte de partager le pouvoir avec une personnalité d’envergure ?

 

rfi / 09/08/2012

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6 COMMENTAIRES

  1. LES MANOEUVRES DE DIONCOUNDA PROFITENT, A QUI?
    LES FUITES EN AVANT DU MEDIATEUR BURKINABE PROFITERAIENT,A QUI ?
    LE RETARD D’ACTION IMPOSE AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION,A QUI ?
    A QUI PROFITERAI UN CHANGEMENT DU GOUVERNEMENT CMD
    POURQUOI LA STRATEGIE DE LA CEDEAO EST BIEN DE FRAINER LE MALI?
    QUAND EST CE QUE LE NOIR AFRICAIN SERA A LA HAUTEUR DES DEFIS?
    LAISSEZ CMD FAIRE SON TRAVAIL IL SAIT OU IL VA, VOUS LE SAVEZ AUSSI L’ EMANCIPATION DU MALI UN EXAMPLE POUR TOUTE L’ AFRIQUE SURTOUT FRANCOPHILE

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  2. Quand les maliens vont se rendre compte que la CEDEAO traqué par le Burkina est à la base de tous les problèmes actuellements. C’est eux qui ont divisé les maliens par la benediction de la classe politique inconsciente. Ils ont divisé au sud et ils tentent de réunir le mnla et ansar-dine.”Le burkina et la suisse veulent l’unification du mnla et aansar-dine”. La CEDEAO ne peut pas aimer le Mali plus Sanogo et CMD; que les ba-tards de politiciens nous laissent tranquile avec leur parent. Pourquoi bloquer les armes du Mali alors que les bandits armés se renforcent?. C’est révoltant; ça ne blaissent pas seulement des maliens appatrides et ba-tards.

  3. La médiation est la chose la meilleure. Si jamais elle est recherchée honnêtement, elle sera la bienvenue et elle ne fera que des heureux, contrairement à un affrontement entre compatriotes qui ne débouchera que dans des larmes et des deuils.

    Il reste à souhaiter que toutes les parties s’y engagent résolument, en ayant en ligne de mire l’intérêt suprême. On peut s’entendre, pour peu que l’on s’assaye ensemble.

    La guerre ne trouvant aucune conclusion que dans le dialogue, autant commencer le dialogue véritable.

  4. 😉 LES MANOEUVRES DE DIONCOUNDA PROFITENT, A QUI?
    😉 LES FUITES EN AVANT DU MEDIATEUR BURKINABE PROFITERAIENT,A QUI ?
    😉 LE RETARD D’ACTION IMPOSE AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION,A QUI ?
    😉 A QUI PROFITERAI UN CHANGEMENT DU GOUVERNEMENT CMD ❓
    😉 POURQUOI LA STRATEGIE DE LA CEDEAO EST BIEN DE FRAINER LE MALI?
    😉 QUAND EST CE QUE LE NOIR AFRICAIN SERA A LA HAUTEUR DES DEFIS?
    💡 LAISSEZ CMD FAIRE SON TRAVAIL IL SAIT OU IL VA, VOUS LE SAVEZ AUSSI ❗ L’ EMANCIPATION DU MALI ❗ UN EXAMPLE POUR TOUTE L’ AFRIQUE SURTOUT FRANCOPHILE 😆

  5. LE FAIT DE VOULOIR ORGANISER LA CONFERENCE NATIONALE NE DOIT PAS BLOQUER LA CONSTITUTION D’UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

    A TRAVERS LA NEGOCIATION, NECESSITE D’UNE CONFERENCE GLOBALE DE COMPROMIS OU CONFERENCE NATIONALE OUVERTE AUX REGIONS CAR LE PROBLEME MALIEN NE CONCERNE PAS SEULEMENT LES GROUPES ARMES MAIS AUSSI TOUTES LES COMMUNAUTES DU SEPTENTRION ET TOUTES LES COMMUNAUTES MALIENNES HABITANT DANS TOUTES LES REGIONS DU MALI ET DU MONDE

    CE QUI N’EMPECHE PAS LA FORMATION, DES MAINTENANT, D’UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE CONTRAIREMENT AUX PROPOSITIONS BLOQUANTES DE CERTAINS

    Bonjour,

    La conférence globale de compromis, à travers la négociation et le dialogue, sur laquelle doit s’appuyer le HAUT CONSEIL D’ETAT, dont je parle dans ma proposition de sortie, honorable pour tous, de crise, est une conférence nationale étendue aux régions, via des conférences régionales de compromis, pour intégrer toutes les communautés afin de déterminer les compromis que les Maliens voudront faire pour trouver une solution négociée durable à la crise Malienne.

    C’EST A TRAVERS UNE GOUVERNANCE CONSENSUELLE ET PARTICIPATIVE QUE LA SOLUTION DEFINITIVE A LA CRISE MALIENNE SERA TROUVEE.

    Contrairement aux propositions bloquantes de certains, cette conférence globale des compromis n’empêche pas la formation, dès maintenant, d’un gouvernement d’union nationale.

    Pour plus de stabilité et de justice, ce dernier peut être l’extension de l’équipe du gouvernement de transition actuelle.

    IL EST SOUHAITABLE QUE LE PRESIDENT RECONDUISE CHEICK MODIBO DIARRA COMME PREMIER MINISTRE SANS TARDER ET QU’ENSEMBLE (LE PRESIDENT ET LE PREMIER MINISTRE ONT CHACUN DEJA PRIS DES CONTACTS POUR CE FAIRE) ILS DETERMINENT LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE.

    Comme je le disais dans une de mes contributions, une collaboration franche entre les deux est nécessaire pour constituer ce gouvernement d’union nationale.

    Les Maliens ne trouveront une solution durable à la crise qu’en se parlant, tous ensemble, dans la stabilité, dans la quiétude et en toute sécurité. C’est pourquoi, la sécurisation de cette conférence globale de compromis et de ses ramifications régionales ainsi que celle des communautés est indispensable.

    Tout en sécurisant les populations dans toutes les régions, les vivres et médicaments doivent leur être fournis. Le lancement de projets communautaires dans les régions peut aussi être fait sans attendre afin d‘éviter la récupération des populations à travers la misère.

    Cette sécurisation doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali, avec le renfort éventuel du contingent de la CEDEAO/UA/ONU.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : [email protected]

  6. Nous allons pas cette foi , suivant les les prositions ou suggestions des MUTTINS de kati .
    Pourquoi ne pas aller suivant un scrutin de vote afin de pour choisir a l’unanimite notre Premier Ministre , le PM de la tansition .

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