Mali : l’enquête sur l’agression du président Traoré piétine

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Le président malien de la transition Dioncounda Traoré. AFP PHOTO

L’enquête se poursuit tant bien que mal à Bamako pour tenter de faire la lumière sur l’agression du président Dioncounda Traoré passé à tabac le 21 mai dernier dans les bureaux du palais de Koulouba à Bamako. La Cédéao avait très vite condamné cette attaque et annoncé vouloir mener des investigations. Mais elle n’a lancé aucune enquête pour le moment.

Au lendemain de cette agression, l’organisation régionale avait annoncé qu’elle mènerait les investigations nécessaires pour identifier les auteurs et les commanditaires de cet acte répréhensible mais la Cédéao n’a lancé aucune enquête. Aucune cellule spéciale n’a même été mise en place. La raison? La Cédéao a décidé de s’en remettre au gouvernement malien.

Nous sommes à l’écoute du gouvernement, explique le président de la commission de la Cédéao. Nous suivons les progrès des investigations à travers nos ambassadeurs.

A la question, le gouvernement de Modibo Diarra peut-il mener cette enquête en toute liberté et poursuivre des militaires qui seraient éventuellement impliqués, Kadré Désiré Ouédraogo répond : « Nous faisons confiance aux autorités de transition. Le gouvernement de Bamako doit assumer entièrement ses responsabilités ».

Un mois après les faits qui ont failli coûter la vie au président malien, la justice malienne a placé sous mandat de dépôt trois membres d’associations poursuivis pour troubles à l’ordre public. Deux civils, un blanchisseur et un cultivateur ont également été arrêtés dans le cadre de l’information judiciaire contre x pour tentative d’assassinat.

Pour l’heure, il n’y a eu aucune interpellation au niveau des commanditaires et de ceux qui auraient du empêcher l’agression, c’est-à-dire les forces de sécurité censées protéger le chef de l’Etat dans son palais.

 

RFI / 19/2012

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3 COMMENTAIRES

  1. Laisser nous traquill RFI. Il a pardonné comme un bon musulmans, comme un bon chretiens, comme un bon malien.
    Merci pour ce geste de Gradeur Diancoda.

  2. Je salue l’acte de pardon de Dioncounda, qui a démontré qu’il aime son pays. Sachant les dangers qui planaient sur la transition à travers cette agression dont il a fait l’objet, Dioncouda a fauché l’herbe sous les pieds de ceux-là qui voulaient profiter de ce malheureux incident pour se faire entrendre.

    Meilleur santé mon Président.

  3. En longueur de journée, nos journa-listes ne parlent que sur SANOGO, CHEICK MODIBO, GOUVERNEMENT, agression de dioncounda comme si il ya n’a pas serieux que tout ca. Là où l’interessé meme a pardonné, que voulez vous encore? Foutez nous la paix svp! ce pays souffre tellement que nous devons nous unir et aidez le president de la transition et le gouvernement dans leur mission republicaine, au lieu de vous acharner sur le PM et SANOGO. Si SANOGO n’avait pas mis la situation à ce niveau, On aurait fait faire face au NORD. Comme on dit: en quelque chose malheur est bon. Tous ceux qui critiquent aujourd’hui ce GOUVERNEMENT ET SANOGO n’ont rien fait auparavant pour empecher le desordre etabli par att et compagnie. D’ailleur, ils (l’assemblée nat, les partis politiques, et meme les majeure partie des organes de presse) l’ont accompagné aveuglement à ses prises de decision. Unissons nous et determinons nous pour aider le l’etat à aider l’etat. UNIS, NOUS SOMMES FORTS

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