Mali: le président Touré a officiellement démissionné (médiation)

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Le président malien Amadou Toumani Touré. REUTERS

BAMAKO (AFP) – Le président malien Amadou Toumani Touré, renversé par un putsch le 22 mars, a officiellement démissionné, a annoncé dimanche la médiation burkinabè, ouvrant la voie au départ de la junte installée au pouvoir depuis sa chute. Evènement

“Dans le cadre de l’accord” de sortie de crise signé vendredi, “nous venons de recevoir la lettre de démission formelle du président ATT”, son surnom, a déclaré devant la presse le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, après une rencontre à Bamako avec le chef de l’Etat déchu.

“Nous allons donc saisir les autorités compétentes pour que la constatation de la vacance de la présidence soit faite et qu’on puisse prendre les mesures appropriées”, a-t-il poursuivi. “Le travail continue, ma mission continue”, a-t-il ajouté, sans vouloir s’avancer sur un calendrier.

La junte a conclu vendredi un “accord-cadre” avec la médiation conduite par le Burkina pour le compte de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), par lequel elle s’engage à rendre le pouvoir aux civils après la démission d’Amadou Toumani Touré.

M. Bassolé a rencontré ATT au domicile d’un proche de l’ex-président, situé dans un quartier de l’ouest de la capitale et surveillé par des militaires.

Le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, se trouvait dimanche après-midi à l’hôtel de Bamako où Djibrill Bassolé et le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, ont établi leurs quartiers.

Le capitaine Sanogo doit désormais se retirer au profit de M. Traoré, qui sera le président de la période de transition devant s’achever par des élections présidentielle et législatives à une date non précisée.

Le premier défi des nouvelles autorités sera de tenter de pacifier le nord du pays, passé il y a une semaine sous le contrôle de rebelles touareg, d’islamistes armés et de divers groupes criminels.

AFP – 19:59 – 08/04/12

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88 COMMENTAIRES

  1. j’ai aimé le president ATT, il nous as fait beaucoup et il nous as deçu beaucoup alors je n’ai plus confiance à lui le Mali à perdu sa dignité et encore le Mali est entrain de perdre sa souverinité grace aux fauts Politiciens et aux faut Candidat libre
    Un petit conseigne pour le Monde même si tu es le plus Riche du Monde
    un jour tu serais enterré alors à quoi sa sert la Richesse

  2. Un bonne président il ne faut pas faire un trait ;Un bonne président il ne faut pas faire un gaspiller,Un bonne président il ne faut pas faire un trompeur,Un bonne président il ne faut pas faire un menteur,Un bonne président il ne faut pas faire un voleur,A T T tu est le trait tu est le gaspilleur tu est le trompeur tu est le menteur tu est le voleur que la paix au retourne aux notre pays

  3. Tout ca c est du bla bla notre Nord est sur main des rebelles vous parle n importe quoi .Il faut lutte pour mali soit anfin liberé par les bandis c est pas les armées malienne qui sont coupaple dans se cette faire là

  4. att cest un rebel apre la kadafi dieu merci kadafi ne plu vivant
    sino on nales pa parle a si
    povre maliene que dieu nous protesj..
    nous les malien on na tou mai avec tou sela on nes sclav che nous.
    cest porcela on nes tous devenu avanture aubligatoir vou voieu

  5. ATT TRAITRE A VENDUE LE PAYS LES FRANCAIS JOUE UN DOUBLE JEU le peuple souffre suffit de ces charognards qui se goinffrent

  6. a force de consenus ET discussions voila le resultat la merde cela suffit pas discussion avec des separtistes, independantistes ou autres le mali est un et indivisible un point c est tout, qui veut la paix prepare la guerre…QUE LES SUIVANTS SE RAPPELLENT AU LIEU DE SE GOINFRER et appauvrir le pays

  7. Cher frère malien pourquoi se cacher la veritée? le mali est l’un des pays les plus pauvre au monde.Pourquoi ces fils sont à travers le monde? Meme la chine qui est le dernier pays communiste au monde est ratrappé par la corruption et le clientelisme, en europe et au état unis se sont les peaux de vins et des trafics d’influence. Et nous africains aux lieux de tout un chacun chercher à aller de l’avant en ajoutant une pierre à l’ediffice commun qui est la nation,on n’est dans le denie de la realitée. la somalie s’est ce que vous voulez pour le mali? c’est de l’hutopie de croire qu’on un chavez au mali!

  8. Att! bye bye et va te reposer .content de voir que tu n as pas voulu t accrocher a ce pouvoir comme l autre le faisait dans un pays voisin. neanmoins conseil Dioncouda de ne pas accepter certaines erreurs facheuses qui ont fait des milliers de mecontant sous ton regime(l ex concours de magistrature serait vendu à 5 millions; besoin de sous couvert aux galons dorés pour devenir militaire; vouloir faire plaisir a tout le monde en disant” je ne veux honnir aucun chef de famille) bref ….on ne veut plus au mali un clan supreme qui beneficie arbitrairement des avantages sur d autres……

  9. http://www.lesechos-mali.com/index.php?…touaregs...

    POLITIQUE : Les Touaregs veulent des Etats fédéraux au Mali et au Niger

    La presse algérienne révèle que “les circuits du Tassili du Hoggar sont interdits aux agences de tourisme de Tamanrasset… les services de sécurité ont reconduit manu militari des touristes et leurs accompagnateurs… Des touristes en bivouac ont été carrément embarqués à bord d’hélicoptère, débarqués à Tamanrasset, et abandonnés sans aucune explication”.
    Ce qui devait arriver arriva. La persistance d’une insécurité chronique généralisée au Sahel a fini par remonter de nouveau au Sahara qui a déjà connu le retentissant épisode de février 2003 où 32 touristes avaient été enlevés entre Djanet et Illizi. Comme on le craignait, le paiement de rançons a suscité toutes les convoitises et poussé à la tentation des chauffeurs guides des agences de voyages, qui avaient pour mission de livrer quelques touristes, contre de fortes sommes d’argent. Plusieurs arrestations ont suivi cette alerte. L’engrenage qui risque de s’emballer est prévisible : l’insécurité va remonter encore plus au nord vers les zones pétrolières et poussera les autorités à militariser davantage tout le Sud algérien. Les Sahara mauritanien, marocain, tunisien et libyen ne seront pas non plus épargnés par ces nouveaux “rezzous”, comme ce fut déjà le cas avec le kidnapping d’un couple d’autrichiens en Tunisie en février 2008, et d’espagnols en Mauritanie en novembre 2009. Cette grave atteinte à l’activité économique prometteuse du tourisme saharien sonne comme un “sabotage caractérisé” du tout récent activisme algérien qui a provoqué en ce début d’année 2010 plusieurs réunions de coordination des états-majors diplomatiques, militaires et du renseignement, pour combattre le terrorisme et s’opposer à toute intervention étrangère. C’est aussi une conséquence directe de la mauvaise perception et gestion politico-militaire du problème touareg, qui dure depuis l’indépendance des Etats africains. L’invention récente du terrorisme d’Al-Qaïda est utilisée comme un arbre qui cache la forêt de la rébellion touarègue qui n’a jamais cessé depuis le début du siècle contre le colonisateur et s’est poursuivie après les indépendances à cause d’un tracé frontalier arbitraire et contre nature. Encore un autre héritage colonial empoisonné. Le message lancé continuellement par les Touaregs est pourtant simple. Comme le dit l’adage populaire : “nalâab ouala nahsad” (soit je joue, soit je ne vous laisserai jamais jouer). Tant que le problème touareg ne sera pas résolu, aucun espace sahélo-saharien ne connaîtra la paix, la sécurité et la prospérité. Pour éviter le pire, en tant que pays central et leader du Sahara, l’Algérie doit remettre les compteurs géopolitiques de la région à zéro, opérer un changement radical de la gestion du problème Touareg, et reconstruire ses relations avec tous les pays voisins du Maghreb et du Sahel sur de nouvelles fondations. La géopolitique des populations du Sahel Le Sahel est la bande semi désertique prolongeant le Sahara des cinq pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte) aux cinq Etats subsahariens : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Soudan. Ces pays du Sahel, créés de toutes pièces par la décolonisation sont considérés, en droit international, comme des États, mais n’ont jamais été des Nations. Cet ensemble de cinq pays ne compte que 80 millions d’habitants en 2008 sur un espace de 7,323 millions de km2, soit moins de 11 habitants/km2. Cette densité est trois fois inférieure à la moyenne de l’Afrique (32 hab/km2), et cinq fois inférieure à la moyenne du Monde (49 hab/km2). Ce peuplement est encore très inégal selon l’occupation territoriale, avec une dominante du nomadisme, allant jusqu’à moins d’un hab/km2. De telles configurations de peuplement et de surfaces désertiques expliquent les difficultés de souveraineté et de gouvernance sur ces vastes territoires. Aucun des cinq Etats n’a ni la volonté, ni les moyens budgétaires et logistiques d’y déployer un maillage territorial permettant d’exercer l’administration et la sécurité. Il est donc inévitable que des groupes locaux ethniques, “héritiers légitimes” de leurs territoires, en prennent le contrôle, et se rebellent contre le pouvoir central. L’exemple le plus significatif est celui du Mali. On distingue 23 ethnies réparties en cinq principaux groupes : mandingue (Bambara, Soninké, Malinké, Bozo), pulsar (Peul, Toucouleur), voltaïque (Bobo, Sénoufo, Minianka), saharien (Maure, Touareg) et Songhaï. Les 9/10 de la population, noirs sédentaires, se concentrent dans le sud du pays, le Mali utile en termes de potentialités agricoles. Mais deux tiers du territoire malien sont revendiqués par les Touaregs qui n’ont jamais accepté le pouvoir noir de Bamako. Le Niger est un territoire tripolaire composé à l’ouest des Djerma-Songhaï, 22 % de la population, au centre et à l’est des Haoussas, 56 %, et au nord des Touaregs, environ 10% qui revendiquent les trois quart du territoire. Comme au Mali, la rébellion permanente des Touaregs atteste de la fragilité chronique de l’État nigérien. Du caractère transfrontalier de nombreuses ethnies, à l’exemple de l’ethnie zaghawae transfrontalière entre le Tchad et le Soudan, il en résulte que les territoires des pays voisins sont utilisés comme lieux de replis lors des conflits. Ainsi, le Soudan a-t-il servi de lieu de repli pour des groupes rebelles du Tchad, comme le Tchad l’est pour des groupes du Soudan. Le Sahara algérien et libyen est utilisé comme lieu de repli par les rebelles touaregs du Niger et du Mali, qui considèrent aussi ces régions comme leur espace vital. Avant la colonisation, il existait des frontières naturelles entre les populations blanches d’Afrique du Nord et les royaumes noirs sub-sahariens. Elles s’étendaient des fleuves Sénégal et Niger jusqu’au Lac Tchad. Le dogme intangible des frontières coloniales a bouleversé profondément les équilibres géo-démographiques du Sahel. La réunion de l’OUA d’Addis-Abeba en Mai 1963 et la conférence des chefs d’Etat du Caire en juillet 1964 ont entériné le statu quo des frontières issues de l’époque coloniale. En fait, ces frontières se substituèrent aux limites administratives établies par la France, lors de la création de l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), le 10 janvier 1957. “L’esprit qui a présidé à l’élaboration de l’OCRS dévoile une conception ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière politique définissant une chasse gardée française susceptible d’éviter des contacts entre une Algérie qui avait engagé une guerre pour acquérir son indépendance et une Afrique noire traversée par l’opinion des leaders indépendantistes… Cette barrière ethnico-politique pouvait se dresser en jouant sur une série d’oppositions classiques telles que nomades et sédentaires, Touaregs/Arabes, Touaregs/populations noires et bien sûr Blancs/Noirs. A l’évidence, cette conception ethnico-territoriale, voire cette arme ethnique utilisée par les services français, ne pouvait qu’exacerber les relations interethniques déjà tendues”. La mystification coloniale du problème touareg La France coloniale présente en Afrique noire, notamment au Sénégal depuis le 17e siècle, et en Afrique du Nord depuis l’invasion de l’Algérie en 1830, voulait faire la jonction de son empire colonial entre le Nord et le Sud, mais s’était heurtée à ces populations mystérieuses de nomades du Sahara surgissant de nulle part. Après plusieurs missions de géographes explorateurs comme Henry Duveyrier (1840-1892), une première incursion militaire menée par le colonel Paul Flatters en 1881 dans le Hoggar fut massacrée par les Touaregs. Il a ensuite fallu attendre 1902 et la fameuse bataille de Tit pour entamer le début de la conquête du Sahara. Les livres d’histoire citent souvent cette “glorieuse victoire de l’armée française”, en prenant bien soin d’occulter qu’il n’y avait en fait qu’un seul Français dans cette expédition, le lieutenant Cottenest alors que la centaine de combattants étaient tous des algériens Chaâmbas de la région de Ouargla, rivaux héréditaires des touaregs dans les rezzous. Ce fut le début d’une abondante littérature de mystification coloniale qui a toujours fait croire à une supériorité militaire française, une pacification du Sahara et à la soumission des Touaregs devenus “amis des Français”. Pourtant, le Comte Henry-Marie de la Croix de Castries, explorateur et historien de l’Afrique du Nord où il fut affecté en 1873 aux affaires indigènes, avouait son admiration de “la vie de ces grands chefs bédouins, si proche de celles des temps bibliques. Ce jeune lieutenant se sentait tout pénétré d’inspirations orientales “qui de cette vie arabe lui causa l’impression la plus profonde et la plus durable, de la foi sereine, active et méritoire de ces musulmans convaincus”. Il relatait aussi la sévère leçon d’humilité que lui donnait l’exemple de ses cavaliers d’escorte, mettant pied à terre pour prier Dieu. “Je m’éloignai ; j’aurais voulu rentrer sous terre! Je voyais les amples burnous s’incliner à la fois dans un geste superbe aux prostrations rituelles; j’entendais l’invocation : Allahou Akbar! Dieu est le plus grand! Et cet attribut de la divinité prenait dans mon esprit un sens que toutes les démonstrations métaphysiques des théodicées n’avaient jamais réussi à lui donner. J’étais en proie à un malaise indicible, fait de honte et de colère. Je sentais que dans ce moment de prière, ces cavaliers arabes, si serviles tout à l’heure, avaient conscience qu’ils reprenaient sur moi leur supériorité”. Le Sahara, présenté par les colons comme une frontière déserte infranchissable a en fait toujours été une zone peuplée, reliée par des pistes, des points d’eau et des oasis. Le chameau y était présent depuis l’Antiquité et les traces des nomades transsahariens remontent aux peintures rupestres. Les populations des rives nord et sud du Sahara n’ont jamais été séparées. “L’installation du père De Foucauld à Tamanrasset ne relève pas seulement d’un souci mystique de solitude, mais de raisons proprement patriotiques et militaires. Le massif montagneux du Hoggar est le centre géographique de la vaste zone désertique qui s’étend du versant sud de l’Atlas, au nord, jusqu’aux bassins du Niger et du Tchad au sud, et de l’océan Atlantique à l’ouest; jusqu’à la Tripolitaine à l’est. Cette forteresse est au carrefour des pistes qui mènent aux ports méditerranéens l’or, l’ivoire, les esclaves importés d’Afrique noire. Les agiles Touaregs du Hoggar fondaient à l’improviste sur les lourds convois chargés de marchandises ou se faisaient grassement payer pour les protéger”. La déconstruction du Sahel par les frontières coloniales Les cités touarègues de la boucle du fleuve Niger (Tombouctou, Gao, Agadez, Tahoua) ont été reliées depuis plusieurs siècles aux cités du grand Maghreb (Marrakech, Fez, Tlemcen, Tihert, Cirta, Ouargla, Biskra, Kairouan…). Chaque année, les pèlerins transitaient par ces villes pour leur voyage à La Mecque, en passant par la Tripolitaine, le Fezzan, le Tibesti et l’Egypte. Au XVe siècle, la ville mythique Tombouctou comptait environ 100 000 habitants (30 000 aujourd’hui), dont 25 000 étudiants qui fréquentaient la célèbre université. Une délégation touareg qui rencontra à Biskra le général de la Roque en 1890, lui confirmera l’étendue de leur territoire : “Partout où nous allons nous nous heurtons à vous… du Sud tunisien aux portes de Ghadamès… au Nezfaoua et dans le Sahara jusqu’à Figuig, nous vous trouvons partout ; avec vous ces contrées-là nous sont fermées et nous sommes comme murés chez nous”. (6) En cette fin de siècle, les Kel Ahagar et Kel Ajjer se retrouvent encerclés, privés de leurs débouchés au Sud comme au Nord. Même le tamasheq restera la langue dominante, tenant tête au français. Et à ce jour les pistes commerciales ancestrales restent toujours contrôlées par les touaregs. La stratégie coloniale de diviser pour régner a complètement perturbé la perception géopolitique du problème touareg. En réalité, ce terme, devenu générique, englobe l’ensemble des tribus du Sahara et du Sahel qui parlent le tamasheq, de la même façon qu’on désigne par le terme arabe tous ceux qui parlent la langue arabe. Au fil des siècles et du nomadisme, le métissage tribal et l’assimilation culturelle ne permettent plus de distinguer touaregs et arabes, comme on le fait encore à tort entre les populations amazighophones et les berbères arabisés au Maghreb. Les Kountas, Beraber, Berabich, Zenaga, Iguellad, Ansar, Chorfa, etc. d’origine arabo-berbères, qui nomadisaient des confins désertiques maghrébins jusqu’à Zinder, se sont au fil des siècles complètement fondus dans la culture touareg du désert (langue, mœurs, traditions, habillement, coutumes sociales et juridiques…) Ils forment en réalité un seul peuple vivant en symbiose. Depuis les indépendances, on constate une sédentarisation forcée des Touaregs en Algérie et Libye, une marginalisation au Niger et une discrimination au Mali avec une seule alternative: l’exil ou les armes. Pourtant, rien au Sahara ni au Sahel ne peut se faire sans le consentement de ces chevaliers du désert. Les frontières sahélo-sahariennes “géométriques” entre les 10 Etats, en plein désert, ont-elles un sens ? Elles ne sont qu’un fait accompli colonial, une contrainte exogène absurde, artificielle, handicapante. Le droit occidental colonial a imposé une “territorialité” en contradiction avec la nature de l’immensité de l’espace saharien et du mode vital et économique nomade et pastoral. Chez les populations nomades, la géographie politico-économique est mouvante selon la pluviométrie, les rapports de force tribaux et la liberté immuable de circuler. L’idée même d’une frontière fixe est un concept inexistant chez les peuples sahariens. En définitive, personne au Sahara n’a jamais considéré ces frontières théoriques et fictives. Ni les puissances coloniales, ni les Etats indépendants, ni les populations… ni les “nouveaux terroristes”. La convoitise coloniale de posséder cet immense territoire a poussé un officier colonial du Cercle d’Agadèz à proposer à sa hiérarchie d’exterminer les Touaregs, comme le furent tragiquement les Indiens d’Amérique. “Si nous voulons à toute force rester dans ce pays de sable, il nous faut songer à le pacifier coûte que coûte, sans avoir aucune pitié pour la race touareg qui n’acceptera jamais, à mon sens, de se ranger sous la loi d’un maître qui prêche la paix et le travail. Les Touaregs n’ont pas plus de raison d’exister que n’en avaient jadis les Peaux-Rouges. Malheureusement, le climat du désert et l’être fantastique qu’est le chameau nous créent des obstacles que n’ont pas connus les Américains. Il est cependant possible de vaincre les difficultés. La guerre européenne terminée, nous pourrons disposer de quelques escadrilles d’aéroplanes. L’envoi de ces puissants engins serait d’un effet radical. Le chameau aura vécu ? Tant mieux. Il n’y aura qu’à attendre les chemins de fer et, pendant ce temps, les pâturages pourront pousser librement quand il aura plu. La question de l’aéroplane doit être posée le plus tôt possible. À moins que nous ne décidions de céder des territoires qui laissent autant de blanc sur nos registres que sur les cartes les plus complètes. Mais y aurait-il preneur ?” [Rapport du cercle d’Agadez, septembre 1916, cité par Olivier de Sardan, 1984 : 156]. In Rébellion touarègue et question saharienne au Niger La question fondamentale reste celle de définir l’intégration et le rôle des Touaregs dans cet immense espace saharien partagé entre 10 Etats. Cette problématique dépasse largement le cadre défini par les Accords de Tamanrasset en 1991 et d’Alger en 2006, qui n’ont en fait jamais été appliqués. Le problème touareg renvoie à la complexité géographique de l’espace saharien, aux enjeux humains et économiques du nomadisme. Il pousse à s’interroger sur une nouvelle perception du principe de souveraineté partagé sur des déserts. Le morcellement de l’espace touareg voulu par le colonisateur et perpétué par les Etats indépendants doit être abandonné au profit d’une intégration civilisationnelle, géographique, linguistique de cet espace selon un double système d’Etats fédéraux et de zones franches. Des personnalités africaines ont déjà prôné une “déconstruction” de cet héritage colonial des “cadres territoriaux existants, par la remise en question des frontières convenues et la création simultanée d’espaces mouvants”. La trahison algéro-marocaine envers les Touaregs Dès les indépendances de 1960, après la création de l’OCRS, une alliance s’était nouée au Mali pour soutenir une partition territoriale du “Soudan français”, afin d’éviter d’être gouvernés par des pouvoirs noirs. Une des figures emblématiques de cette résistance au fait accompli colonial était Mohamed Ali ag At-Tahar (1904-1994), Aménokal des Kel Antessar. Il ressemblait en tous points à son père At-Tahar ag Al Mahdi, né vers 1868 et devenu Aménokal en 1914, que décrit de fort belle manière Paul Marty : “At Tahar est le type du grand, vigoureux et beau Targui. D’une magnifique prestance, d’une dignité souveraine, il fait le plus bel effet. Intelligent ouvert, sympathique, c’est un assez bon lettré arabe, encore qu’il soit beaucoup plus guerrier que taleb”. At-Tahar adopta une attitude pleine d’ambiguïté et de diplomatie avec les colonisateurs dans la région de Tombouctou. Ni soumis, ni rebelle, il avait pour souci de protéger sa tribu par une cohabitation et une collaboration tactique avec l’autorité coloniale. Il agissait comme Moussa Ag Amestane, Aménokal des Kel Ahaggar qui avait toujours fait planer cette confusion subtile entre soumission et alliance avec l’ordre colonial qui exaspérait le général Laperrine : “il s’agissait de remettre au point la soumission de Moussa faite à In Salah et de bien établir que c’était une soumission et non une alliance. Il fallait faire accepter par les tribus un léger impôt qui fut une marque tangible de cette soumission” (Laperrine, 1913) Laperrine et ses adjoints avaient mis au point cette politique subtile d’affrontement avec les Touaregs : “Le Touareg obéira à la force; il y obéira comme l’Arabe, d’une façon parfaite, mais seulement quand il aura constaté qu’il ne peut faire autrement. Il faut donc lui prouver, lui montrer notre force”. Mohamed Ali ag At-Tahar grandit dans la lignée des révolutionnaires indépendantistes africains. Rebelle à l’autorité coloniale, il finit par léguer le Tabbel d’Aménokal à son frère, Mohamed Al Mahdi, né en 1923 et toujours en exercice à Bamako. Mohamed Ali s’exila dès 1952 en Arabie Saoudite chez le roi Fayçal avec toute sa famille et ses domestiques. Puis il s’installa en Egypte chez Nasser qui lui offrit une épouse égyptienne. C’est au Caire qu’il se fit connaître de tous les révolutionnaires africains et arabes, notamment des leaders du FLN. Ensuite, il partit en Libye chez le roi Idriss, avant de s’installer au Maroc en 1960 chez le roi Mohamed V qu’il avait déjà rencontré en 1955 à son retour d’exil. Alors qu’il était royalement reconnu et respecté, la puissance coloniale craignait que Mohamed Ali fédère toutes les tribus dans un “royaume touareg”, et remette en cause la stratégie “d’indépendance dans l’interdépendance” conçue et mise en œuvre par les gaullistes et leurs réseaux de supplétifs de l’Armée Coloniale d’Afrique. La proposition d’un Etat fédéral touareg au Sahara ayant été rejetée par la France, les Touaregs commencèrent à s’armer et se révolter dès 1961, moins d’un an après l’indépendance du Mali et du Niger. Une première insurrection eut lieu fin 1962, contre le gouvernement de Bamako de Modibo Kéita. Les Touaregs n’eurent comme réponse qu’une sévère répression qui décima les tribus des Adrar des Iforas, d’où avait été lancé le mouvement. Le tournant historique s’est joué en 1963 lorsque Modibo Kéita réussit un coup de maître en poussant les duo algérien, Ben Bella-Boumediene, et marocain Hassan II-Oufkir à trahir les touaregs. Le 29 octobre 1963, Modibo joue un rôle d’arbitre dans la sortie du conflit frontalier de la “guerre des sables” qui opposait le Maroc à l’Algérie. Il réunit à Bamako Hassan II et Ben Bella en présence du négus Haïlé Sélassié d’Éthiopie et obtient des belligérants un cessez-le-feu immédiat. En échange de sa médiation, et “sous la menace d’une généralisation des conflits frontaliers en Afrique”, il demande et obtient l’arrestation et l’extradition des leaders touaregs exilés en Algérie et au Maroc. C’est ainsi que Mohamed Ali Ag At Tahar est arrêté en 1963 par le général Mohamed Oufkir sur ordre du roi et livré au Mali qui le maintiendra en détention durant 12 ans, jusqu’à sa libération en 1975 par Moussa Traoré. Brisé, il retourna en exil au Maroc, chez Hassan II qui le prit en charge et le plaça dans une prison dorée pour le “neutraliser” jusqu’à sa mort en 1994. De son côté, l’Algérie extrada deux chefs touaregs, Zaid ag Tahar ag Illi et Ilias Ag Ayuba, et un jeune messager Mohamed El Ansari, neveu de Mohamed Ali, envoyé spécialement du Maroc pour avertir Zaid et arrivé par malchance le jour même de son arrestation. Zaid, Amenokal des Iforas de Kidal, s’était d’abord exilé à Tamanrasset puis à Ouargla. Ses disciples avaient déclenché une révolte en récupérant un stock d’armes que l’armée coloniale avait enterré à Silet (120 km au sud-est de Tamanrasset). Comme Mohamed Ali, Zaid s’était aussi désisté de sa chefferie au profit de son frère Intallah plus docile, toujours en exercice à Kidal. Libéré lui aussi en 1975, Zaid mourut en 1998. Ilias Ag Ayuba, chef des Doushakis, tribu touarègue de la région de Gao-Menaka, avait suivi la rébellion de Zaid et l’avait rejoint à Tamanrasset puis Ouargla. Il vit toujours retiré dans un campement proche de Gao, alors que son frère Younès s’est installé à Tamanrasset après avoir contribué à la création de la ville de Borj Baji Mokhtar dans les années 70. La répression de Modibo Kéita aidés des virulents Songhaïs, qui a suivi ces arrestations, a été féroce, proche du génocide (tueries, massacres collectifs, abattage de cheptel, empoisonnement des puits, arrestations…) Les régions du nord ont été décrétées zones militaires, tous les postes de fonctionnaires militarisés, et les touaregs écartés de toute fonction officielle. Après avoir nié la réalité et l’ampleur de cette dissidence, le gouvernement de Bamako annonce son écrasement complet en 1964. Plusieurs exodes importants ont afflué vers les pays voisins essentiellement l’Algérie, mais aussi Libye et Mauritanie, dès l’indépendance, puis à chaque rébellion et lors des grandes sécheresses des décennies 70 et 80 et l’actuelle de 2010. La naissance du groupe musical malien Tinariwen en 1982 à Tamanrasset est intimement liée à cette situation d’exil et d’errance du peuple touareg. Il est l’émanation même de cette diaspora qu’il chante aux quatre coins du monde, en remplaçant le fusil par la guitare. La trahison algéro-marocaine qui a soutenu le pouvoir de Bamako a profondément déçu et découragé les Touaregs qui se sont exilés ou résignés à une résistance passive jusqu’à la nouvelle rébellion de 1990-1991 déclenchée par Iyad ag Ghali au Mali et Raïssa ag Boula et Mano Dayak au Niger. L’Algérie, entrée elle-même dans une grave crise politique et sécuritaire, ne voulait surtout pas d’une nouvelle complication frontalière et s’activa à la conclusion rapide d’un cessez-le-feu et la conclusion d’accords d’intégration des touaregs dans l’administration de leurs territoires. Un accord fut signé à Tamanrasset le 6 janvier 1991. La “main invisible” néo-coloniale Mais une “main invisible” a décidé de défaire “immédiatement” l’appel à la sagesse et la pacification, pour poursuivre la marginalisation des touaregs. Dès le 8 janvier, le signataire de l’Accord, le colonel Ousmane Coulibaly, chef d’état-major général des armées, remplace au ministère de la défense le président Moussa Traoré, qui se fait ensuite renverser le 23 mars par un coup d’Etat du lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré, à la tête d’un Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP). Curieusement, le président algérien Chadli Bendjedid subira le “même processus”, abandonnant le poste de ministre de la Défense au général Khaled Nezzar en juin 1991, qui le “démissionna” en janvier 1992. Le colonel Iyad ag Ghali a finalement été récupéré par Bamako. Nommé ambassadeur du Mali en Arabie Saoudite, il est le “négociateur attitré” des preneurs d’otages du Sahel. Raïssa ag Boula, qui signa les accords de paix au Niger en avril 1994, participa à plusieurs gouvernements sous la présidence de Mamadou Tandja, qui vient d’être renversé par un coup d’Etat en février 2010. Quant à Mano Dayak, il sera victime d’un mystérieux accident d’avion en décembre 1995. Une nouvelle rébellion déclenchée par Ibrahim ag Bahanga en mai 2006, rejoint par Iyad ag Ghali et Hassan Faganga, provoqua une nouvelle intervention du “pompier algérien” qui lui “intima l’ordre de rebrousser chemin alors que ses troupes étaient à 300 km de Bamako”. De nouveaux accords ont été laborieusement signés à Alger le 4 juillet 2006 avec la mise en place d’un Comité de suivi. (11) Mais dès son retour à Bamako, le général Kafougouna Koné, signataire des “accords de reddition d’Alger” selon la presse malienne, est convoqué par un groupe parlementaire et con¬traint de répondre aux interrogations des députés, en direct à la télévision. Il sera pris à partie sur la constitutionnalité du document et sur l’esprit de certaines de ses dispositions. Le cessez-le-feu ne fut pas respecté et plusieurs accrochages eurent lieu entre les rebelles et l’armée malienne. Bahanga fut aussi à l’origine de l’Alliance Touareg Niger-Mali fondée en juillet 2007. Finalement, aucune mesure n’a été mise en œuvre et tour à tour, les touaregs de l’Alliance démocratique pour le changement, puis l’Algérie se sont retirés de cet Accord, devenu caduc… depuis le rappel de l’ambassadeur algérien à Bamako, suite à l’affaire de la libération de l’agent de la DGSE Pierre Camatte, contre le paiement d’une rançon et la remise en liberté de terroristes algériens par ATT. L’équation politique touareg ressurgit régulièrement aussi simple que dangereuse. Les touaregs du Mali et du Niger ne veulent pas porter atteinte à la souveraineté des Etats existants, mais revendiquent l’instauration d’Etats fédéraux avec une large autonomie, liés juridiquement à Bamako et Niamey, mais ouverts et intégrés humainement et économiquement au grand Maghreb, et à l’Algérie en particulier, comme ils l’ont toujours été avant, pendant et après la colonisation. Les nouvelles générations touaregs, sont prêtes à lancer de nouvelles rébellions pour contrôler leurs territoires au nord du Mali et du Niger et contraindre Bamako et Niamey à négocier. Les touaregs rappellent pertinemment qu’ils sont les seuls capables de sécuriser l’espace sahélo-saharien et garantir la stabilité de cette vaste zone tampon entre l’Afrique du nord et l’Afrique noire. A défaut, ils sont aussi capables de la maintenir dans cette situation d’une zone interdite à hauts risques d’instabilité géopolitique et de sous-développement chronique.

    Saâd Lounès

    • globetrotter

      je pense que vous niez complètement l ‘histoire du mali et de son peuple ; tout le monde connais l ‘histoire du mali notamment l empire du mali qui s’etteind depuis la Guinée , Ghana Nigeria en passant par sénégale jusqu à en Algérie c’est empire comprends l ’empire sohoraï , l empire sohongai ; l empire peul ; soniké ; melinké et bambara etc ; mais personne ne connais l empire de touareg et encore moins l ‘existence d’un pseudo azawad je ne dirais pas que les touaregs n’ont pas d’histoire mais de la a s’emparer de ville comme GAO ET TOMBOCTOU C EST EST CE QU’on appelle s approprier une histoire de force qui ne pas le siens
      l’exemple la ville de tombctou qui est considérer comme la 3eme ville sainte avec la mosquée de djené a etait construit par l’empereur kankou moussa que lui même était de l’éthnie malinké du sud en plus de ca les touareg son de nomades les villes du mali où ils sont les plus nombreux c’est bien houglok tessalit voire kidal.

      mon cher , le peuple malien veut la paix autant que les touaregs , mais la paix ne viendras pas que d’un coté mais de tous qu on soit sohoraï, songhai , maures,arabes , peul soniké ,boboà, touaregs, dogon ou autres éthnie que je n’ai pas cité ici ; on doit tous se donner la main dans la main pour avancer et avoir un mali uni avec de politiciens qui prennent en comptes nos problemes et nous aides a avancer car la division ne fera avancer personne ;
      sachez aussi que nous les sudiste que nous sommes on est aussi abadonnez et delaisser par l ‘etat malien ;sachez que tous ce qui est infrastructure hôpitaux et écoles tous ca cest sont les sudistes eux même qui ont construit ya pas eu d ‘aide de la part de l’ état . reunissons tous pour un mali uni fort paisible tolerant , pour nous tous , pour nos enfants et nos petits enfants .

    • globetrotter, prochainement, si tu veux nous faire des cours d’histoire-géo, écris directement un livre et Arretes de nous faire perdre notre temps.
      Les touareg du Mali sont discriminés et veulent des larges autonomies, dis-tu. C’est simple puisque malgré les faibles moyens que possède, le Mali, il toujours essayé faire son mieux pour les touareg.
      Quand on va les botter et mettre un militaire derrière chaque touareg, peut-être, qu’ils se sentiront considérés commes les autres maliens.
      Ce n’est pas le Mali qui les a imposé le romantisme à ce que Je chasse? Ce n’est pas non plus le Mali qui les empêche de se placer à travers le désert? Ou alors, le Mali les aurait empêché de faire de la politique, pour devenir, ministre ou président?
      Tout malien est libre de vivre avec les autres maliens, et sous les lois maliennes ou d’aller voir ailleurs, si l’herbe est plus verte.

  10. Et si Alger soutenait l’indépendance des Touaregs?
    L’Algérie est incontournable dans la gestion de la crise au Nord-Mali. Alger a noué des liens étroits avec les Touaregs.
    mise à jour 07/04/2012

    http://www.slateafrique.com/85265/mali-linquietude-grandissante-dalger-touareg-azawad

    Mise à jour du 7 avril 2012: La junte militaire au Mali s’est engagée le 6 avril soir à remettre le pouvoir aux civils dans le cadre d’un accord avec la Cédao, qui a menacé de recourir à la force pour préserver “l’intégrité territoriale” du pays après la déclaration d’indépendance du territoire de l'”Azawad”, au Nord, par un mouvement de la rebellion touareg.
    “Nous sommes parvenus à un accord, accord qui permettra dans les heures et les jours à venir de mettre effectivement en place les organes prévus par la Constitution et qui fonctionneront de manière régulière”, a annoncé à la télévision publique ORTM le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolè, au nom de la la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
    ****
    Neutre puis inquiète, Alger est entrée de plain pied dans le conflit et la partition du Mali depuis la chute de Tombouctou et de l’enlèvement de son personnel consulaire à Gao par des éléments islamistes qui lui en veulent à mort. Proche du MNLA, Alger pourrait soutenir l’indépendance de l’Azawad, faisant voler en éclats son dogme de «l’intangibilité des frontières issues de la décolonisation.»
    Tin Zawatin, petit village targui enfoui dans les confins du Sahara, à cheval entre l’Algérie et le Mali, deux pays qui partagent près de 1000 kilomètres de frontières. Le nom vient de l’oued, Tin Zawatin, qui désigne une espèce d’arbre de cette région pauvre et isolée. L’oued est à sec toute l’année mais, ici, à 2500 kilomètres d’Alger, il fait office de frontière entre les deux pays, il n’y a ni barrières ni grillage, encore moins de mur. Il suffit de passer l’oued et l’on se retrouve dans un autre pays.
    Le village, ancien campement nomade, a été divisé en deux par la colonisation, la Tin Zawatin algérienne, plus ou moins riche et où l’Etat est présent, et la Tin Zawatin malienne, pauvre et sans Etat. Tout un contraste, pour deux villages distants de quelques mètres. Depuis le début de cette nouvelle rébellion targuie, les Tin Zawatin sont sous couvre-feu et des dizaines de milliers de Touaregs mais aussi d’Arabes du Sahara, ont fui les combats. 30.000 d’entre eux sont entrés en Algérie, pendant que les Songhaïs, pris entre les deux feus, ont préféré rejoindre leur cousins du fleuve Niger.
    Alger et la neutralité positive

    Fin janvier, avec d’autres localités du Nord Mali comme Tessalit ou Aghelhoc, la Tin Zawatin malienne tombe rapidement aux mains des Touaregs, sous le regard neutre mais inquiet de la Tin Zawatin algérienne. Alger a déjà pris conscience d’un nouvel embrasement dans la région, et elle qui avait déjà pris en charge les accords entre le pouvoir central malien et les Touaregs en 2006 et mis fin aux hostilités, met sa diplomatie en branle, car sur le front intérieur, ce n’est guère mieux.
    Les quelques 20.000 Touaregs algériens sont solidaires de leurs frères du Mali, même s’ils n’ont jamais été indépendantistes chez eux, et plusieurs associations berbères amazighes d’Algérie du Nord soutiennent les Touaregs et leurs revendications.
    Début février et prudente au départ, Alger ne négocie pas directement avec le MNLA , le Mouvement National de Libération de l’Azawad, fer de lance de la rébellion armée, mais avec l’Alliance Démocratique du 23 mai pour le Changement, pour ne pas faire subir d’affront au président malien Amadou Toumani Touré, encore en place à cette période.
    La neutralité positive d’Alger?

    Sachant pertinemment que de nombreux membres de l’Alliance Démocratique combattent avec le MNLA contre l’armée malienne, Alger adopte une neutralité positive, négociant avec patience la fin des hostilités, et pour cause: l’attentat suicide qui a visé pour la première fois Tamanrasset (métropole du Sud algérien et dont dépend entre autres Tin Zawatin) le mois dernier, a bouleversé une donne déjà compliquée.
    Entre les armes et les groupes radicaux en libre circulation au Sahel, l’instabilité en Tunisie et en Libye, dont les frontières sont sous haute surveillance, et celles avec le Maroc, toujours fermées, l’Algérie se retrouve isolée et entourée d’agitations multiples. Mais surtout, elle voyait d’un mauvais œil l’alliance (tactique) défunte entre le MNLA et Ansar Dine, ces derniers étant liés à Al Qaïda.
    Mais tout est allé très vite. La prise de Tombouctou par le MNLA, puis par Ansar Dine, la prise d’otages du personnel consulaire de Gao par les islamistes, a bousculé la lourde et lente diplomatie d’Alger. D’autant que c’est le même groupe ayant revendiqué l’attentat de Tamanrasset qui a enlevé ses ressortissants.
    En contact permanent avec le MNLA, elle tente maintenant de s’allier directement avec cette mouvance laïque et progressiste pour se défaire des islamistes, d’abord pour récupérer ses otages, ensuite pour contrer Al-Qaïda, qui vient de signer une nouvelle déclaration de guerre à l’Algérie. Les membres du MNLA ont beaucoup d’estime pour Alger, et celle-ci les connait très bien. Une amitié secrète pour des alliances secrètes.
    La France coloniale responsable de la crise

    C’est évidemment la France qui a été à l’origine de ce conflit. En divisant le territoire des Touaregs entre l’Algérie, le Mali, le Niger, ex-colonies, elle a créé un peuple éparpillé entre plusieurs nations et posé une bombe à retardement. Redoutant ces dangers, dès les années 1960, l’Union Africaine pose un principe de base, largement soutenu par l’Algérie, «l’intangibilité de frontières issues de la décolonisation», pour éviter les affrontements entre peuples écartelés et jeunes nations.
    Mais l’entêtement des pouvoirs centraux africains a tout compliqué, après avoir revendiqué une large autonomie, les Touaregs, déçus par les promesses de Bamako, demandent aujourd’hui beaucoup plus et viennent le 6 avril, de publier une déclaration d’indépendance.par la voix du MNLA, évacuant toutes les solutions intermédiaires.
    Si Alger a fermement condamné le coup d’état militaire au Mali, elle était hostile à l’indépendance de l’Azawad, et demandait il y a quelques jours encore à «définir le règlement de la question du Nord, fondé sur les intérêts supérieurs du peuple malien et la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali», selon le porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères, rejoignant le ministre français de la coopération, Henri De Raincourt, venu à Alger avant la chute de Tombouctou refuser l’indépendance des Touaregs :
    «Nous soutenons la pérennité du processus engagé le 2 février dernier en Algérie entre le gouvernement malien et les Touaregs pour l’examen des moyens de parvenir à un accord dans le cadre de la sauvegarde de la sécurité et l’unité territoriale et la souveraineté du Mali.»
    L’intangibilité des fontières vole-t-elle en éclat?

    Là aussi, la donne a changé. Début avril, la France est contre une opération militaire, ouvrant la voie à l’indépendance de l’Azawad, tout comme l’Algérie, qui commence à y voir moins d’inconvénients: une terre à son Sud dirigée par des Touaregs amis qu’ils connaissent très bien et qui connaissent si bien leur région pourrait être une garantie de stabilité et d’une chasse sérieuse aux éléments d’Al Qaïda, ce que l’armée malienne n’a jamais fait. Le dogme de «l’intangibilité de frontières issues de la décolonisation» vole en éclats?
    Oui, mais l’Algérie avait déjà accepté la partition de l’Ethiopie en 1993 (qui a donné naissance à l’Erythrée) et du Soudan en 2011, plus grand pays d’Afrique, devenant de fait à son tour le plus grand pays d’Afrique. Surtout, aujourd’hui encore, Alger continue de réclamer «l’autodétermination du peuple sahraoui.» Pourquoi ne le ferait-elle pas pour le peuple targui, alors que celui-ci lutte depuis les années 50, dénonçant même dans une lettre au Général De Gaulle l’intégration de leurs territoires au Mali, ainsi qu’au Niger? Justement. En ouvrant la voie aux partitions africaines, Alger pourrait se voir reprocher des territoires qu’elle a récupéré grâce à la décolonisation, particulièrement au détriment de son frère ennemi historique, le Maroc.
    Abdelkader El Mali, alias Abdelaziz Bouteflika

    C’est une vieille histoire. Depuis la première rébellion des Touaregs en 1961, d’autres ont eu lieu, en 1990, 1994 et 2006, et Alger s’est toujours mêlée de ce conflit pour faire cesser les hostilités et parrainer des accords qui ont été très peu respectés par Bamako. Officiellement, l’Algérie refuse l’idée de sécession mais officieusement, elle admet que le pouvoir central malien n’ait pas respecté ses engagements en faveur des populations du Nord, Touaregs, Arabes et Songhaïs.
    C’est une plus vieille mais autre histoire, déjà pendant la guerre d’indépendance algérienne, le FLN (Front de libération national) aidait les Touaregs à combattre l’occupant français et y avait installé des bases à Kidal et Gao, aujourd’hui aux mains du MNLA, et c’est depuis le territoire targui du Mali que les troupes du FLN sont entrés en Algérie à l’indépendance (en 1962), pour occuper la ville de Tamanrasset.
    Les Touaregs progressistes, aujourd’hui regroupés sous le MNLA, ont aussi aidé les Algériens dans leur lutte. Une amitié secrète les unit, qui pourrait déboucher sur un coup de main pour une indépendance relative ou totale de l’Azawad, Alger étant prête à interdire tout déploiement de militaires étrangers dans le Nord du Mali.
    Fait moins connu, le président Bouteflika lui-même, dont le nom de guerre est Abdelkader El Mali («Abdelkader Le Mali»), a passé une partie de la guerre d’indépendance au Nord-Mali pour d’obscures raisons, mais officiellement pour s’occuper des bases arrières et de l’approvisionnement en armes. Avec toutes ses amitiés, pourquoi Alger va-t-elle accepter l’indépendance de l’Azawad, qui semble inéluctable?
    Probablement, parce que l’histoire change souvent de sens. Comme à Tin Zawatin algérienne, qu’un grain de sable sépare du Mali. Un petit village où les Algériens déposent régulièrement dans des camions grillagés les migrants clandestins attrapés en Algérie pour les refouler vers le Mali, le Niger n’acceptant que les Nigériens. Et c’est ici aussi que depuis janvier, le sens s’est inversé. L’Algérie, qui a accueilli près de 30.000 réfugiés fuyant les combats, selon le ministre de l’intérieur, a stoppé ses refoulements à la frontière. Les camions remontent vers le Nord.
    Chawki Amari

  11. D’accord avec tout sauf quand tu amenes les histoires de castes la dans…je ne pense pas que ca a quelque chose a faire avec les castes

    Moussa Ag

    • C’est ça en faite notre realité socio-culturelle . Nous devons nous glorifier de cela . Notre societe depuis des siecles est composée de groupe et de sous-groupe . Par exemple, La société mandingue se divise essentiellement en deux groupes : les nyamakala, caste des artisans, et les horon, caste des hommes libres ou nobles. Les premiers se divisent en plusieurs sous-groupes : les forgerons , les sculpteurs, les artisans du cuir, les griots de la parole, spécialistes des généalogies et du Coran et les artisans de la musique et de la parole chantée qu’on appelle jeli. Les horon sont les fermiers, les gouvernants, les militaires. Chaque caste a besoin de l’autre et c’est un système d’échange perpétuel qui s’est installé entre les uns et les autres. 80 ans de colonisation et 51 ans d’independance ne doit par nous faire rejetter notre valeur culturelle et sociologique . Ne voyez pas l’homme de caste à l’Americaine ou à la française mais à la Malienne .

  12. Nous avons été alerté en 2 tomes par l’auteur de “ATTcratie la pramotion d’un homme et de son clan” . Malheureusement comme on le dit souvent : “au pays des fous celui qui essaye de raisonner semble avoir aux yeux des autres la forme la plus grave de la folie”. L’auteur nous alertait en 207 qu’un second mandat de ATT serait un danger pour le Mali :
    “Un second mandat d’ATT équivaut à dix années de recul démocratique,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la perpétuation du culte de la personnalité,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la déliquescence de l’autorité de l’État,
    Un second mandat d’ATT équivaut à l’institutionnalisation de la corruption généralisée, de la délinquance financière et à la gabegie,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la promotion de l’impunité,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la fragilisation des partis politiques et à leur remplacement par des clubs de soutien,
    Un second mandat d’ATT équivaut au règne de la médiocrité et le rejet des intellectuels,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la valorisation du mensonge et de la démagogie,
    Un second mandat d’ATT équivaut à l’unanimisme politique digne d’un parti unique,
    Un second mandat d’ATT équivaut à un changement de la Constitution permettant à ATT d’avoir plus de deux mandats,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la promotion des forces armées et de sécurité plus politiques qu’opérationnelles sur les plans militaire et sécuritaire,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la perte de l’esprit d’initiative et de l’ambition chez le Malien,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la fragilisation, voire à la perte de l’intégrité du territoire national,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la promotion de l’informel, du folklore et de la navigation à vue dans la conduite des affaires de l’État,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la patrimonialisation des biens de l’État,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la dévalorisation des Institutions de la République,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la restauration de l’ancien régime,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la politisation à outrance de l’Administration publique,
    Un second mandat d’ATT équivaut à une formation au rabais de nos enfants, donc à une école qui se meurt,
    Un second mandat d’ATT équivaut à la perte de nos valeurs morales et de notre fierté légendaire,
    Un second mandat d’ATT équivaut à plus de chantages et de brimades par la Sécurité d’Etat,
    Un second mandat d’ATT équivaut à plus de maliens sur le chemin de l’exil,
    Un second mandat d’ATT équivaut au recul de la diplomatie malienne,
    Un second mandat d’ATT équivaut au non- respect des expatriés maliens par les pays d’accueil et à leur rapatriement massif”

  13. ATT est sans nul doute le President le plus maudit dans l’Histoire du Mali . Nous avons tous vu Alpha sortir le 08 Juin 2002 à 12H43 mns du Palais de Koulouba hissant le bras en signe de au revoir aux employés du Palais . Pendant que le maudit ATT est sortie par les buissons de Koulouba .Tel un voleur surpris en plein acte . Quelle fin de maudit . Cela donne raison à cette phrase de nos grand-parent reprise par l’auteur de ATTCRATIE : “En effet, beaucoup de sages au Mali pensent, eu égard à son rang social, que quelle que soit la volonté d’ATT, il ne pourra jamais faire avancer ce pays. De leur avis, les actes posés par un homme de caste sont toujours voués à l’échec : façonné par cette origine sociale qui crée chez lui un complexe d’infériorité qui explique son parcours et l’échec de sa gestion du pouvoir. ”
    C’est notre realité socio-culturelle comme ça . Un sejour en occident ne doit pas nous pousser à jetter nos valeurs culturelles qui sont notre raison d’etre . Le blanc ne croit guere à cela car se n’est pas dans leur culture . Le petit blanc botte bien son père ou sa mère , il n’est pas frappé par la malediction . Il vivra apres tres bien . Et meme mieux car c’est ça aussi leur realité . Un Africain de surcoit un Malien tu oses simplement hausser le ton avec ton père ou mère , la pression sociale meme te fera quitter le village . Et partout ou tu iras ou quoique tu deviendra tu finira comme ATT . La HONTE .

    • arrêté de dire des annerie, tes propos sont digne d’un salaud.
      ATT est un grand homme d’etat qui a mis l’interet national au dessus de lui et je te jure toi meme qui l’insulte aujourd’hui va demander de lui construire des moments à son nom.
      je vais loin pour dire que tu n’es pas digne d’etre malien et tu fais honte à la société.

      • C’est avec des personnes irrationnelles comme vous qu’il a pu faire tout ce temps à la tete du Mali et nous entrainer dans ce gouffre .Sa demission s’il le dit est loin d’un amour pour ce Mali . Autrement il ne partirait pas de la sorte . C’etait fini pour lui et la porte d’honneur qu’on pouvais lui proposer s’etait ce discours d’Adieu . Soyez raisonnable et vigilent prochainement . Ne tombez pas sous le coup des malhonnetes deguisés du genre ATT .

        • le refuge, ce qui est marrant, est qu’aujourd’hui, vous êtes nombreux à vous plaindre d’ATT. Mais, avant sont départ, pourquoi vous n’avez pas été aussi nombreux à descendre dans rue dénonçant les imperfections de la règne d’ATT.
          Pour moi, vous êtes comme ces charognards, qu’importe l’animal est mort, l’essentiel pour, est de trouver quelque chose à vous mettre sous les dents.
          Je pense et souhaite qu’avec le départ d’ATT, notre retrouvera son unité et sa quiétude.
          Qu’on nous sort plus d’autres prétextes pour retarder la reconquête de nos terres.

    • Alpha n’a rien fait de bon non plus hein. On comptait sur lui et sa femme pour remettre l’ecole malienne sur la bonne voie mais on a vu le resultat.

      ATT est parti donc ne t’acharnes plus sur lui sinon tu perds ton temps.

      Moussa Ag

      • Les maliens c’est ça!!!! C’est comme si ATT n’a rien fait de bien depuis qu’il au pvr! C’ est ce que j’ai dis il n’est pas Dieu ni un super hero, c’est un être humain! Cette bêtise humaine est faite maintenant tirons ttes les conséquences et attelons nous a la tache. Il faut reconstruire le pays, mais ns soyons pas ingrats.

        • vraiment je suis avec toi car a part le probmemme du nord ATT a bouceaup travailler mais quoi que tu face au mali on te dira quelque chose je te dis meme le Dieu qui nous a crer autres ne l’aime pas ; bon vent att vive attt

          • celui qui naime pa att c sn probleme sinon il a bcp fait pr ntre pays demander a vos parents en 1990.c today que g su k les maliens sont des walégnoumadobali .farafi ti foyi ye farafi kon vive att et DIEU te garde.

  14. Salut Soribd, vous ne savez meme pas de quoi vous jactez. Si c’est vrai que ton cher ATT a souvent alerté sur le phenomene des bandits armés dans le nord du Mali, alors comment justifiez vous comme ce meme ATT a aceuillit à bras ouverts ces memes bandits puissament armés malgrés tout ce qu’il sait du probleme. ATT voulait la paix pour les autres pour que peut etre on lui donne le prix nobel de la paix. Comme on le dit que qui veux la paix doit se preparer pour la guerre or ATT ne nous avait pas preparé pour la guerre.
    Quoi qu’on fasse, tous les chefs d’etat du monde bouffent l’argent du contibuable mais il ne faut pas depasser les limites.
    Que le bon dieu protege le Mali de l’avarice des propres Malien.

  15. Salut Curieux
    En premier lieu vous dites que vous n’etes pas Malien, alors j’estime que ne savez rien de notre histoire en la vivant de loin.
    S’il y avait un minimum de benediction dans le sang de ton cher ATT il n’aurait pas cette finale tant deshonorable. Preferiez vous qu’on vous donnes une “giffle pour 10€” ou qu’on vous dise “bonjour comment allez-vous”? ou vous preferez plutot mourir de mot de tete à cause de ton incapacité de t’en procurer un paquet d’aspirine alors que son ex-ministre de la santé dors tranquilement avec ses milliards volés? Supposons que ATT aie rendu heureux quelques Malien et aie construit quelques infraestructures avec les fond de l’etat?; combien de personnes sont-ils entrain de souffrir aujourd’hui à cause de lui?
    S’il a signé sa demission ce n’est pas par patriotisme mais parcequ’il n’avait pas le choix un point. Si seulement ce Messieur avait une petite consideration pour les maliens, il n’allait pas aceuillir à bras ouvert ces bandits armés sans l’aval de l’assemblée nationale qui en aucune manière ne l’aurait acceptée.
    Reflechissez un peu avant de dire quoi que se soit.

    • ^moi je suis au mali …
      et ce k je peu dire cest k ca bouge a bmk …
      du moins pour ki le veut …

      Pck je connait des milliers de jeunes ki passent leur journée assis au grain a critiker et sortir de belle parole …

      A votre grand malheur cette sorti fera de ATT kelkun de grand …
      On a tué tom sank, luther king, lumunba …

      Mais k dise les gens aujourdhui ..

      KOTOLE si tu es des jeunes que je cite actuellement eh bien tu as du travail , pck personne ne viendra changer ta position ata place ..

      Sanogo a deja commencer a ouffer et es rentré dans le jeu politique …
      Nest ce pas lui ki voulait juger ATT, dioncounda et tt le reste …
      Nestce pas lui aujoudhui ki dine dans de grands hotels avec ces meme politiciens …

      SANOGO lui es malin , mais pas les gens ki le suivent et ces tristres

    • En attendant en Côte d’Ivoire un président qui ne voulait pas partir
      a fait des milliers de morts.Drôle de réaction : comme je ne suis pas Malien … je dois me taire .C’est bien primaire.Si les putschistes sont partis c’est aussi grâce à la CEDEAO (qui n’est pas une institution Malienne).Il est probable que la Mali aura besoin d’aide extérieure.

  16. Posez vous la question de savoir pourquoi le Capitaine a refusé que ATT s’exprime pour édifier les Maliens sur realité de la situation.

    • Après certaines personnes, le capitaine sanogo et ses clics, étaient en attentes de jugement pour une affaire de bizutage, qui aurait mal tourné, vers fin 2011. Car, il aurait eu quelques morts.
      D’autre part, ATT a souvent alerté sur la complexité des groupes de bandits qui sont au Nord-Mali. Car, ceux qui font croire qu’ils négocient pour la paix au Mali, comme les dirigeants algériens et mauritaniens, ce sont les mêmes qui ferment les yeux sur les mouvements des bandits sur leurs sols, venant déstabiliser le Mali.

  17. le president par interim doit lancer un appel a tous les militaires deserteurs qui sont aux niger,aux burkina-fasso et en mauritanie pour prendre contact avec l ambassade mais aussi le professeur dioncounda doit liberer toutes les personnalitees arrettes et reunir tous les officiers et les sous-officiers avec le chef d etat major poudjougou gabriel et les chefs d etats majors des armees de la cedeao pour faire un plan d attaque.

  18. DIGNE FILS DU maLI NOUS TE SOMME TRES RECONNAISSANT APR7S TOUT CE QUI VIENT DE SE PASSER. VOUS VOUS ETES BATU POUR CE MALI MM VOS ENNEMIS LE SAVENT.VOUS NE MERITEZ VRAIMENT PAS CELA.POUR MA PART JE NE PEUX QUE VOUS SOUHAITER BON RETOUR ET PROFITEZ EN POUR VOUS REPOSER EN COMPAGNI DE VOTRE FAMILLE.L’AFRIQUE ET LE MONDE ONT BESOIN DE VOUS ET DE VOTRE EXPERIENCE.QUE DIEU BENISSE LE MALI.

  19. Adieu président ATT.Moi qui ne suis pas Malien vous m’avez donné l’envie de connaitre votre grand Pays.Pensez un président Africain qui participe à la destitution d’un despote et qui rend le pouvoir aux civils .Puis qui dit que le pouvoir ne l’întéresse pas et qui serait parti sans pb après l’élection.Vous vous êtes entendu avec tous les chefs d’états voisins.
    Vous avez été un chef pacifique, certains vous le reprocherons,mais vous avez remis en selle le Gal Guinéen Sekouba Konaté qui flanchait.Vous ne méritiez pas cette triste fin qu’une bande de militaitres incapables, bornés et planqués vous ont fait.Je SUIS sûr que l’on rétablira dans la lignée des vrais DEMOCRATES…

    • Je suis totallement du meme avis. ATT a ete maudit de tous les noms pourtant c est le seul qui a toujours preciser ne pas vouloir s eterniser au pouvoir!11 pourquoi alors tant deamertume envers cet homme? Les maliens oublient vitent!!! Rappelez vous mars 1991

  20. MERCI ATT !!!!!!!!!!!!!
    REPOSE TOI AVEC LA CONSCIENCE TRANQUILLE ,A PART LA MALHEUREUSE GESTION DE CETTE REBELLION DONT ON NE SAIT POURQUOI???
    VOUS ETES LE MEILLEUR PRESIDENT QUE LE MALI N’A JAMAIS CONNU .
    LES MALIENS TE PLEURERONT UN JOUR.

    • Un peu de sérieux qd même, un président qui vend son pays, c’est celui-la le meilleurs. soyez un peu raisonnable. ATT est traite, qui a trahi le Mali depuis les accords d’Alger. Dans un pays respectueux des règles, c’est la peine de mort qu’il mérite maintenant. toi, tu le pleuras, pas nous le peuple

    • Un peu de sérieux qd même, un président qui vend son pays, c’est celui-la le meilleurs. soyez un peu raisonnable. ATT est un traite, qui a trahi le Mali depuis les accords d’Alger. Dans un pays respectueux des règles, c’est la peine de mort qu’il mérite maintenant. toi, tu le pleuras, pas nous le peuple

  21. Il y a encore qui voient la main de la France dans tous ces évènements.”VOUS VENEZ DE LIVRER LE MALI pieds et poings liés à la France..”..Nous avons besoins d’alliés fiables et solides en Afrique, alors il faut réfléchir!

  22. Vous venez de livrer le Mali pieds et poings lies a la France. Et vous en etes heureux? Quel genre d’hommes etes-vous, Maliens? Etes-vous incapables de poser des analyses serieuses sur la vie de votre pays? Ouattara et Compaore, les suppots de la France, viennent d’accomplir sa volonte sous vos yeux de se debarrasser de l’un de vos leaders encore nationaliste. mais enfin, reflechissez un peu!
    Et apres vous allez en vouloir aux Ivoiriens qui eux, comprennent mieux les coups fourres de la France pour anticiper leur resistance?
    Vous venez de tuer le Mali en acceptant cette mascarade. Gardez-le bien en tete!

    • Pauvre diable de zakouba! tu est un ennemi du Mali! le diable est en toi tout comme il était dans Sanogo, qui a été délivré! tu fais pitié, quand je vois des africains qui continuent de passer que c’est la France qui est à l’origine de leurs malheurs ça me fait honte!

  23. Bon courage ATT, la vie continue! Prenez soin de vous et votre famille, c’est triste mais” l’homme propose , Dieu dispose”…Que Dieu vous accompagne…

  24. Les MALIENS laissent ta destiner dans la main de Dieu tu n’a fait que denaturer les Maliens , la corruption , la protitutions, l’alcool , le laisser total au profit de vos interets personnels ATT et tes compagnons.Si vous vous reagardez dans le miroir donc vous aurez la reponse.Vous avez bafouer notre religion musulman. Tous les Maliens faisont confiance a ATT mais vous avez abuser de cette confiance. Que Dieu vous recompense.

  25. Reposez vous bien ATT. Malgré la gestion chaotique de la crise du Nord-Mali, à part Modibo Keïta, aucun président n’a autant apporté au Mali que vous.
    Pour l’intérêt du Mali, si tous vos successeurs font, ne serait-ce que la moitié de ce que vous avez fait, le Mali sera le plus beau pays du monde.

    • toi et ton att tous des ignorants de la realite’ ou ce trouve cette beaute’ malienne dont tu parles le gas a vendu ton pays et tu parles autrement.sale negre que tu es tu ne decores personne sur ce site. jugez pas att tuez le et ts ses compagnons de cargo de grogue
      il a rendu aqmi riche de plus et a ignore’ les detenus au nord sans lever le doit et today les maliens pleurent et payent pr ses stupe error.

      • Guezo, il est difficile de causer avec des ignorants de ton espace, puisque, George Bush est arrivé à faire montrer à la télé, devant le monde entier que la farine que connaît le flacon, était une preuve que l’Irak possédait la bombe atomique.
        Parler avec toi, est une perte de temps.
        Bon nombre des américains ainsi que ceux qui vient en Amérique, ont les cerveaux bouchés par la bouffe. Alors, vas boire tes 2.5 litres de coca et vas dormir.
        Tu ne peux pas voire la beauté du Mali, car, un âne ne connaît aucune beauté ou intérêt dans un livre.

  26. 😥 Au revoir Monsieur le Président, s’il est vrai que vous n’avez pas assuré dans la gestion du nord, ce n’est pas une raison pour oublier tout ce que vous avez fait pour le Mali …
    Certains vous critiquent vivement pour ce que vous n’avez PAS fait mais soyons honnêtes depuis votre passage le pays a beaucoup changé :
    notamment au niveau des équipements et des infrastructures.
    Grace à votre action la Mali a été honorablement connu et soutenu dans le monde entier.
    La critique est facile mais j’attends de voir ce que vont faire vos détracteurs car il y a tant à faire et personne ne peut Tout faire !
    Quant aux reproches de malversations qui vous sont faits je pense qu’en effet vous n’avez pas été assez vigilant sur votre entourage et
    plusieurs de vos représentants ne présentaient pas l’honnêteté requise … mais je ne vois là comme reproche à vous faire qu’une confiance peut-être trop facilement accordée !
    Je n’oublie surtout pas que vous avez toujours su tenir tête aux occidentaux qui voulaient venir piller le Mali et ce, malgré des pressions de tous bords.
    Je vous respecte beaucoup Monsieur le Président et vous venez encore de montrer que vous placez l’intérêt du Pays avant tout en présentant votre démission afin de permettre le dénouement d’une situation compliquée. Quand le bruit et la colère du moment seront passés je suis sure que l’on reconnaitra la valeur de votre action et de votre engagement. Bonne retraite Monsieur le Président et que Dieu vous garde.

  27. Bon, cloture d’un chapitre de l’histoire du Mali.
    On verra Mardi ce que les autres vautours du pouvoir vont dire. Certains diront que Dioncouda est imcomptent, d’autres diront qu’ATT ou les putschists doivent etre juge.

    Je promet que Mariko aura les memes rhetoriques de suicides politiques. Pour lui c’est toujours l’AEEM “Oser lutter, c’est oser vaincre…la lutte continue”.

    De toutes facons, on a un gros probleme a resoudre au Nord et on a interet a se concentrer dessus et profiter du nouveau depard pour resoudre ce probleme la une fois pour toute.

    Moussa Ag

    • Il faut veiller à ce qu’un autre débile comme ATT ne signe un autre accord bidon. J’en appelle à la vigilance des patriotes et ami du Mali à suivre les faits et gestes de Dioncouda et le nouveau premier ministre. Ces gars oublient que le Mali c’est la continuité, qd on est incapable, on quitte ou on te balaie. Dans tous les cas c’est parti jusqu’à ce que le Mali ait un président qui soit à l’écoute du peuple et non les opportunistes.

  28. et voilà, c’est reparti pour les sentiments!!! bon debara!!! rentres chez toi et fermes la comme moussa Traore!!! on aura besoin de toi pour ton jugement ainsi que tous tes amis qui ont volé un centime pdt ton regne.

    • Slt grand frère aldo, on fait semblant toi aussi sinon tu connais bien les maliens 😆 😆 😆

      • 546 commentaires de toi koudis.Tes surement l’un des
        franchouillard destabilisateurs du MALI ?

  29. c triste de pensez qu’aujourdhui des gens pensent encore a un président pour les faire sortir de la misère ou quoi que se soit …. Dans la vie chacun a son destin en main

    Si tout les jours tu tassois a boire du thé et sortir de belle parole au grain et ben tu restera comme ca tt ta vie ….

    Tt chomeur connait la araison de son chomage … quil regarde son comportement …
    La vie chere elle es partout
    La corruption elle es partout
    les nouveaux feront la meme chose k les autres …. une personne ne peut changer 15 000 000 de personne mediocrfe helas …
    c au 15 000 000 de savoir kil fau changer

    il es facile de voler au mali , il suffit juste de bien se cacher …
    Vs critiker les autres mais avez vous,vous meme un comportement exemplaire ???

    Savez vous comment vos parents gagnent de largent ? no, vs netes pas avec eux au travail

    Svp arretez de critiker pour rien ici au mali …. le malien es mediocre, feneant, et indiscipliné, meme quand il kitte le mali ou il ya de bonnes ecoles il es mediocre …. et malheuresement jen fai parti

  30. ……….Je reconnais ce que vous avez pu faire pour le MALI mais, on ne doit pas jouer avec la sécurité de ton pays. Votre fin de mandat vient de se terminer en queue de poisson et en plus, SANOGO est sorti par la grande porte que vous devriez emprunter. Triste fin de parcours pour un homme aussi respecté comme vous mais, parceque, vous n’avez pas voulu écouer votre peuple à un moment donné et c’est là le problème.

    • On ne peut pas appeler la sortie de Sanogo une grande porte. On ne va pas oublier que l’a chutte du Nord a ete faite sous sa gestion du pays. On ne peut que speculer que le resultat aura ete le meme s’il n’y avait pas eu de coup d’état.
      En plus, il faut se rendre compte que le probleme du Nord n’est pas aussi simple. Combien de groupe ont apparu du jour lendemain…au point ou on ne parle presque plus du MNLA. Ils sont pas tombe du ciel… Meme les cons de francais commence a voir la gravite de l’a situation. J’ai vu un gars sur aljazera qui parlait a tombouctou…j’aurai jure que c’etait Osama
      Cette affaire est tres serieuse et preocuppante et le monde commence a s’en rendre compte. Au moins le coup d’état idiot et irreflechi a servi a amener l’attention sur un probleme qui aurai explose tot ou tard. ATT n’aurait pas pus faire grand chose contre cette affaire meme si il etait bon. Le prochain president aurait seulement herite une merde comme tous les presidents passes. On a interet a faire face a ce probleme et le resoudre une fois pour toute cette dois ci. C’a peut prendre DES annees parcequ’on a reellement a faire a DES terroristes aux Nord

      Moussa Ag

  31. Nul n’est parfait mon president et vous avez fait ce que vous avez cru etre bon pour votre pays. Je vous en serai reconnaissant pour toujours.
    Maintenant je suis tres curieux de voir ceux qui ont participe aux mandats du president ATT et qui veulent le salir pour sauver leurs tetes.

  32. Ceux qui accuse ATT de ne pas pouvoir proteger le nord doivent comprendre que c’est toute la bande sahelienne qui est une region de non-droit. Mr Ahmedou Ould Abdallah qui est connu pour ses talents dans le domaine de la diplomatie internationale (il etait Representant du Secretaire General des Nations Unies au Burundi et en Somalie); parlant de la zone, a dit: “…Les reponses ne peuvent etre du domaine du blanc ou du noir. L’argent sous forme de tous les trafics, la politique, la religion, tout cela est enchevetre’. Il est tres difficile de dire qu’il y a une seule dimension.”

    L’Algerie dont l’armee’ a un budget de 5 milliards de dollars par an, n’a pas pu resoudre ce probleme AQMI qui est ne’ sur son territoire. Vous me permettrez de vous rappeler que le Groupe Salafiste pour la Predication et le Combat (GSPC) est…ALGERIEN! L’une des raisons de sa naissance est le fait que les militaies algeriens ont annule’ la victoire du FIS aux urnes. Ces memes militaires ont renverse’ Chadli Ben Jedid qui etait pret a’ remettre le pouvoir au FIS.
    C’EST BIEN CE MEME GSPC QUI EST DEVENU AQMI EN 2007! Il faut nous prendre pour des cons pour dire que le DRS (les services securitaires algeriens) n’ont pas infiltre’ le GSPC/AQMI. TOUS LES GRANDS DIRIGEANTS D’AQMI SONT…ALGERIENS!!!

    Ceux qui accusent ATT de ne pas lutter contre le terrorisme, doivent nous dire le lieu de provenance desdits terroristes! Si l’Algerie pouvait empecher ses terroristes de venir se promener dans le nord malien, on ne serait pas dans notre situation actuelle. LE MALI A PLUS DE 7000 KM DE FRONTIERES. IL FAUT ETRE NAIF POUR PENSER QU’IL PEUT LES PROTEGER SANS LA COLLABORATION DE SES VOISINS!!!!

    Mon ami Dichar va dire que je suis dangereux mais je lui conseillerais de lire l’anthropologue Britannique Jeremy Keenan qui comme plusieurs autres observateurs de la region, voit une main algerienne (DRS) dans AQMI!

    PS.
    J’aime bien le vaillant peuple algerien. l’un de mes meilleurs amis est…algerien!

    • Il faut lire : “Ceux qui accuseNT….”! Je suis fatigue’. Mes soeurs Miche et Djenebou s’occuperont de mes fautes!

    • Mon cher Dufour ce qui est Malien est Algérien et ce qui est Algérien
      est Afrikain. Comprendo? amigo.

  33. Merci monsieur le president pour le service rendu a la nation. L’histoire vous donnera raison un jour. Vous venez encore de donner un grand exemple a suivre. Vous avez toujours ete mon president jusqu’a cette demission. Reposez vous mon vieux. Quelqu’en soit le temps que ca prendra, on jugera ces apatrides un jour, la il faut etre sur. L’amnestie qu’on vient de leurs accorder n’est qu’une option temporaire pour nous sortir de la crise. Si la justice ne fait pas son travail, on se levera pour regler les comptes de ces gens personnellement.

  34. ATT has class. He may not have been a great manager, but he is a great democrat and is the first individual to provide democracy to Mali, thereby setting a great example for the continent. Once again through your resignation, you saved your country by acting cool and setting another example of heroism.
    Bravo Sir!

  35. l’ami des enfants bon débarra à toi car tu nous a trahi en laissant l’école malienne mourir sous tes yeux et pire tu n’a su défendre l’intégrité territoriale de notre beau MALI BA j’espère bien que tu serra juger devant la haute cour de justice pour haute trahison si tu avais accorder un peu importance au bas peuple qui sait? peut être que nous nous serrions sacrifier pour toi pour que sanogo puisse dégage malheureusement pour toi c’est ton seul clan de corrompu qui est sortit pour te défendre!
    à plus jamais le plus mauvais président du mali :mrgreen:

  36. Une bien triste fin pour un populiste, un peso-démocrate. La corruption que tu as entretenu a eu raison de ton régime. quelle triste fin, général de paille.

  37. THANK U MY EXCELLENCE AMADOU TOUMANI TOURE FOR YOUR DIGNITY ND EVERYTHING U DID FOR US (MALI)..YOU ALways b my unforgettable PRESIDENT the one i will tell my kids nd my grand kids about a brave man named ATT..LIKE I always say when i was kid”i will die for u” just remember it still the same even im all grown up”I WILL ALWAYS DIE FOR U” the history stay in memories..just one word :”DO NOT REGRET ONE MOMENT OF YOUR LIFE”..THANK U AGAIN MAY ALLAH BLESS U ND YOUR FAMILY WITH A NEW LIFE..

  38. ATT, JE N’AI JAMAIS VOTE POUR VOUS MAIS VOUS ETES MON PRESIDENT ET JE SUIS FIER DE VOUS. VOUS ETES UN GRAND HOMME ATT, VOUS MERITEZ QUE “DJANDJO” SOIT JOUE POUR VOUS!! MERCI MON PRESIDENT, L’HISTOIRE A LA MEMOIRE LONGUE, LES HOMMES ONT LA MEMOIRE COURTE, L’HISTOIRE VOUS RENDRA HOMMAGE! GOOD LUCK MY PRESIDENT FOREVER!

    • es ce que tu fais une analyse objective et sincère lol quant on aime on dit la vérité

  39. ATT, JE N’AI JAMAIS VOTE POUR VOUS MAIS VOUS ETES MON PRESIDENT ET JE SUIS FIER DE TOI. VOUS ETES UN GRAND HOMME ATT, VOUS MERITWZ QUE “DJANDJO” SOIT JOUE POUR VOUS!! MERCI MON PRESIDENT, L’HISTOIRE A LA MEMOIRE LONGUE, LES HOMMES ONT LA MEMOIRE COURTE, L’HISTOIRE VOUS RENDRA HOMMAGE! GOOD LUCK MY PRESIDENT FOREVER!

    • TOUT A FAIT DU MEME AVIS! L HISTOIRE A LA MEMOIRE LONGUE ET LES HOMMES ONT LA MEMOIRE COURTE. ILS ONT DEJA OUBLIE MARS 1991
      C’EST INCROYABLE COMMEJNT LES GENS SONT INGRATSTOTAL
      RESPECT ATT

  40. Un coup d’etat en 91 juste pour vendre le nord.humnn la politique.sa ce voit aujourd’hui

  41. Bravo !!!
    En bon chef d’état d’un pays pauvre comme le Mali ; lorsque vous faites l’option de construire d’hôpitaux, des ponts, des logements des routes, de l’aide alimentaire…etc; alors moi je dit :chapeau

  42. Hummmmmmmmmmmmm…tout ça pour ça!!! Quelle galère!!! Moi je ne serai jamais président moi, je suis bien comme ça wooooooooooooooo… Des motards en escorte dans les rues et le lendemain on te retrouve coincé entre quatre murs peints!!! ATT, merci pour ce geste au nom du Mali même si ce n’était pas par gaieté de coeur!! Vous avez fait de votre mieux!!! Bon courage dans votre nouvelle vie!!!

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