Mali : le Premier ministre Modibo Diarra de plus en plus au coeur de la vie poltique

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Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra lors d’une réunion avec des responsables politiques du nord du pays, le 10 août 2012 à Bamako.
REUTERS/

Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra est à Paris. Il doit s’entretenir ce jeudi 20 septembre avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. Cheikh Modibo Diarra a affirmé hier que le temps « pressait » pour une intervention, réclamant « beaucoup plus de fermeté » de la communauté internationale. Après Paris, Modibo Diarra se rendra à New York pour participer à la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. Le Premier ministre malien qui est de plus en plus au centre de la vie politique de son pays.

Certes, c’est le président Diacounda Traoré qui a demandé lui-même à son Premier ministre de représenter le Mali à New York. Mais il n’y a aucun doute, chaque jour qui passe Cheick Modibo Diarra se met davantage au centre du jeu politique malien.

Lors du dernier remaniement ministériel, il a non seulement déjouer tous les pronostiques en conservant son poste, mais il est également arrivé sans coup férir à imposer ses proches à des postes clé dans le gouvernement. Et aujourd’hui, le voilà porte-parole du Mali en France où il rencontre ce jeudi 20 septembre le ministre français des Affaires étrangères et la prochaine étape sera les Etats-Unis.

Devant ses interlocuteurs, il défendra notamment la position du Mali au sujet d’une éventuelle intervention des troupes étrangères pour libérer le nord du pays.

D’après RFI, le Mali dira clairement oui à une aide extérieure mais aux conditions maliennes. Et dans un premier temps, Bamako souhaite savoir les pays qui seront prêts à envoyer des troupes et logistiques ici. Dans un second temps, le Mali entend choisir lui-même parmi les volontaires, les pays dont les troupes viendront pour participer à la libération du nord du pays.

Enfin, ces troupes viennent pour un moment. Et pour rester au-delà de six mois, il faut là encore que Bamako donne son feu vert.

Les exigences de la Cédéao

La Cédéao l’a déjà fait savoir lors de sa dernière réunion, elle ne peut pas concevoir une intervention militaire sans avoir le droit de déployer des hommes à Bamako. C’est une question logistique, rappelle Blaise Compaoré, le président burkinabé et médiateur de la cedeao dans la crise malienne. A l’occasion de son passage à Paris, et dans une interview à France 24 diffusée le 19 septembre, il précise pourquoi cette présence militaire à Bamako est complémentaire d’un déploiement pour sécuriser le Nord aux côtés de l’armée malienne.

Blaise Compaoré

Le président burkinabè et médiateur de la Cédéao dans la crise malienne

Bamako souhaite avoir des troupes de la Cédéao mais ne souhaite pas dans le sud du pays. Ce qui est impossible pour la Cédéao d’être efficace.

 

RFI/ 20/09/2012

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6 COMMENTAIRES

  1. l’armée malienne dresse tous ses obstacles pour ne pas bouger de kati mais croyais mois ils vont sortir de kati pour aller combattre au nord il veulent la faire cette guerre par les autres corps de l’armée et garder des centaines d’hommes combattant a kati pour soit disant protégé Bamako et les institutions sa c’est un travail policiers et gendarmes la cedao viendra et a Bamako et tous préparer pour la reconquête du nord vous penser qu’ils vont envoyé autant d’hommes et matériels avec tous le commandement et logistique comment en absence d’infrasuctures complète aux nord et si jamais par orgueil ont s’attaque seul alquaida international au nord sans le soutient et l’a puis de la communauté international nous n’en somme plus au niveau d’une simple rébellion touarègue …………………………..

  2. l’armée malienne dresse tous ses obstacles pour ne pas bouger de kati mais croyais mois ils vont sortir de kati pour aller combattre au nord il veulent la faire cette guerre par les autres corps de l’armée et garder des centaines d’hommes combattant a kati pour soit disant protégé Bamako et les institutions sa c’est un travail policiers et gendarmes la cedao viendra et a Bamako et tous préparer pour la reconquête du nord vous penser qu’ils vont envoyé autant d’hommes et matériels avec tous le commandement et logistique comment en absence d’infrasuctures complète aux nord et si jamais par orgueil ont s’attaque seul alquaida international au nord sans le soutient et l’a puis de la communauté international nous n’en somme plus au niveau d’une simple rébellion touarègue

  3. c pa vrai vs croyez encore a l’arrivé des troupes exterieures,aucune troupe ne viendra faire le travail a la place d l’armée malienne,eh b1 le temp n’est plus aux paroles Iyad et ses hoes st p-etre en route

  4. Du n’importe quoi, nous faisons que perdre du temps. Nous les maliens disent non aux militaires à la maison mais au front.

  5. Mais pourquoi la CEDEAO ne coupe pas tout et commence l’embargo pour qu’enfin les dirigeants a Bamako commencent enfin a gouter ce dont souffre la population du nord?
    Avec l’embargo les choix seront limiye et qd les gens vont commencer a faire 4 mois sans salaire a bamako ils feront qlq chose…sinon tant que tout va bien a bamako ces voyous de dirigeants ne se decideront a rien faire.
    CEDEAO retire toi laisse ces militaires de kati liberer le nord..cela prendra 100 pour aller seulement a 1000 km aux abords dedouantza.
    Tas d’incapables que vous etes.

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