Mali : le premier congrès extraordinaire du parti de l’’ex-président IBK s’ouvre ce week-end

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Sur fond d’une nouvelle tension, le premier congrès extraordinaire du parti Rassemblement pour le Mali  s’apprête  à s’ouvrir  ce week-end  au centre international de conférence de Bamako. Ces nouvelles assises interviennent  au moment où un climat de méfiance règne entre  les héritiers de feu Président Ibrahim Boubacar Keïta.

Après un an de bataille judiciaire entre  les deux tendances, les  cadres du RPM  se réuniront pour la première fois afin de renouveler les instances dirigeantes du parti ce week-end à Bamako. L’annonce de la convocation de ces assises a été faite  par le bureau politique national des Tisserands dans un communiqué publié courant cette semaine.  «  Les membres du bureau politique national sortant, les délégués des sections de l’intérieur et de l’extérieur du pays, les responsables des femmes et des jeunes du parti, les conseillers nationaux membres du parti, les présidents des Institutions de la République membre du parti, les présidents des Conseils Régionaux et de Cercle membres du parti, les membres du bureau du groupe des élus communaux membres du parti prendront part  à ces assises », a  indiqué  le document produit par le BPN. La tendance du président sortant du parti, Dr Bocary Treta, soutient que  75 sections  du RPM  se  sont prononcées en faveur  de l’organisation du congrès extraordinaire  du samedi  26 au dimanche 27 août 2023 à Bamako. Alors que  certains cadres du parti  dénoncent l’impréparation voire la précipitation de ces assises, la cellule de communication des Tisserands se défend et explique que les sections du parti favorables à son organisation  sont au-dessus des 2/3 recommandés par l’article 30 des statuts et règlements pour la tenue d’un congrès extraordinaire. Toujours  selon  la cellule de com,  la date fixée est le fruit de  plusieurs réunions avec les sections de l’intérieur et de l’extérieur.

 Un congrès précipité

Mais cette thèse est loin de convaincre  plusieurs autres cadres du RPM qui estiment que  le choix de la date n’a pas été consensuelle  et a été précipitée par un camp qui veut coûte que coûte  imposer son diktat aux militants du parti. « Toutes  les sections du parti ne se reconnaissent pas dans  la posture de la tenue du congrès convoqué par le président du parti, Dr Bocary Treta »,  nous confie  un opposant à ces assises.  Selon  certaines sources,  une autre réunion qui a réuni plus de 40 sections  et secrétaires généraux a décidé  de reporter  ce congrès extraordinaire  pour préserver  l’unité, l’entente et la cohésion du parti, déchiré par les querelles pour le contrôle du poste de la  présidence. Nos  sources indiquent que les grandes figures telle que Mamadou Diarrassouba, Nango Dembélé et Mamadou Satigui Sidibé ne partagent pas la décision  unilatérale du président sortant  du parti Bocary Treta d’aller à ce  congrès aussitôt.  Ces hauts  cadres  s’opposent non seulement à cette décision précipitée, mais  estiment que c’est une manière pour le président sortant d’évaluer  sa force  après son échec  devant la justice à vouloir s’accaparer de la présidence du parti  en violation des textes. Pour certains,  le président sortant pourrait tenter de créer sa propre formation politique en cas d’échec. «  Il pourrait créer  son parti avant les futures élections car il ambitionne d’être candidat à la présidentielle »,  confie toujours notre source.

Les initiateurs  justifient  la convocation des dites assises en arguant  qu’elles sont une recommandation du verdict de la  section judiciaire de la Cour Suprême qui a  renvoyé la tendance Bocary Treta et le Collectif pour la défense des statuts et règlement intérieur du RPM (CDSRI-RPM) dirigé par Me Baber Gano à l’organisation d’un congrès Pour eux,  la justice, en annulant la résolution générale issue du comité central des 28 et 29 décembre 2021 et de la recommandation spéciale adressée au président du parti,  a renvoyé les militants des Tisserands à un nouveau congrès pour élire les nouveaux dirigeants à la tête du parti. Selon le parti des Tisserands, ces assises  sont  conformes  à la demande  de la justice, les statuts et la demande de certains cadres qui exigeaient la convocation d’un congrès.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. L’émergence de ces anciens partis pour la conquête de la magistrature suprême du pays sera très laborieux dans la mesure où ils n’ont pas pensé à leur avenir dans gestion de la cité. Ils ont tout pris pour eux seuls en oubliant même les militants à la base et les simples citoyens lambda apolitiques, c’est regrettable pour ces leaders égoïstes et sans vision.
    Quand on gère comme çà, le retour de la manivelle devient plus brave, cela est aucune équivoque. Quand on mange seul, on va seul dans les toilettes.
    Prions Allah afin que notre pays soit débarrassé de telle manière de faire « Que la grâce d’Allah se repende dans nos cœurs. Seigneur fait cesser l’angoisse qui nous serre le cœur. Facilite notre tâche, délie notre langue et débarrasse-là de toute ambigüité. Allah éloigne nous des pratiques malsaines, nuisibles pour notre corps et notre esprit. Cultivons l’entraide dans l’accomplissement de bonnes œuvres et de la piété. Meilleures santé à nos malades et repos éternel à nos défunts. Bon jumma sous la bénédiction d’Allah.» Acar TOURE

  2. Encore un autre parti politique du vol, de la surfacturation et du nepotisme, des engrais frelates, a l’achat a trois prix différents de AIR-FORCE-ONE-IBK, a l’achat surfacture des blindes en carton, de la disparition de FCFA 72 milliards des caisses de l’Assemblee Nationale de Issiaka Sidibe et son beau-fils Karim Keita.

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