Mali : le parti de l’ancien premier ministre Moussa Mara enregistre près de 300 nouveaux adhérents

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Alors que les partis politiques font l’objet de rejet depuis la rupture constitutionnelle d’août 2020, la formation politique fondée «  Yelema »  par l’ancien premier ministre, Moussa Mara, a enregistré près de 300 nouveaux adhérents de l’intérieur et à l’extérieur du pays. Cet engouement dans  un contexte politique difficile pousse les dirigeants à  croire  à une victoire du parti à la future élection présidentielle.

Cette troisième édition de cérémonie d’adhésion organisée par le comité d’accueil  et orientation du  parti Yelema  initialement prévue au siège national a été très vite délocalisée au Mémorial Modibo Keïta, le week-end passé.  Pour cause, le siège du parti ne pouvait contenir  le nombre  de personnes ayant manifestées leur volonté de participer à la cérémonie. Pour la circonstance, le président du Parti, Dr Youssouf DIAWARA et  plusieurs vice-présidents et cadres  du part avaient mis les bouchées doubles  pour accueillir les nouveaux arrivants. Au programme, une formation sur les valeurs et principes dispensés par l’Académie du parti a été organisée,  des attestations de  bienvenues  signées par le président du parti et  un  déjeuner  ont été  concoctés par la Commission d’accueil et  d’Orientation à  l’intention des 300 nouveaux  militants. Outre,  toute la cérémonie a été retransmise  via les  réseaux sociaux pour permettre  aux nouveaux  militants établis à l’intérieur et à l’extérieur  du pays de suivre   la cérémonie en direct.

«Plus d’une centaine de nouveaux militants ont fait le déplacement et plusieurs dizaines ont suivi l’événement à distance »,  se réjouit le secrétaire général et porte-parole du parti Yelema, Amidou Doumbia, qui précise que le parti a enregistré près de 300  inscriptions depuis  son appel à  manifester  l’intérêt d’adhésion  lancé il y a à peine deux mois.  « Ces nouveaux adhérents sont  issus de diverses régions et communautés.  Ils ont exprimé leur désir de contribuer activement à la transformation du pays suite  à l’appel  à manifestation  d’adhésion au parti », a-t-il insisté.  .

« Yelema » va gagner la  présidentielle

Poursuivant, il a  indiqué que  cet engouement  autour  du parti Yelema s’explique  par la confiance que  le comité exécutif national et le  candidat déclaré du parti Yelema à l’élection présidentielle  inspirent chaque jour. En raison de la  cohérence et  la pertinence en matière des propositions des solutions de sortir le pays du gouffre auquel  qu’il est plongé depuis  plusieurs années.  Cette  nouvelle  adhésion a donné  de l’espoir   au secrétaire  général du parti qui  il a laissé entendre que  le candidat du parti Yelema, l’ancien premier ministre, Moussa Mara, va gagner la prochaine élection présidentielle.  «  Loin de toute arrogance,  nous allons gagner la  présidentielle en vue.  Nous sommes confiants que le parti Yelema va gagner », a-t-il déclaré.

Les  récentes  sorties médiatiques du candidat déclaré du parti  et sa renonciation à ses indemnités  d’ancien premier ministre en soutien à la caisse de l’Etat en difficulté financière semblent profiter  à  Yelema. Ce, malgré le contexte politique  marqué par le rejet  des partis et acteurs politiques  à cause  de la gestion   peu orthodoxe  des affaires publiques   par  certains responsables politiques.  Moussa Mara   qui s’est  vite  démarquer   de la mauvaise image  des acteurs politiques  a d’ailleurs défié quiconque de prouver  qu’il a détourné un seul sou du pays lors qu’il a été  maire de la commune IV,  éphémère député  à l’assemblée nationale, ministre de la politique de la ville et premier ministre.  Pour preuve,  il a  adressé des interpellations sommatives par voie d’huissier à tous détracteurs  qui ceux d’un moment à une autre  ont  voulu  l’accuser  de détournement de fonds publics.  Le candidat déclaré du parti Yelema a eu raison de tous ceux-ci. Toute chose qui pourrait justifier cet engouement à adhérer à ce parti malgré  le contexte  peu favorable  à la classe politique  qui  peine à tourner  la page de plusieurs  mois de suspensions des  activités  des partis et des  associations à caractère politique.  Aujourd’hui,  12  responsables politiques  sont   en en détention  provisoire  à cause  de leur réfraction à  cette décision  qui avait suspendu les activités politiques.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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