Le médiateur ouest-africain dans la crise politique au Mali a décerné mardi soir un satisfecit à la junte dirigeante en déclarant que le processus censé mener à un retour des civils au pouvoir “se déroule bien” et que les autorités s’y consacrent “totalement”.
L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan est arrivé mardi dans ce pays théâtre de deux coups d’Etat militaires depuis 2020, en vue d’un sommet des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) prévu dimanche au Nigeria.
La Cédéao fait pression depuis plus de deux ans sur la junte qui a pris le pouvoir par la force en août 2020 pour qu’elle le rende rapidement aux civils.
“Nous sommes plutôt satisfaits de ce qui est en train de se passer, le programme de la transition se déroule bien”, a dit l’émissaire ouest-africain devant des journalistes après avoir rencontré des responsables gouvernementaux maliens et le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, qui s’est fait investir président en 2021.
Après leur premier coup de force, les militaires avaient accepté sous la pression de la Cédéao et d’une partie de la communauté internationale de rendre les commandes au bout de 18 mois. Mais après avoir renforcé leur emprise par un nouveau putsch en mai 2021, ils avaient révoqué leur engagement et comptaient en janvier 2022 rester jusqu’à cinq années supplémentaires. La Cédéao avait alors infligé un embargo commercial et financier au Mali.
Les militaires ont fini par accepter de céder la place en mars 2024 après des élections. La Cédéao a levé l’embargo en juillet, mais a maintenu les sanctions individuelles contre des dizaines de membres ou proches de la junte. Le Mali continue aussi d’être suspendu des organes de décision de la Cédéao.
“Il reste des problèmes dans quelques domaines, mais on nous a rassurés quant au fait que ces problèmes n’affecteraient pas le programme de la transition”, a déclaré Goodluck Jonathan.
“Le gouvernement se consacre totalement à la tâche, c’est ce que nous voulons et les dirigeants de la Cédéao seront heureux d’entendre cela” dimanche, a-t-il ajouté.
Outre l’avancée du processus dit de transition, les dirigeants des Etats membres de la Cédéao devraient se pencher sur la situation de 46 soldats ivoiriens retenus depuis juillet au Mali, source de fortes tensions entre les deux pays.
La Cédéao avait décidé lors d’un sommet en septembre de dépêcher au Mali une délégation de haut niveau pour tenter de dénouer la crise. Mais aucun progrès n’a été rapporté après cette mission menée fin septembre.
Depuis, la Côte d’Ivoire a annoncé le retrait de son contingent participant à la mission de paix de l’ONU déployée au Mali, pays en proie à la propagation jihadiste et à une crise multidimensionnelle depuis 2012.
bur-kt-sd-lal/jhd
Le Mali doit exiger des dommages et intérêts à cause des sanctions criminelles imposées par la CEDEAO manipulée par certains européens
Tres correct et tres juste Dogo-Telem car les criminels de la CEDEAO doivent payer un prix de leurs crimes contre le peuple Malien et l’humanite toute entière!
ADO doit purement et simplement couper toutes relations avec ces puschistes voleurs-violeurs et attendre l’election d’un nouveau pouvoir.
Que la Cote d’Ivoire et son president de negre de service aillent se faire foutre ailleurs, les mercenaires envoyés pas Allassane Ouattara seront juges et punis par la loi Malienne en vigueur. Quand aux dirigeants de la CEDEAO, ils ont commis deux crimes contre l’Humanite 1) on ne met pas un ays enclave sous embargo quelque que soit le problème et 2) on ne met pas sous embargo un pays qui est en guerre contre les jihadistes/terroristes! Donc Ouattara, Emballo, Bazoum, Sall, Nana, et les autres princes du jour doivent être traduits devant la CPI a la Haye pour répondre de leurs crimes contre l’Humanite!
Les civils voleurs , Heureusement le Kati n’est pas loin de Koulouba.
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