Mali: le gouvernement confirme les législatives en novembre/décembre

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Lundi 9 septembre 2013, le président IBK a présidé son premier conseil des ministres.
Lundi 9 septembre 2013, le président IBK a présidé son premier conseil des ministres.

BAMAKO – Le gouvernement malien a confirmé mercredi la date du 24 novembre pour le premier tour des élections législatives, suivi d’un éventuel second tour de scrutin le 15 décembre, selon un communiqué officiel.

 

Le Conseil des ministres réuni mercredi sous la présidence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta a adopté le projet de décret relatif à la tenue de la campagne électorale et à la tenue des législatives.
Le collège électoral est convoqué le dimanche 24 novembre 2013, sur toute l’étendue du territoire national pour ces élections, et un second tour du scrutin aura lieu le dimanche 15 décembre 2013 dans les circonscriptions électorales où aucun candidat n’aura obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, selon un communiqué du gouvernement.

 

Selon la même source, la campagne pour le premier tour doit s’étaler entre le 3 novembre et le 22 novembre. En cas de second tour, les candidats pourront battre campagne du lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour au 13 décembre 2013.

 

Les dates du 24 novembre et du 15 décembre pour les deux tours de scrutin avaient déjà été proposées lundi par le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly aux responsables d’une quinzaine de partis politiques représentés à l’Assemblée nationale mais la décision définitive revenait au gouvernement, avait indiqué mardi à l’AFP une source proche du cabinet de M. Ly.

 

La fixation de ces dates n’a pas été approuvée par un responsable du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR, hostile au coup d’Etat du 22 mars 2012 du Mali), interrogé par l’AFP.
Nous exigeons une consultation de la classe politique malienne avant de fixer la date des législatives. Il faut tirer les leçons des présidentielles et prendre en compte nos doléances pour obtenir des élections crédibles, a affirmé à l’AFP Djiguiba Keïta, réitérant une position du FDR.

 

Dans un texte publié mardi, le FDR s’était déclaré préoccupé par cette décision de fixer unilatéralement la date des législatives sans aucune concertation avec la classe politique.
Il s’étonnait que le nouveau gouvernement, à peine installé, décide d’ignorer les conclusions d’une réunion tenue le 22 août par les partis politiques, qui avaient alors, selon lui, unanimement souhaité que les dates des législatives soient fixées après évaluation exhaustive de l’élection présidentielle.

 

La présidentielle du 11 août a été remportée par Ibrahim Boubacar Keïta, qui a prêté serment le 4 septembre, dont l’investiture sera marquée jeudi par une cérémonie festive à Bamako, en présence du président français François Hollande et de plusieurs dirigeants africains.

 

Le scrutin présidentiel devait initialement être organisé en même temps que les législatives par les autorités de transition installées après le coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.

 

L’idée d’un scrutin couplé a ensuite été abandonnée, sans qu’une nouvelle date soit fixée pour les législatives.

(©AFP / 18 septembre 2013 20h25)

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1 commentaire

  1. ils peuvent l’organiser même demain s’il veulent, je n’irai pas voter de toute façon, car c’est inutile et insensé ! c’est une perte de temps, que de parler de démocratie à un peuple non seulement pauvre, mais qui a faim en plus.

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