Mali : le déclin

68

Mali : le déclin

Succession d’espoirs avortés, banalisation des plus grands vices, détournement impuni des deniers publics, corruption, népotisme, délinquance financière, insécurité….Le Mali sombre, peu à peu, dans la dépression. Elu, il y a deux ans, avec un score de plus de 77  % des voix, IBK peine à redonner espoir à ses concitoyens.

En Afrique, et au Mali en particulier, nous avons trop cru à la providence. Nous avons été, trop longtemps, optimistes. Avec les résultats qu’on connaît.

« L’esclavage est fini, nous sommes sauvés. Tout ira bien, désormais ! »,  disaient  nos ancêtres. Vint, ensuite, la colonisation. « La loi cadre de 1956 a supprimé les travaux forcés. Nous sommes libres ! », s’extasiaient nos grands-parents, avec un optimisme béat. Pourtant, jamais nous n’avons autant travaillé  pour les autres. « L’indépendance est, enfin, là. Nous allons développer nos pays, rendre à nos populations leur dignité et leur fierté ». Le résultat crève les yeux : jamais notre pays n’a été aussi dépendant de l’ex-colonisateur.

 

L’éternel recommencement

 

Puis arriva la première République, avec à sa tête le charismatique Modibo Keïta. « Nous voilà, enfin, souverains ! », s’écriaient nos pères, en bombant la poitrine. Mais les dérives du régime socialiste d’alors et la terreur, que la milice faisait régner sur les populations, ont fini par sonner le glas de la première République.

Réunis au sein du Comité Militaire de Libération Nationale (CMLN), un groupe de jeunes officiers prennent le pouvoir. C’était en 1968, à l’issue d’un coup d’Etat mené par le lieutenant Moussa Traoré. Du coup, les populations se remettent à chanter et à danser en scandant « liberté ! ». Mais en lieu et place, nos populations auront droit à une dictature militaire, qui aura duré 23 ans d’affilée. Avec, à la clé, des arrestations arbitraires, des tortures et la déportation des leaders politiques d’alors au Bagne de Taoudéni d’où, ils ne reviendront jamais. Du moins, pour la plupart.

Aussi, le détournement des fonds publics est devenu un sport national. Les caisses de l’Etat étaient vides. Désespérément, vides. La corruption est d’un naturel insoupçonné. Privés de salaires, durant trois ou quatre mois, les fonctionnaires usaient de tous les moyens, même illicites, pour joindre les deux bouts.

Réclamée par le Mouvement démocratique d’alors, et les organisations de la société civile, l’ouverture démocratique a été réprimée dans le sang. C’est ainsi qu’en mars 1991, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) décrète une grève illimitée, jusqu’à la démission du général Moussa Traoré, président de la République. Le pays est paralysé. Les Forces armées et de sécurité sont déployées dans les rues de la capitale, tirant à balles réelles sur les manifestants.

C’est dans cette confusion, générale et généralisée, qu’un autre groupe d’officiers, avec à sa tête un certain ATT, procède à l’arrestation du général Moussa Traoré. C’était dans la nuit du 26 mars 1991. Comme il fallait s’y attendre, c’était la liesse populaire. Longtemps bâillonnés, les Maliens ne boudent guère leur plaisir. Avec la conviction ferme, cette fois-ci, que rien ne sera comme avant.

« La corruption sera combattue, le népotisme et le détournement des fonds, aussi », promettaient les nouveaux maîtres du pays.

Après une transition réussie, le Mali organise des élections libres et démocratiques. C’était en 1992. Les présidentielles avaient été sanctionnées par l’élection du président Alpha Oumar Konaré. La suite, on la connaît. Tous ceux qui ont chanté, ont fini par déchanter.

 

L’espoir fout le camp

 

Certes, le président Konaré a construit des écoles,  des ponts, des routes, des centres de santé, des stades, des monuments……Mais il a oublié l’essentiel : l’homme malien avec une nouvelle mentalité, celle d’un patriote. Conséquence : la corruption a repris du poil de la bête ; le pillage des biens publics, aussi. Censée être le rempart à toutes les dérives, la justice est devenue, selon la célèbre formule de Me Fanta Sylla, « indépendante de tout, sauf de l’argent sale ». Plus grave, l’école était et est encore au bord de la faillite. Nos écoles supérieures, nos instituts de formation et nos universités…. Sont devenus des « fabriques » de chômeurs.

L’espoir suscité par la révolution de mars 1991 a fait place au désespoir. Pour l’écrasante majorité de nos concitoyens, c’est un retour au régime militaire.

Déçu par sa classe politique,  le peuple malien décide de faire appel, cette fois-ci,  à une candidature indépendante. C’est ainsi qu’ATT est réélu, en 2002, comme président de la République. Mais à l’issue de son premier mandat, marqué par une gestion « consensuelle » du pouvoir

 

Détournements impunis du denier public

 

Nul ne met en doute le patriotisme d’ATT, ni son intégrité morale et intellectuelle. Mais sa volonté de combattre la corruption et la délinquance financière avait été prise en otage par son entourage. Qui avait fait du trafic d’influence une source inépuisable de richesses.  S’y ajoutent le détournement du budget de l’armée par des officiers supérieurs connus et le vieillissement continu du matériel militaire.

Sous son premier, comme sous son second mandat, ATT a construit des ponts, des routes, des écoles, des stades, des logements sociaux, des hôpitaux, des barrages…. Et donné à notre capitale sa coquetterie actuelle. Mais comme son prédécesseur, ATT a oublié de construire « l’homme malien », modifié par 23 ans de dictature militaire, auxquels se sont ajoutés 10 ans de règne Adema. Nos universités, ou supposées comme telles, sont devenues des usines pour « demi-lettrés ». Et pour des « intellos invertébrés » ; c’est-à-dire des cadres incapables de sortir une phrase de leur bouche, sans secouer le cercueil de Vaugelas.

Mais à deux mois de la fin de la fin de son second et dernier, les groupes armés occupent le nord de notre pays. Les murmures, au sein de certaines garnisons, gagnent toute l’armée. Dans certains camps, comme celui de Kati, les soldats réclament plus d’armes ; mais aussi, l’amélioration de leurs conditions de vie.

A l’issue de leur rencontre avec le ministre de la Défense d’alors, le général Sadio Gassama, un groupe de sous-officiers pillent le dépôt d’armes de Kati. Avant de descendre dans la rue. Des chars tirent sur le Palais présidentiel. ATT et ses proches quittent la présidence et le pouvoir. Sans coup férir.

Un certain Amadou Haya Sanogo, obscur capitaine et chef des putschistes, se déclare « Calife » à la place du Calife. Du coup, les partenaires techniques et financiers suspendent leur aide au Mali. S’ouvre la course aux richesses et aux glorioles. Les membres de la junte militaire s’enrichissent à tour de bras. Les fonds du trésor public sont transférés dans des caisses  au camp Soundiata de Kati où, ils sont partagés entre les chefs de la junte militaire. S’en suivent  l’arrestation des leaders politiques, le pillage des biens publics et privés et les expéditions punitives…

Les Maliens, entre désespoir et désespérance

 

Pour mettre fin à ces dérives totalitaires, la CEDEAO menace le Mali d’embargo. Après une autre transition, dirigée par Pr Dioncounda Traoré, des élections sont organisées en juillet 2013. Elu avec un score de plus de 77 % des voix, IBK a du mal à redonner espoir à ses concitoyens. La misère gagne du terrain. Sept familles sur dix peinent à se procurer trois repas par jour. Les affaires se succèdent, sans discontinuer : achat du Boeing présidentiel, équipements militaires, engrais frelatés… Selon le dernier rapport du Vérificateur général, près de 150 milliards CFA auraient été passés à la casserole par les « bouffecrates » de la Rue publique. En dépit de la signature de l’accord de paix, les 15 mai et 20 juin derniers, l’insécurité a gagné toutes les régions du Mali. Ou presque. A quelques jours de la plus grande fête musulmane (Tabaski), les Maliens ne savent plus à quel sein, pardon à quel saint, se vouer. Pour fuir les regards interrogateurs de leurs enfants, certains chefs de famille quittent le domicile conjugal, dès l’aube, sur la pointe des pieds. Parce qu’ils ne disposent pas, encore, d’un mouton à la maison. Ou des 1.000 CFA, nécessaires pour faire bouillir la marmite.

Considéré comme le seul candidat, capable de mettre fin  à la crise du Nord,  de lutter contre la corruption et la délinquance financière, IBK a été élu avec un score inédit de 77,3 % à l’élection présidentielle de juillet 2013. Deux ans après, la promesse des fleurs n’a pas tenu celle des fruits. Requiem !

Oumar Babi

Commentaires via Facebook :

68 COMMENTAIRES

  1. “Nul ne met en doute le patriotisme d’ATT, ni sonNul ne met en doute le patriotisme d’ATT, ni son intégrité morale et intellectuelle..”

    son intégrité morale et intellectuelle???? 😯 😯 😯 😯 😯 😯
    J’ai relu 3 fois pour voir si j’avais bien lu! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Mais bon, je vois que le “papier” (pas si mauvais que ça d’ailleurs) est signé Oumar Babi, il n’ya donc rien d’étonnant à ce qu’on y trouve de grosses conneries! :mrgreen: :mrgreen:

    Mais quand même, parler D’INTEGRITE 😯 😯 😯 en parlant d’ATT, c’est un peu comme si on parlait de COMPETENCE et de DROITURE en parlant d’Ibk! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Seul Babi pouvait nous en sortir une de ce calibre! 😆 😆 😛 😀

    Houbien? 😛

    • Au pays de IBK un homme comme ATT peut etre considere’ comme integre non ? 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    • Je dirai meme plus.
      Au pays d’IBK et de Haya Sanogo, ATT est un integre et AOKonare est un saint.
      Nfp, houbien?

  2. L’acte qui confirme que l’ancien président ATT était un narcotrafiquant de classe mondiale fut sa volonté de faire disparaître les traces du Boeing incendié de Tarkint. Selon ce document, la SE (Sécurité d’Etat) a bouclé la zone pendant trois semaines, après la découverte de l’épave, empêchant l’autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) d’y accéder et interdisant à la brigade des stupéfiants de la police de procéder à une enquête. Une affaire qui en dit long sur les pratiques criminelles qui avaient cours au sommet de l’Etat. Comme si cela ne suffisait pas, Baba Ould allait encore faire parler de lui peu après, cette fois en tant qu’émissaire d’ATT auprès d’AQMI, afin de faire libérer un otage français, du nom de Pierre Camatte, suite à un chantage de déballage que le Président Sarkozy faisait peser sur les autorités maliennes. Le document n’informe pas sur le niveau d’information de Sarkozy par rapport à ces activités criminelles, encore moins s’il avait ou pas de quelconques intérêts directs ou indirects sur ce trafic de drogue de la dimension du cartel de Medellin.
    La plupart des suspects arrêtés ont été libérés sur ordre d’ATT; le cas de Mohamed Ould Awainatt, un narcotrafiquant de Gao, en est une parfaite illustration.

  3. Affaire ‘’ air cocaïne ’’ : ATT dans de sales draps
    L’Enquêteur
    Parce que, vouloir instaurer une justice digne de ce nom dans ce pays sans les éclairages de l’ex Président ATT sur ces affaires, c’est organiser un gigantesque cirque pour distraire les maliens. La conséquence immédiate la plus grave si cette histoire n’est pas tirée au clair, c’est qu’aucun pays sérieux ne prendra le Mali au sérieux.
    Le Mali d’ATT aurait croulé sou le poids de la cocaïne. Un cartel de la drogue nommé le Mali. L’auteur principal de la crise politique et sécuritaire majeure au Mali s’appelle Amadou Toumani Touré, alias ATT. C’est la cupidité de ce général de l’armée malienne, actuellement en fuite au Sénégal, qui est à la base de tous nos malheurs: commerce d’otages, trafic de drogue, complicité avec les groupes armés, corruption, sont, entre autres, les éléments déclencheurs de l’effondrement de l’Etat.
    A force de jouer avec la République, ATT a fait du Mali la risée du monde. Ce politicien de la vingt-cinquième heure a contribué à l’enrichissement illicite de nombreux acteurs actuels des milieux économico-financiers maliens, avec l’argent de la drogue. Faut-il procéder à leur dépollution systématique par un nettoyage général avec le balai de la justice, ou suffit-il simplement de faire recours au recyclage à travers un blanchiement fastidieux mais légal des ressources incriminées ? That is the question ! Dans tous les cas, l’Etat ne peut pas se soustraire à cette responsabilité managériale, s’il veut promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre les crimes organisés et la délinquance financière. L’heure du bilan a sonné et on ose attendre de la justice que lumière soit faite et toutes les responsabilités situées.

    • Toto L’intelligent

      Tu ne voles pas ton pseudo, ton post est juste magistra! 😉 😉 😉

      Par contre, je m’étonne que tu écrives:
      “Dans tous les cas, l’Etat ne peut pas se soustraire à cette responsabilité managériale, s’il veut promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre les crimes organisés et la délinquance financière. ”

      Comment cet état, largement aussi pourri et corrompu que celui d’ATT (et plus rapide encore dans les détournements massifs!) pourrait-il avoir la moindre intention de “promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre les crimes organisés et la délinquance financière. ”

      Il est justement LE TOUT PREMIER ACTEUR de la délinquance financière qui fait du Mali la risée de tous les pays sérieux! 😯 😯 😯 😯 😯

  4. Je ne comprends rien dans ce long et compliqué article. Il faut être comme DAK qui nous propose tous les jours des articles moins courts et compréhensifs.

  5. ATT a trahi toute une nation toute entière, C’est lui qui a livré le Mali a s’est ennemie, c’est lui qui a anéantir l’armée malienne. La majeur partie des maux qui rendent presqu’impossible la gouvernance sous le régime d’IBK sont les maux qui ont pris de l’ampleur sous le régime d’ATT par sa mauvaise gouvernance.

    • Avec un système d’oligarchie bien huilé et tentaculaire, le Président ATT était parvenu à mettre tous les acteurs politiques, la hiérarchie militaire, les cadres de l’administration et une grande partie des médias maliens dans son réseau nébuleux. C’est la raison de la levée de boucliers instantanée depuis que l’Etat a brandi l’éventualité du jugement d’ATT et de son clan. Pour sauver leurs têtes et protèger leur mentor contre le sabre de la justice malienne, ses inconditionnels n’ont pas lésiné sur les moyens pour distraire l’Etat. Ainsi, le clan des délinquants à col blanc se sentant menacé par le système IBK, qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, a mis en branle des campagnes médiatiques très agressives contre le nouveau régime et ses dirigeants. Cette communication à outrance, adossée sur une stratégie bien pensée de victimisation, avait bien fonctionné jusqu’à un passé récent, mais elle a fini par perdre toute sa pertinence, du fait d’un phénomène normal de saturation. Ayant oublié de s’inscrire dans une dynamique temporelle bien maîtrisée, par incompétence ou sous l’effet de la peur, les animateurs de cette communication tout azimut ont fini par produire de la pollution médiatique qui entraîne immédiatement l’effet pervers d’un rejet instinctif et massif des argumentaires répétitifs de la part de la cible; représentée ici par l’opinion publique.
      Avec son système extrêmement pervers, ATT est parvenu à dribbler tout le monde avant de prendre la poudre d’escampette sous la furie de sa propre troupe trahie.

  6. Pendant que les uns disent ouvertement que leur espoir s’agrandit de jour en jour, les autres disent qu’ils préfèrent la mort à la vie. Je dirai à ces derniers de quitter cette vie de préférence. Parce qu’aucun pays ne s’est envolé juste après sa sortie de crise. Telle n’est même pas encore arrivée, je veux dire qu’on n’est même pas sorti définitivement de la crise sécuritaire. Ne serait-il pas fructueux de se patienter un peu si nous savons bien que c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid.

  7. Tu as raison, une personne normale ne peut pas soutenir, le régime d’ATT. C’est ATT qui a accueilli sur le sol malien des hommes armée en provenance de la Libye avec leurs armes, maintenant se sont s’est même personnes qui prennent les armes contre le pays, c’est eux qui perturbent la stabilité et la paix dans le pays.

    • Ces hommes armées constituent aujord’hui 80% de l’effectif du GATIA va te renseigner vous reniez votre histoire. Vous avez peur de dire aux maliens que vous leur aviez menti, sinon comment comprendre votre refus de la negociation d’ATT et l’acclamation de l’accord d’IBK.

  8. Le grand griot d’ATT , mieux vaut que vous tournez la page sinon c’est fini pour ton ATT au sujet du Mali. Ce sont des opportunistes comme vous qui l’ont poussé à faire ruiner ce pays.

  9. C’est sous le régime d’ATT que le pays a plus été enduit dans cette crise devenus existentielle et multidimensionnelle. La corruption, la délinquance financière, détournement de dénier public ont pris de l’ampleur sous le régime d’ATT.

    • En novembre 2009, lors d’une rencontre avec le commandant de l’Africom à Alger, le général Ward, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait qualifié le Président ATT d’‘’ être l’ami des voleurs et des victimes en même temps’’
      Selon un document confidentiel, en plus du business juteux des otages, c’est dans le domaine du trafic de drogue que des relations étroites se sont tissées entre représentants de l’appareil de l’Etat, trafiquants et groupes armés.
      Pour preuve, ce document top secret révèle qu’en 2007, un gang de Touaregs convoyant une cargaison de cocaïne vers l’Egypte ou le Soudan, via le Maroc, s’était fait saisir la marchandise par une bande de la tribu arabe des Bérabich, pendant sa traversée du territoire mauritanien. Alors que l’affaire risquait de dégénérer en affrontements tribaux, un commandant de la SE de l’époque a joué le rôle d’intermédiaire entre les deux clans; obtenant que les Touaregs paient 30 millions de dinars algériens aux Bérabich pour récupérer leur cargaison. Selon la même source, le commandant en question serait intervenu sur instruction expresse du Directeur général de la SE.

      • Quelle jolie fable ! “convoyant une cargaison de cocaine vers l’Egypte et le Soudan via le Maroc….”

        Est-ce parce que ATT est corrompu que cette drogue aurat traverse’ la Mauritanie, le Maroc, puis l’Algerie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte et le Soudan ? 😯 😯 😯 😯 😯

  10. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a reçu de ses prédécesseurs une patrie trahie par ses propres fils, un pays affaiblit dans tous les domaines possible. IBK après avoir pris les commandes du pays, il s’est vu obliger de tout rebâtir et cela depuis la base. Le pays était enduit dans une crise existentielle et multidimensionnelle.

  11. Tous maux qui existent aujourd’hui sont des maux qui existent depuis longtemps, ce sont des maux qui ont aussi pris de l’ampleur lors des émeutes du 22 Mars en 2012. Le régime en place n’est pas le fautif, mais elle a été élu pour trouver une suite favorable pour une sortie de crise favorable.

  12. Depuis son n’arrivé au pouvoir IBK a engagé une lutte sans merci contre la corruption. La corruption est un fléau qui ne peut pas prendre fin en n’en clin d’œil. La société malienne est une société tellement enduite et a tellement la population a subi la corruption, qu’elle devenue presque normale. IBK s’est décider de bannir tout cela.

  13. ATT c’est le plus pourri président que le Mali n’a jamais connu. Tout ce qui est mauvais comportement au sein de la gouvernance à commencé par lui

  14. Certes, il y a eu quelque erreurs dans la gestion du pays, normal ceci arrive car personne n’est parfait. Mali d’une manière générale la gestion du pays est très bonne car lentement mais surement le pays est en train de se redresser.

  15. Très bien dit !
    Félicitations à Mr Babi pour cet article qui peut bien servir d’élément pertinent d’analyse de la situation au Mali.

  16. Que celui qui n’a pas d’espoir meurt!!!
    Pendant que les uns disent ouvertement que leur espoir s’agrandit de jour en jour, les autres disent qu’ils préfèrent la mort à la vie. Je dirai à ces derniers de quitter cette vie de préférence. Parce que aucun pays ne s’est envolé juste après sa sortie de crise. Telle n’est même pas encore arrivée, je veux dire qu’on n’est même pas sorti définitivement de la crise sécuritaire. Ne serait-il pas fructueux de se patienter un peu si nous savons bien que c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid.

  17. Au lieu de vouloir accuser IBK qui n’est qu’à moins de 2 ans de son quinquennat, vous devez vous en prendre aux régimes précédant qui ont dégradé le Mali et l’image du Mali en 10 ans de mauvaise gestion de la république.
    Les maliens regrettent aujourd’hui d’avoir crue aux mensonges d’ATT. Les maliens regrettent n’avoir pas élu IBK a tant, car si c’était lui qui était au pouvoir depuis dix ans, le Mali serait maintenant envier de tous.

  18. Le président IBK, est le président qui se soucie réellement du bien du Mali, car les trois régimes auxquels il a succédé ont juste prit leur part de gâteau, empirer la situation et s’en n’ont allé. IBK à son arrivé à d’abord voulu la paix, la réconciliation et la construction des grandes infrastructures à Bamako.

  19. IBK est le seul capable de mettre fin à la crise du Nord, de lutter contre la corruption et la délinquance financière. C’est pour cette raison qu’il a été élu et il est sur la bonne voie.

  20. On doit arrêter avec tous ces critiques, ce qui est fait est fait. On ne peut pas revenir en arrière, trouvons les solutions pour réparer le future.

  21. IBK fait de son mieux pour régulariser la situation du Mali. Il a de ce part besoin du soutien de tous les maliens. Ses deux ans ont été très durs et laborieux. Il fait de son mieux, il ne peut pas faire des miracles, nous devons tous le soutenir.

  22. Le trou dans lequel se trouve le Mali aujourd’hui, est dû à la mauvaise gestion des prédécesseurs présidents. Ce sont eux qui foutu le Mali.

  23. En deux ans seulement, IBK a sortir le Mali du gouffre dans lequel, les trois régimes précédant l’ont plongé. Il a sauvé l’honneur et la dignité du Mali. Il se bat chaque jour pour le bien-être des maliens.

    • LE PAYS AVANCE PETIT A PETIT DEPUIS QU’IBK A PRIS LE VOLANT DU MALI. CELA EST REMARQUABL SUR TOUS LES PLANS.

  24. La crise à laquelle notre pays est confronté est datée depuis très longtemps. Mais pour mettre fin à tout cela, il faut qu’on se donne la main et soutenir le président.

  25. IBK ne vise que le bonheur des maliens, il est plus que jamais soucieux du bien-être des maliens. Avec son projet de 50 000 logements sociaux d’ici à l’horizon 2018, dont 1552 déjà réalisés, IBK entend ne plus voir des sans-abris au Mali.

  26. ATT que tu es en train de soutenir, c’est lui qui a aggravé la crise du Mali, avec ces négligences, et ces belles paroles.

  27. On doit savoir que la crise du Mali n’est pas commencée aujourd’hui. Donc ceux qui sont là, a accusé le président comme étant le coupable de tous ce qui arrive au Mali, doivent comprendre qu’il n’y est pour rien.

  28. ATT est le seul coupable de ce qu’on traverse actuellement. À commencer par la crise financière, sécuritaire et la cherté de la vie.

  29. IBK et ses Ministres sont ont hérités d’un Mali au bord de la dérive. Ils ont hérité d’un Mali plongé dans une crise sans précédente. Mais avec leurs courages et bravoures, ils nous ont montré en moins de deux ans, que tout est possible, que rien n’est impossible. Nous n’avons pas les mots pour exprimer notre reconnaissance, nous n’avons pas les mots pour les remercier et les félicités. Que Dieu les protège et les accompagne dans leurs missions.

  30. C’est ATT qui a mis le Mali dans cette situation, normalement il devrait payer tous les crimes qu’il a commis. L’ennemi numéro un du Mali est ATT et son gouvernement. Mais la réalité est là. Combien de sang ont été versé à terre ?
    Combien d’enfants ont perdu leurs mères ?
    Combien de femmes ont perdu leurs maris ?
    Les questions restent à poser. Tout cela est dû à ATT et son gouvernement

  31. Avec IBK et son équipe, nous fonçons tout droit vers la gloire et la prospérité. Ils ne sont qu’à deux ans, et ils font de leur mieux, soutenons-les pour le Mali meilleur.

  32. Monsieur le journaliste, tous ceux ce vous disent dans vos articles sont loin de la réalité car, grâce à la signature de l’accord de paix et la réconciliation du 20 juin dernier permet au Mali de tourner la page de 20 ans de corruption, de vol, du chômage, de détournement du dernier publique.
    C’est grâce à la signature de l’accord que les bailleurs de fond ont commencés à faire face au Mali.

  33. Cher journaliste, saluons donc ensemble, la bravoure du Président dans son travail, car il a hérité d’un Mali dépouillé de tout son argent, d’un Mali dans le chao, comme vous l’avez su bien dit. Mais en moins de deux ans, ses Ministres et lui sont en train de sortir le Mali du gouffre dans lequel, il a été plongé par le régime précédent.
    En deux ans, il à booster l’économie malienne. Pour la première fois au Mali, Les recettes budgétaires vont dépasser le cap des 1 000 milliards de FCFA en 2016. Il est également en train de faire des réalisations qui vont d’avantage booster l’économie. Il est en train de construire une maison pour les hôtes, il est en train de construire un grand Hôtel Sheraton, il est en train de rénover l’Assemblé Nationale, il est en train de construire une nouvelle salle d’honneur à l’aéroport international de Bamako-Sénou.
    Nous devons être optimistes, IBK n’est qu’à deux ans de son quinquennat, le meilleur reste à venir. IBK fait vraiment de son mieux.

  34. ATT est le président médiocre de tous les présidents que le Mali à connu. Il est celui qui encourageait le vol de denier publics, la corruption, le népotisme. Tous ces maux sanctionnés par l’impunité dans tous les domaines. Il est allé jusqu’à dire qu’il n’est pas prêt à emprisonner un chef de famille et cela quel que soit le crime qu’il commettra. Alors qu’un voleur reste un voleur. 😆 😆 😆

  35. Monsieur le journaliste, tous ceux que vous dites sont faux et loin de la réalité car le Mali vivait dans cette crise depuis 20 ans, mais malgré tout cela IBK a fait tout ce qui est à son pouvoir pour que le pays ne tombe pas dans le KO, soutenons IBK pour son geste. Le président IBK, est un président légitime et légalement élu avec 77,61% de voie, cela prouve que la population est avec lui. Le Mali a toujours besoin un président comme IBK qui voulait le bonheur des Maliens.

  36. Le président IBK est venu trouver le Mali dans une situation plus pire que nous croyons, c’est-à-dire une armée mal organisé, une administration mal gérer, l’éducation était à bas niveau, la situation du pays était catastrophique. Mais avec l’arrivé d’IBK au pouvoir le pays a eu sa valeur propre à lui.

  37. C’est ATT qui a donné l’ordre aux rebelles de pénétrés sur le sol Malien, en leurs fournissant des nourritures et en leurs donnants plus de 80 millions comme aide, c’est ATT et son gouvernement qui ont mis le pays dans une situation plus compliqué.

  38. Je ne sais pas comment et où ce journaliste corrompu, crève-la-faim vivait au Mali pendant tout ce temps ? Après le régime socialiste qui était présidé par le patriote Modibo créateurs de plus de 60 usines et respectueux des derniers publics, c’est le régime du kankélétigui qui est sur le point de renverser la tendance de la corruption, du népotisme, du favoritisme, du détournement de pouvoir, de l’impunité, etc. Il ne s’agit de blanchir ATT et incriminer les autres. Il s’agit de raconter l’histoire comme telle et glorifier ceux qui doivent l’être. 😛 😛 😛 💡 💡

  39. La situation dont le pays se trouve actuellement est due à ATT et son gouvernement qui ont mis le pays dans une situation plus compliqué, sous ATT, les Maliens ne savaient pas comment faire, l’insécurité grandissante et une mauvaise gestion de l’administration.

  40. Certes, Ibrahim Boubacar Keïta a été élu avec un pourcentage du jamais vu et du jamais fait dans ce pays, avec plus de 77% des voix. Cette élection a, d’ailleurs, suscité de l’espoir chez beaucoup de maliens pour venir en aide à un pays qui était sur le point de connaître son déclin. On voyait tous en lui l’homme de la situation, après de gestions macabres des affaires publiques depuis 1968 jusqu’en 2012. En 2012, on a assisté à l’avènement d’une rébellion qui mit tout dans l’eau. C’est dans cette tendance qu’IBK a pris le pouvoir. Donc on ne peut pas se permettre de raconter de n’importe quoi sur sa gestion. 👿 👿 👿 💡 💡

  41. Une analyse superfétatoire et arbitraire. Monsieur le journaliste dire nous seulement que depuis la fuite d’ATT que vous ne trouvez plus quoi à manger. Espèce de boufon que tu es.

  42. Cher journaliste, je vous ferais une brève présentation des faits d’ATT au temps qu’il était au trône.
    Sous ATT la démocratie était vidée de sa substance voire même nie, les évènements de 22 mars 2012 ont hypothéqués les acquis démocratiques de 1991.
    D’abords sur le plan international, le président de la république qui est la première institution de la république du Mali, est contraint à l’exil par un coup d’Etat, ce qui va à l’encontre des préceptes démocratiques, car on ne devrait venir au pouvoir que par les urnes, on a assisté à la dissolution de la constitution si chèrement acquise ; et des autres institutions Etatique. Le régime d’ATT était un véritable désordre sur tous les plans. Sur le plan administratif : l’administration était mal gérer ainsi que les services publics de l’Etat, sous ATT c’était de laisser faire, chacun fait ce qu’il veut.

  43. Dans cet article, la position du journaliste, du moins sa partialité dans son analyse je veux dire, est sans doute apparente. C’est un pro-ATT. Je ne doute qu’il soit un corrompu du mouvement de soutien à ATT, il s’agit de tous les mouvements et collectifs qui demandent l’annulation de procédure de haute de trahison engagée contre leur boss, ATT le président médiocre que cet Etat n’a jamais connu. 💡 💡 💡

  44. Depuis que le Mali est devenu un Etat souverain en 1960 (l’indépendance de presque tous les Etats francophones de l’Afrique de l’Ouest), hormis le régime actuel, on n’a pas connu de bonne gouvernance si ce n’est pas celle du père de l’indépendance, le parrain de l’OUA, Modibo Keïta. 💡 💡 💡 💡

  45. Le régime de Modibo Keïta est le meilleur de tous les régimes que le Mali a connu depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui. Sous la gestion du père de notre indépendance il n’y avait pas la corruption, le népotisme, le favoritisme, le détournement de deniers publics, j’en passe. Mais depuis l’avènement du coup d’Etat de 1968, le patriotisme à laisser la place à tous les maux mentionnés précédemment.
    Les maliens espèrent sur Ibrahim Boubacar Keïta pour relever le défi de la lutte contre tous ces maux.
    😆 😆 😆 💡 💡

  46. L’histoire du Mali est faite de beaucoup de régimes malhonnêtes. Du régime socialiste de Modibo Keïta jusqu’aux trois (3) régimes démocratiques en passant par le régime dictatorial du général Moussa Traoré, seuls les deux régimes Keïta semblent gagner la pari au détriment des régimes Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. 💡 💡 💡 😆 😆 😆

  47. C’est sous le régime de ton fameux ATT ,que le Mali a connu plus de corruption qu’il n’a jamais connu. À son temps c’était le pire des pires.

    • je reviens encore sur le dossier d’ATT 😀 😀 😀 😀 😀
      C’est en 2009, avec l’affaire ‘’Air Cocaïne’’ que la preuve de l’implication de l’ancien chef de l’Etat, ATT, dans le trafic de drogue, a été établie. Pour preuve, entre novembre 2009 et février 2010, au moins quatre atterrissages en territoire malien, d’avions bourrés de cocaïne, ont été autorisés par Koulouba. Le cas le plus médiatisé fut le Boeing 727 d’Air Cocaïne, calciné à Tarkint, au nord de Gao, après qu’on l’ait débarrassé de son contenu. Selon ce rapport accablant, en novembre 2009, c’est le maire de Tarkint, Baba Ould Cheick, les officiels de Gao, dont le maire Sadou Diallo, étaient présents pour accueillir les quelques tonnes de cocaïne qui furent toutes déchargées avant qu’on les fit prendre une destination inconnue. Ce Baba Ould Cheick aurait également été présent lors de l’atterrissage d’un avion cargo sur la piste de Mema, près de la localité de kita, à 76 km de Tombouctou, le 25 janvier 2010. Plusieurs tonnes de cocaïne ont été déchargées et il a fallu quatre rotations de six véhicules 4×4 pour transférer la drogue en un lieu non déterminé. Les véhicules auraient été escortés par des hommes d’AQMI lourdement armés. Cet émissaire d’ATT, Baba Ould, a accueilli un autre appareil à Ain In Esseri, prés de Tinzaoutin, le 9 février 2010. Mais le hic est que de tels atterrissages se seraient produits également au sud et à l’ouest du pays. En témoigne cet avion qui a déchargé, le 6 février, 4 tonnes de cocaïne prés de Kayes, en présence de plusieurs responsables locaux et de militaires basés à Nampala; ces derniers ayant même balisé la piste.

  48. Quelle analyse 😆 😆 😆 mais pertinence zéro 😆 😆 Monsieur le journaliste je ne sais si tu vis toujours dans la maison qui t’a été offert par madame TOURE LOBO TRAORE ❓ ❓ Va voir au diable 😆 😆 😆 chef des pintades 😆 😆 😆

  49. Oumar BABI, je revois le taux de plébiscite d’IBK à la hausse avec 77,88% et non comme vous le dite avec 77,3%. Le déclin du Mali va toujours évoluer en crescendo tant que IBK n’aurait pas compris qu’il faut l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. On ne peut pas mettre un médecin à la place d’un ingénieur et vis versa, on ne peut pas mettre un potier à la place d’un maçon et vis versa, on ne peut pas mettre un cireur de soulier à la place d’un technicien de surface et vis versa, sinon, c’est le KO. Et malheureusement, c’est ce qui se passe actuellement au Mali. Qu’Allah protège notre pays des mains de ses dinosaures et de ses rapaces.

  50. C’est sous Moussa Traore, que le malien a appris a “se debrouiller”, debrouillardise qui a abouti a la corruption generalisee, le detournement generalise des biens publics, la malhonnetete ambiante, le nepostisme, le traffic d’influence… et cela a dure 23 ans. Y mettre fin sera titanesque mais c’est ce qu’il faut que IBK et ceux qui viendront apres lui reussissent

  51. chaque peuple mérite ses dirigeants; les maliens se sont battu non pour la justice mais pour remplacer le régime. Dans ce contexte qu’attend le peuple, cette lutte ignorante n’est le mali seulement mais toute Afrique.

  52. La bonne note sur ce tableau sombre est la transition réussie. Ce fut l’œuvre de ZOU et du Lion du KUNARI (A-T-T) mais MUGABE viendra nous dire que ZOU est hautain ou je ne sais quoi.
    La partie la plus sombre du tableau est l’ère Moussa TRAORE mais SAMBOU viendra nous dire que sous MOUSSA le monde entier nous craignait et nous enviait.
    BAYA lui, nous dira de dormir à poing fermé, de ne pas nous inquiéter, que MAFIA LADJI réglera tous nos problèmes.
    CAPI dira que IBK et son régime sont sur la bonne voie. Bonne.
    SANKINGBA nous dira que tout ce que LADJI n’arrive pas à faire est la faute de ATT.
    S’en suivront les pintades qui crieront au journaliste mal élevé qui n’a jamais été à l’école.

    Une journée ordinaire sur maliweb. 😀 😀 😀 😀 😀

    • Débarquer cette bande de corrompu ! Â force de les dégager nous tomberons un jour sur le Messie. 💡

Comments are closed.