Dans un communiqué rendu public, le bureau politique national de l’URD apporte des précisions sur les propos « mensongers » tenus par le vice-président du parti, le Pr Salikou Sanogo, lors de la conférence qu’il a animée le samedi 07 janvier.
Le bureau politique national de l’Union pour la République et la Démocratie (Urd) fulmine contre les propos du vice-président du parti jugés outrageants. En effet, lors d’une conférence de presse qu’il a animé le samedi 07 janvier, le Pr Salikou Sanogo s’en est pris à Mamadou Igor Diarra et à Dr Boubou Cissé qu’il a accusé d’être des fauteurs de trouble et affirme avoir été chassé manu-militari du siège du parti.
Des affirmations que rejette le bureau politique national du parti de la poignée de main qui apportent des précisions. Concernant l’adhésion des sieurs Mamadou Igor Diarra et Dr Boubou Cissé à l’Urd, son bureau politique national rappelle que le parti, ouvert dont l’emblème est la poignée de main, s’est toujours montré accueillant en suscitant et encourageant l’arrivée de nouveaux membres. « C’est ainsi que les sieurs Mamadou Igor Diarra et Dr Boubou Cissé ont été accueillis dans le parti, comme tant d’autres furent précédemment », se défend le bureau politique national de l’Urd.
Pour rétablir la vérité historique, le bureau politique du parti de la poignée de main rappelle que c’est le vice-président, le Pr Salikou Sanogo, assurant à l’époque l’intérim du président Soumaïla Cissé, qui a signé les documents afférents à la fusion absorption du parti Mali En Action (MEA) de Mamadou Igor Diarra. « Le Mali en entier a pu voir le Pr Salikou Sanogo faire le déplacement jusqu’à Markala (région de Ségou) pour saluer et se réjouir de l’adhésion de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances à l’Urd », souligne le communiqué.
L’obstination du Pr Sanogo à ne pas exécuter les décisions de justice
Dans la même veine, le bureau politique national du principal parti d’opposition au régime IBK rappelle que c’est également le même vice-président Sanogo accompagné de certains cadres qui étaient aux côtés de Dr Boubou Cissé, à l’occasion de la conférence régionale de Mopti, tenue le 07 août 2021, lorsqu’il souhaitait la cordiale bienvenue à celui qu’il appelle « mon fils ». « A l’époque, nombreuses sont les formations politiques qui avaient souhaité l’adhésion de ses deux éminents cadres en leur sein », se souvient le parti de la poignée de main.
En ce qui concerne son expulsion des locaux du siège du parti, l’Urd indique dans son communiqué que le Pr Salikou Sanogo qui a maintes fois perdu devant la justice s’est obstiné à ne pas exécuter les décisions de justice en refusant de passer le témoin au président Gouagnon Coulibaly, élu lors du congrès extraordinaire tenu en janvier 2022. Ce qui a poussé celui-ci à saisir le Tribunal d’une demande d’exécution forcée. « Entre-temps, le Pr Salikou Sanogo fait cadenasser les portes du siège », ajoute l’Urd.
Selon le parti, cette exécution forcée a permis au président élu, Gouagnon Coulibaly, de s’installer officiellement au siège du parti pour gérer et administrer le parti. L’Urd, à titre de rappel, a indiqué que c’est le Pr Salikou Sanogo qui a bel et bien ouvert la séquence des procès, pour la première fois de l’histoire de la formation politique, avec la saisine du juge des référés du Tribunal de la Commune V aux fins d’interdire la tenue du congrès extraordinaire au motif qu’il sa tenue préjudicierait à l’ordre public.
L’Urd qui dit faire confiance en la justice malienne, condamne les propos discourtois du Pr Sanogo et estime que celui-ci est animé « d’une volonté malveillante de tronquer la vérité et de semer la confusion dans l’esprit des militants du parti résolument tourné vers les enjeux et défis qui se pose à notre pays ».
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
