Mali: la résolution de l’ONU diversement appréciée à Bamako

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Une intervention armée se prépare contre les groupes islamistes qui tiennent le nord du Mali, avec une première résolution de l’ONU qui vient juste d’être votée. Les Nations unies ont donné un mois et demi aux pays africains de la Cédéao pour présenter un plan précis, et peaufiner les aspects techniques et militaires. Mais les exigences contenues dans cette résolution agacent quelque peu à Bamako.

Pour un responsable du SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), parti politique malien qui est contre l’arrivée ici de troupes étrangères, le Conseil de sécurité de l’ONU veut mettre sous contrôle le Mali.

« Nous n’accepterons jamais », dit ce responsable qui dénonce la résolution onusiennne qui donne 45 jours aux pays ouest-africains pour revoir leur copie, en vue d’une intervention militaire.

Côté front anti-putsch réuni au sein du FDR (Front Uni pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République), la ligne générale est connue, soutien à l’armée malienne, mais également soutien aux forces de la Cédéao.

Interrogés par RFI, quatre hommes et femmes politiques de ce regroupement attendaient impatiemment l’adoption de cette résolution. Mais le groupe n’apprécie pas que l’ONU ait renvoyé la copie avec une date butoir pour donner des précisions.

Enfin, dans l’entourage du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, on estime que les démarches pour une intervention sont en bonne voie. Et pour avoir l’appui de tous, notamment des grosse cylindrées du continent, le Premier ministre malien vient de rendre visite au président sud-africain Jacob Zuma.

rfi.fr/dimanche 14 octobre 2012

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7 COMMENTAIRES

  1. Le retour à la démocratie et au développement économique

    Il y a trois obstacles qui freinent le démarrage du processus de règlement de la crise Malienne :
    1) Les crimes commis par le MNLA qui sont passibles d’une condamnation très sévère
    2) La renonciation sans ambages par le MNLA au Droit de l’Autodétermination et a l’Indépendance
    3) L’acceptation par toutes les parties alliées des Modalités de rétablissement de la Démocratie au Mali qui comporte entre autres : l’Ordre Institutionnel impliquant l’intégrité territoriale, les élections et la mise en place du Gouvernement qui en résulte, le renforcement des institutions de l’Etat et le respect renouvelé des minorités.
    A- On ne peut pas passer l’éponge sur les crimes odieux commis par les rebelles touarègues. C’est eux les premiers responsables de cette guerre car c’est eux qui ont mis en place l’Alliance Satanique et criminelle composée des pires malfaiteurs de cette planète, les Boko-Haram , les Mujao ,les AQMI ,des éléments de Shabbas Somaliens, des Ancar Dine pour attaquer la garnison d’Aquel Hoc et égorger et éventrer les jeunes soldats Maliens désarmés par centaines. La Cour Pénale Internationale devra se prononcer sur les poursuites judiciaires introduites par le Gouvernement Malien avant toute négociation sérieuse
    B- Pour se conformer à la résolution du Conseil de Sécurité, le MNLA doit renoncer une fois pour toutes à l’Indépendance mais aussi à l’Autodétermination qui n’est que l’argumentaire de la réclamation de l’Indépendance. En effet, la résolution des Nations- Unies invite les deux Parties, le Gouvernement du Mali et le MNLA à trouver une solution politique qui respecte la Souveraineté, l’Unité et l’Intégrité Territoriale du Mali.
    De ce fait le Conseil de Sécurité se conforme à la Constitution du Mali, République Indivisible, laïque et démocrate parce qu’elle garantit l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Les Touarègues, les Sonrhaïs, les Peulhs, les Dogons, les Bozos, les Bobos, les Bellas les Bambaras et les Arabo-Berbères, qui sont les composantes dans les trois Régions du Nord, du Peuple du Mali qui se partagent le même territoire, doivent jouir des mêmes droits économiques, sociaux, et culturels ainsi que des mêmes droits civils et politiques, notamment le droit à la libre participation aux affaires publiques.
    C – Une démarche commune vers la restauration de la démocratie au Mali.
    Le Coup d’Etat Militaire perpétré par le Capitaine Sanogo et l’occupation par les terroristes armes y compris les rebelles du MNLA des 2/3 du territoire du pays ont compromis le bon fonctionnement de la Démocratie au Mali. Le renoncement sans ambigüités des militaires fauteurs du Coup d’Etat , au pouvoir politique , d’une part, et l’intervention des forces militaires alliées pour débarrasser la région des Islamistes et autres rebelles opposes a l’intégrité territoriale et a la Souveraineté du Mali , d’autre part ,sont les préalables a l’instauration de la Démocratie dans ce pays. Sans aucun doute, la présence des extrémistes Islamistes perturbe gravement le retour à la démocratie et a la bonne gouvernance dans le pays. Les Institutions Etatiques sont très affaiblies et ne peuvent s’acquitter de leur tache. L’Armée, la Police et la Justice n’arrivent plus à imposer la loi. La Sécurité des individus est à peine garantie. Les Services Administratifs fonctionnent a peine et n’arrivent pas a assurer les services nécessaires, Le rétablissement de la sécurité dans le pays et l’élimination des hordes terroristes conduiront au retour de la Démocratie ,a l’intégrité territoriale et a la Souveraineté pleine et entière du Mali ainsi qu’a la stabilité et au développement économique.

  2. C’est triste qu’un ignare du nom de Moussa Ag traite de connards les opposants à l’intervention extérieure. Les responsables du FDR sont des gens de mauvaise foi et apatrides. Comment demander quotidiennement à l’armée malienne d’aller au front en sachant que la CEDEAO bloque nos armes. En plus ces mêmes gens du FDR qui demandaient il y a deux mois la demission du gouvernement de Ckeick Modibo Diarra, soutenir aujourd’hui prouve que ces ennemis du Mali changent de discours selon les circonstances. Ils sont beaucoup à etre impliqué dans le contre coup d’Etat. Leur salut reside dans la CEDEAO qui a pour unique agenda que de s’occuper d’une bande de soldats ayant eu raison de leur ami ATT, et de trahir le Mali en octroyant sur un plateau l’independance de l’AZAWAD au MNLA.

    • MON CHER….

      LES POLITICIENS DU FDR…VAURIEN DE ATT…LES CANCRES DU SADI…LES SOLDATS RATÉS DU CNDR…LE MOINS QUE PASSABLE DE AOK…LE SANGUINAIRE DE GMT….LE PM COMPLICE DE L’ILLEGITIMITE…L’IDIOT DE AMIDOUN…….MOUSSA AG S’EN FOUT ÉPERDUMENT ….

      FDR….FDR….FDR….FDR….FDR…..CDEAO….AZAWAD….MNLA….QUI S’EN FOUT???
      VA LIBÉRER NOS FRÈRES ET SŒURS DE LEUR SOUFFRANCE OU VA AU DIABLE!!!!

      QUAND LE TOUR ARRIVERA À TA FAMILLE IMMEDIATE…TU VAS COMPRENDRE QUE TU ES UN AUTRE CONNARD ET QUE TES CONNERIES BASÉES SUR DES THÉORIES DE COMPLOT NON FONDÉES …NI UNE RACAILLE DE SOLDATS RATÉS OPPORTUNISTES NE LEUR PORTERA PAS SECOURS….

      DONC …SEULS LES CONNARDS S’OPPOSENT A L’AIDE DES ÉTRANGÈRE POUR VENIR AU SECOURS DES FRÈRES ET SŒURS QUE NOTRE ARMÉE ABANDONNE AU MAINS DES B—ATARDS DE TERRORISTES…

      Moussa Ag, IGNARD PEUT ÊTRE… CERTAINEMENT PAS CONNARD…

  3. TÔT OU TARD… IL Y’AURA UNE INTERVENTION MILITAIRE DANS LE NORD DU MALI…

    SINON SADI…CNDR … FDR…ASTRO-PM…DIONCOUDA…ARMÉE MALIENNE… MOUSSA AG…PEUPLE MALIEN…CDEAO…UA… N’Y POURRONT RIEN …..

    LA SEULE QUESTION EST DE SAVOIR SI LE MALI SERA PARMI LES ALLIÉS OU PARMI LES ENNEMIS….

    QUE LES CONNARDS QUI SONT OPPOSÉS À L’INTERVENTION DES TROUPES ÉTRANGÈRES AILLENT LIBÉRER LE PAYS …. ET LE PROBLÈME SERA RÉSOLU…

    BANDES D’IRRESPONSABLES….

    CERTAINS PAYS PLUS RESPONSABLE ET CONCIENCIEUX DE LA SÉCURITÉ DE LEURS CITOYENS QUE NOS NULLARDS…N’HÉSITERONT PAS À BOMBARDER TOUT LE MALI SI NÉCESSAIRE POUR S’ASSURER QUE CES B—ATARDS AUQUELS NOUS AVONS FAIT CADEAU DES 2/3 DE NOTRE PAYS SANS LE MINIMUM DE RÉSISTANCE….NE PUISSENT LEUR PORTER PREJUDICE….

    À SANOGO ET MARIKO…LA G–EULE NE LIBÉRERA PAS LE PAYS…
    LIBÉREZ LE PAYS ET LE PROBLÈME EST RÉSOLU…

    OU ALLEZ AU DIABLE!!!

    SI C’ETAIENT VOS FAMILLES QUI SOUFFRAIENT AU NORD…VOUS AURIEZ DES OPINIONS DIFFÉRENTS…BANDE DE G–EULARDS OPPORTUNISTES….

    Moussa Ag, QUI PENSE QUE LES G—EULARDS N’ONT QU’À LIBÉRER LE PAYS POUR ÉVITER UNE INTERVENTION MILITAIRE ÉTRANGÈRE ….

  4. La crise au nord, le fond de commerce des apprentis dictateurs au Mali

    Tous les maliens se souviennent des communiqués CNRDRE difficilement lus par des soldats de la garnison de Kati, le 22 mars 2012, évoquant la guerre au nord pour justifier la violation flagrante de la constitution malienne du 25/02/2012, avec son cortège de pillage organisé de nos administrations, de nos commerces, et des biens privés des citoyens maliens.

    La bande des hors la loi de Kati, ont même osé tenter suspendre, notre loi fondamentale, plébiscitée par le peuple malien pour avoir un espace de liberté et de droit en Afrique.

    Les populations désabusées par les trahisons du régime ATT à répétition (méga corruption, abandon de l’école, chômage à ciel ouvert, gestion calamiteuse du dossier du nord…), ont été lourdement trompées par des apprentis dictateurs qui ne sont en réalité venus que pour confisquer le peu de pouvoir qui reste à Bamako et se faire la poche sans jamais combattre pour le Mali.

    La supercherie est tellement rodée, qu’elle implique, un richissime astrophysicien de renom (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle “mangecratie” qui commence) et des opportunistes politiques de tout bord à mal de popularité et à la recherche permanente de gains facile, MP22, Copam, Yerewoloton (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle dictature militaire en essayant de la colorer “politique normale”).

    Mais près de 7 mois après l’attaque contre la démocratie malienne arrachée de haute lutte (bloody saturday march 23 th 1991), les apprentis dictateurs ont filé 2/3 du territoire national aux islamistes sans jamais chercher après à le récupérer.

    Les maliens ont au contraire eu droit la pirouette de Kati consistant à:

    -Créer une inopportune querelle intestine dans l’armée malienne (guerre des bérets en acculant à la révolte le régiment des commandos parachutistes pour ensuite les éliminer physiquement);

    -Tenter de restreindre la liberté de presse et d’opinion en s’attaquant à l’intégrité physique des journalistes;

    -S’essayer à l’apprenti justicier en s’attaquant aux paisibles citoyens maliens au motif qu’ils ont détourné des fonds publics alors qu’eux mêmes, après le pillage du 22 mars 2012, s’adonnent nuitamment et en plein jour aux rackets de paisibles maliens à leur “Cheickpoint Charlie” de Kati et environs;

    -S’opposer inutilement à la Cedeao et saper tous ses efforts pour nous aider à recouvrer notre intégrité territoriale et notre souveraineté qu’ils ont laissées dans leur fuite éhontée dans les eaux du Djoliba en le jetant par dessus le pont de Wabaria à Gao;

    Bref tout est fait pour faire durer la crise et se maintenir inutilement au pouvoir dont ils occupent tous les ministères régaliens (défense, sécurité, administration territoriale, justice et économie) tout en ne respectant aucune autre institution de la république du Mali (notamment présidence de la république, assemblée nationale, cour constitutionnelle et cour suprême).

    La nouvelle pirouette des hors la loi de Kati, à travers leur ministre de l’administration territoriale, le Colonel Sinko Coulibaly, est la suspension de la révision des listes électorales pouvant permettre aux maliens d’élire leurs propres dirigeants.

    L’alibi est le même qu’au 22 mars, la crise au nord, alors qu’ils sont les seuls à entretenir à l’infini cette crise pour ne plus jamais accorder aux maliens, la liberté qui est la leur de choisir leur propres dirigeants.

    Nos partenaires américains ont vite compris supercherie et travaillent pour le faire échec dans l’intérêt supérieur du Mali.

    La classe politique irradiée par son irresponsabilité des vingt dernières années (consensus de non sens quand ATT et sa clique conduisaient le pays à l’abîme), se regroupe dans le FDR, pour l’essentiel, et tente de recoller les morceaux.

    Avec leur marche réussie en faveur d’une intervention militaire étrangère au nord, elle doit sérieusement se battre pour assurer le suivi adéquat du processus électoral au Mali dont rien ne justifie la suspension.

    Le fallacieux prétexte de la crise au nord, est un faux alibi comme il l’a été le 22 mars 2012, rien du nord du Mali, ne motive ceux-la mêmes qui depuis mars 2012 veulent mettre le grappin sur notre système démocratique dans leurs apéros géants de Kati.

    Et les apprentis dictateurs qui aiment à dire que le Mali est en guerre, je leur répond que nous sommes plutôt en fuite et en attente de soutiens étrangers et certainement pas en guerre.

    Nous avons cessé d’être en guerre après Aguelhoc et le massacre de nos vaillants soldats, avec en tête le Capitaine Sékou Traoré, qu’il repose en paix avec tous ses frères d’armes tombés aux champs d’honneur pour le Mali.

    Un Mali qui doit rester un et indivisible, DÉMOCRATIQUE et puis LAÏC pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour ce pays.

    Le colonelissime Sinko Coulibaly, avatar du cabinet de Kati et Kafougouna bis de cette transition, doit savoir qu’il ne peut en être autrement.

    • KASSIN…

      PEUT ÊTRE QUE LES G—EULARDS ÉTAIENT RÉELLEMENT SOÛLES DE TCHAPALO … ET NE SE SOUVIENNENT PAS DE LEUR DISCOURS PAR L’ANALPHABETE DE KONARE….

      Moussa Ag, QUI ÉTAIT CERTAIN DES LA NUIT DU COUP D’ÉTAT IRRÉFLÉCHI…QU’ON AVAIT À FAIRE À UNE RACAILLE DE G–EULARDS OPPORTUNISTES DE SOLDATS RATÉS…JE N’AVAIS CERTAINEMENT PAS TORD…

      • Mon frère Moussa Ag dès le 22 mars 2012 ça sautait à l’œil et ça sentait l’incompétence à plein nez.
        Cette bande de racailles et leurs spadassins ne sont jamais venus pour le Mali.
        Et les maliens ne tarderont plus à leur faire la peau .

        Merci pour votre clairvoyance et votre courage pour Mali.

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