Au Mali, et alors qu’ils sont entrés en fonction depuis le 25 septembre dernier, jour de leur prestation de serment, il n’y a pas encore d’information officielle au sujet de la déclaration des biens du Président et du vice-Président de la transition. Au sein de l’opinion publique, les interrogations fusent.
Au Mali, la «déclaration de biens» est sur toutes les lèvres. Récemment entrées en fonction, les autorités de la transition –représentées par le Président Bah N’daw, le vice-Président Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane– sont déjà épinglées pour un premier manquement présumé.
Or, la Constitution malienne dispose, dans son article 37, que le Président de la Cour suprême doit recevoir «publiquement la déclaration écrite des biens» du Président de la République après la cérémonie d’investiture dans un délai de 48 heures. La Charte de la transition adoptée le 12 septembre et publiée le 1er octobre au Journal officiel (JO) de la République du Mali élargit cette disposition au vice-Président et à tous les autres membres des organes de la transition.
Transparence au Mali : à quand la déclaration des biens des nouvelles autorités ? – https://t.co/jyk5m8CNJZ
— Mali Online (@mali_onliine) October 19, 2020
Pour rappel, cette charte a été adoptée à la suite du coup d’État militaire du 18 août dernier contre le Président Ibrahim Boubacar Keita. À ce titre, elle fait office de petite Constitution, à côté de la loi fondamentale malienne qui reste valide.
Sur la Toile, des internautes s’impatientent, des personnalités maliennes et étrangères aussi. On s’interroge sur les raisons pour lesquelles ces autorités, pourtant censées incarner un renouveau, et être mieux en phase avec les aspirations populaires, ne se sont toujours pas acquittées de cette obligation constitutionnelle et éthique.
Selon l’article 10 de la Charte, le Président, le Vice-Président, le Premier ministre et les Ministres de la transition doivent déclarer leurs biens à la Cour suprême. Si cela a été fait, merci au Gouvernement de nous le dire. Sinon, il devient urgent de procéder à cette action. pic.twitter.com/nGLkOaSYJM
— Moussa Mara (@MoussaMara2) October 14, 2020
Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali et expert-comptable de profession, demande aux nouvelles autorités des éclaircissements sur la déclaration des biens.
#Mali: Charte de la Transition(Art.10):”Le Président de la Cour Suprême reçoit publiquement, 48h. après leur investiture, la déclaration écrite des biens du Président, du Vice-Président, puis de tous les membres des organes de la Transition”. Je n’ai rien vu. Par mon inattention?
— Paul Derreumaux (@Paul_Derreumaux) October 12, 2020
Dans un délai minimum d’un mois avant la fin de la transition, le Président de la Cour suprême est censé recevoir une seconde déclaration écrite. Cette dernière est publiée au JO accompagnée de justificatifs éventuels en cas d’augmentation du patrimoine. Il est précisé dans la Charte que cette obligation s’applique aussi à tous les membres des organes de la transition à «l’entrée» et à «la fin» de leurs fonctions.
Discrédit sur la transition?
Pour l’analyste politique Salia Samaké, la non-déclaration des biens des autorités est de nature à «jeter le discrédit» sur ces dernières –ce qui est plutôt malvenu au début d’une transition.
Selon Alifa Habib Koné, avocat spécialiste des questions de lutte contre la corruption, un tel manquement ne saurait rester sans sanction.
#Mali : PRISE DE FONCTION DES AUTORITÉS DE LA TRANSITION : QU’ATTENDENT-ELLES POUR FAIRE LA DECLARATION DE LEURS BIENS ? #Mali https://t.co/TVDURl3fZ2
— maliactu (@maliactu) October 7, 2020
«S’il s’avère que les autorités n’ont pas déclaré leurs biens, elles sont dans l’illégalité totale et la sanction, c’est normalement la révocation ou la perte du poste électif», explique Alifa Habib Koné à Sputnik.
Au Mali les Présidents de la IIIe République, notamment, le professeur Alpha Omar Konaré (1992-2002) et le général Amadou Toumani Touré (2002-2012), se sont soumis à la loi fondamentale du pays en déclarant leurs biens au début de leurs quinquennats respectifs.
Le 6 septembre 2018, deux jours après sa prestation de serment après sa réélection, l’ex-Président Ibrahim Boubacar Keita s’était également plié à l’exercice, après avoir manqué de le faire publiquement en 2013 lors de son accession au pouvoir.
Source: https://fr.sputniknews.com/afrique
Le vieux Bah N’Daw et son vice-président ont été les deux premiers à être officiellement investis dans leurs fonctions. Ils devraient être les deux premiers à donner l’exemple en déclarant leurs patrimoines. En procédant ainsi, les membres du gouvernement n’auraient pas eu d’autre choix que de faire de même.
Le vieux Bah N’Daw a promis dans son discours d’investiture de lutter contre l’impunité. Une des mesures simples de lutter contre l’impunité est de faire la promotion de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Et la transparence commence par déclarer son patrimoine au début et en fin de service pour aider, dans le cas échéant, les services de contrôle dans leur travail.
Tout manquement à ce simple geste sera considéré comme un acte suspect.
Ils n’ont peut être pas de bien. Rire…
Declaration of assets are important but overrated with world financial conditions as being as they are. Following is in respect to corrupt plus non corrupt government officials plus business people throughout Africa.
Many corrupt African officials invest their stolen from Africa monies in Europe plus America in insured investments like real estate or low interest paying bonds. This assure no loss of principle amount they invested. After given or desired period they redeem investment most having made little money but having created records these funds legally belong to that corrupt official from legitimate source. That corrupt official then present wealth to his countrymen as having been earned through financial or/ plus real estate investments in Europe or/plus America. But in fact it is ” laundered” corruptly gotten from his nation wealth.
I was unknowingly injured by such fraud. Upon being released from prison in 2001 I determined I was not going to wait at least 2 years on parole before I could leave America. Combination of factors led me to that decision among them was Admiral revealing to me that events that led to me going to prison was not my fault. It was internal government mission with me being target that went wrong with 2 men dying plus me going to prison. Government plus elite Americans appointed manager were jewish group with blacks having ass kissing role. Admiral account was they kept boxing me in to places that were cost effective but did not fit me. In my case like in many cases when these acts go on too long they blow up. As far as he was concerned real culprits in matter were not ever bought to light or justice. Two dead men plus me paid price for their fuck up. Second point was CIA army colonel that caught up to me in Shreveport, Louisiana assured me that it was not possible I would go to prison but if it was it would not be excess 10 years. I received prison sentence in total 19 to 30 years. I served over 16 years. Third my then wife while I was in prison at her age 35 years despite knowing after having been taught by me at her age of 18 to 19 years of safest plus beneficial way to invest money took advise of jewish unknowing to her group management led to me being in prison. They led her to put my money in escrow for 25 years without me having access to any. Later for years I thought it was lie. With those being factor I decided I would take offer those posing themselves as Shehu Shagari representatives presented as always open. After my divorce I took bus to Nigeria Washington DC embassy without prison officials knowing. It appeared Omar at Nigerian Embassy on instant knew me. We chatted I told him my intention were to leave America at that moment. Omar with me there made phone call I believe to higher official. His response to phone call demonstrated shock we both had to official orders. I was told I must use official channels. That was true end of my Nigerian relations. Months later I was told Boko Haram was created but then I did not know what it was. Information given me years later explained official response toward me in Omar phone call. Nigerian President Obasanjo was laundering billions of corrupt dollars in America plus did not want to anger American government by facilitating my return to Africa when American government had complete acts to keep me here.
Well that is how African leaders launder corrupt money with foreign assistance.Existence of that ability should not exempt president plus vice president of Mali for adhering to disclosure of assets obligation.
Work smart MALI
HENRY AUTHOR PRICE JR. aka Kankan
Ba Ndaw, Assimi, Ouane, Camara, Maiga, Konare, Toure, Siby, Wague, Keita, etc. declarer vos biens avant 90 jours sinon l’OCLEI va vous poursuivre et vous serez revoque, c’est la loi du Mali et surtout ne soyez pas comme le regime dictatorial, tyranic et corrompu de Boua le ventru IBK, le Mande Zonkeba!
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