La date du 28 juillet prévue pour l’élection présidentielle au Mali est “tenable”, a affirmé lundi à Abidjan le Premier ministre malien Django Cissoko.
“L’échéance du 28 juillet pour l’organisation du 1er tour de la présidentielle malienne est tenable”, a déclaré Django Cissoko à la presse au sortir d’une audience que lui a accordée le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) .
Le Premier ministre malien a indiqué avoir fait au président Ouattara “le point de la situation intérieure” dans son pays, notamment, l’état d’avancement des missions confiées aux autorités de transition “à savoir, la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et l’organisation de l’élection présidentielle dont le 1er tour est prévu pour le 28 juillet prochain”.
Jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Mali, Mamadou Diamountani, avait émis des doutes sur la possibilité de tenir l’élection présidentielle à la date du 28 juillet, expliquant que la production et la distribution de la carte d’électeur à quelque 6,8 millions de Maliens avaient pris du retard sans compter la situation à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Selon le chef du gouvernement malien, Django Cisoko, “le cantonnement des mouvements armés du Nord est en bonne voie”.
De même, assure-t-il, il existe “une convergence de vue sur l’ensemble du déroulement du processus dont l’étape ultime est le désarmement de ces groupes armés” et la distribution des cartes d’électeurs dans la zone de Kidal devrait débuter “incessamment”.
Toujours selon Diango Cissoko, le président en exercice de la CEDEAO a donné des “conseils avisés” pour la “bonne tenue” de ce scrutin.
La date du 28 juillet pour le premier tour de l’élection présidentielle et, éventuellement, le 11 août pour un second tour est conforme au chronogramme élaboré par la CEDEAO pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali.
French.news.cn 2013-07-02 08:44:13
Bonjour,
Certains pensent faire la chasse aux sorciers/sorcières.
Ce n’est sûrement pas le moment de faire tomber des têtes en ce moment de la transition, mais d’assoir une BONNE ORGANISATION pour réussir l’élection présidentielle de juillet 2013, c’est encore possible.
NOUS NE DEVONS PAS BLOQUER LE PROCESSUS GLOBAL EN INTRODUISANT DES DOUTES.
Voici ma proposition:
Après quelques jours pour la mise à jour du fichier électoral et en associant le privé et les opérateurs économiques, on pourrait rapidement distribuer les cartes NINA.
La contribution, l’implication de tous (Maliens et partenaires) ET une bonne organisation constituent la solution pour venir à bout des doutes.
Les Maliens et les partenaires ont intérêt à se prendre les mains dans les mains pour éliminer ces doutes et assoir une bonne organisation pour réaliser une élections crédible et transparente à la date prévue de juillet 2013.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
Merci pour votre honorable commentaire.
Mais je vous rappelle que le blocage ne vient pas des autorités maliennes mais de la France de part son ingérence dans la gestion du cas de Kidal car elle fait ne que bloquer le processus déjà engagé à Ouagadougou, à savoir le respect des accords signés entre les différentes parties concernées.
Le MNLA refuse des respecter les accords qu’il a lui-même signé.
A partir du moment où des bandits armés, non cantonnés et non désarmés, détruisent au camps de l’armée malienne, symboles de la souveraineté de l’État malien, les autorités maliennes doivent agir en conséquences.
Nous avons tous pris connaissance du contenu de l’accord. Et jusqu’à présent le MNLA ne respecte cet accord.
La France viendra sûrement voter à la place des maliens et designer le président.
Il faut lire :
Merci pour votre honorable commentaire.
Mais je vous rappelle que le blocage ne vient pas des autorités maliennes mais de la France de part son ingérence dans la gestion du cas de Kidal car elle ne fait que bloquer le processus déjà engagé à Ouagadougou, à savoir le respect des accords signés entre les différentes parties concernées.
Le MNLA refuse des respecter les accords qu’il a lui-même signé.
A partir du moment où des bandits armés, non cantonnés et non désarmés, détruisent des camps de l’armée malienne, symboles de la souveraineté de l’État malien, les autorités maliennes doivent agir en conséquence.
Nous avons tous pris connaissance du contenu de l’accord. Et jusqu’à présent le MNLA ne respecte pas cet accord.
La France viendra sûrement voter à la place des maliens et designer leur président.
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