Au lendemain du coup d’Etat au Mali, la communauté internationale a continué de dénoncer la situation dans le pays. Des Etats-Unis à l’Algérie, de l’Union Africaine à l’Union Européenne et aux Nations unies. Ce mercredi 19 août, tous ont unanimement condamné ce putsch, et demandé le retour à l’ordre constitutionnel.
Les condamnations continuent de pleuvoir sur le putsch militaire qui a eu lieu mardi 18 août au Mali. Réuni en urgence, le Conseil de sécurité de l’ONU appelle les soldats mutinés « à regagner sans délai leurs casernes ». Les pays membres demandent aussi la libération « immédiate » du président IBK, et « souligne la nécessité pressante de rétablir l’Etat de droit ». Le Conseil de sécurité suivra les développements de près, notamment ceux initiés par la Cédéao – sans qu’une date ne soit pour autant arrêtée à son agenda pour le Mali spécifiquement.
Les 15 membres du Conseil ont été briefés par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, précise notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Jean-Pierre Lacroix leur a exposé les derniers détails, et réexpliqué que les forces de la Minusma, surtout stationnées au nord et au centre du pays, n’étaient pas impactées par le coup d’Etat – elles poursuivent pour l’instant leurs missions normalement. Les militaires qui ont mené la mutinerie ont d’ailleurs confirmé qu’ils ne remettaient pas en cause ni l’accord de paix, ni le déploiement des casques bleus de l’ONU.
L’Union Africaine demande également la libération des dirigeants arrêtés par la force et annonce suspendre le Mali jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel. Avant l’UA, la Cédéao, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest avait aussi suspendu le pays de toutes ses instances. Les Etats membres ont fermé leur frontières et interrompu leurs relations économiques avec le voisin Malien. Une visioconférence des chefs d’Etat de l’organisation est prévue ce jeudi.
L’Union européenne s’inquiète pour sa part de la stabilité de la région et du Mali, « la lutte contre le terrorisme doit demeurer une priorité absolue » indique l’UE.
Rien n”est impossible , les éternels transitions en Afrique sont la façon malhonnête de cautionner les coups d’État
Un coup d’État est la manifestation de la deloyaute d’une armée dans un régime démocratique , une armée qui n’inspire pas confiance , une armée partisane et infantile ;
Le manque de dialogue est le signe que les maliens ne sont pas prêts pour la démocratie;
Seuls un peuple idiot et sans cervelle célébré le coup d’État
Le mali est bon a être recolonise par la France
Merci et courage au m5 et diko et leur milice terroristo djihadiste de soit disant kati
Je viens rappeler à la communauté internationale surtout à la France et à ses suppôts qu’ils ne nous ébranlerons pas avec leur désinformation à travers leurs différents médias. L’armée malienne a juste soutenu son peuple dans sa révolution. Nous avons une armée républicaine qui a pleinement joué son rôle de protecteur. Nous avons fait un soulèvement populaire et le résultat est là. C’est comme en Egypte avec Morsi et Al Sisi et comme en Tunisie. En son temps, vous vous êtes empressés de crier que ce n’est pas un coup d’état mais juste une révolution populaire, un soulèvement populaire, parce que cela vous arrangeait. Sachez qu’au Mali, nous avons décidé de prendre notre destin en main et nul ne pourra nous en empêcher. Gardez vos leçons pour vous mêmes car vos intentions et desseins inavoués ont été mis à nu. Quelle détresse! On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Balayez devant vos portes. Les suppôts de la France sont aux aboies. Continuez à aboyer car le soleil s’est réellement levé sur le Mali ainsi que tous les pays d’Afrique épris de justice sociale, de paix et surtout de développement. Quand l’Afrique se réveillera, le monde changera. Je connais un pays qui a décapité son roi malgré cela, il est écrit que c”est une révolution dans les livres d”histoire, que c’était une révolte populaire.
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