Mali: la Coalition pour l’alternance et le changement en rang pour la présidentielle

5
Soumaila Cissé, ici lors du scrutin présidentiel d'août 2013 pour lequel il était candidat, est le chef de file de cette nouvelle coalition pour le changement. © AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Ce dimanche 29 avril, à Bamako, une coalition pour l’Alternance et le changement a vu le jour, dans la perspective de la présidentielle malienne de juillet prochain. Une soixantaine de partis d’opposition et d’associations du Mali ont signé un manifeste pour, disent-ils, « battre démocratiquement » le président malien Ibrahim Boubacar Keïta qui, pour eux, a échoué.

Dans une salle du Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ de Bamako pleine à craquer, des militants expliquent pourquoi ils sont devenus assister à la naissance de la coalition. « D’abord, en tant que militant et puis en tant que jeune », nous explique un jeune homme.

« Le changement. Effectivement, le changement, parce qu’on trouve qu’actuellement le Mali a vraiment besoin de changement », ajoute un autre.

La vedette du jour est incontestablement le chef de file de l’opposition malienne, pivot de la Coalition pour le changement, Soumaïla Cissé. Pour lui, pas de doute, plusieurs facteurs indiquent que l’alternance politique est possible au Mali en juillet prochain.

« Le terrain, bien sûr, bien que mouvant est très, très favorable à toutes ces forces qui souhaitent un changement. Parce que pendant quatre ans et demi, malheureusement pour notre pays, ça a été l’échec. Aucune solution sérieuse n’a été [trouvée], la paix n’est pas revenue, le désarmement n’est pas là, le développement et l’économie piétinent… Donc, toutes choses qui font qu’aujourd’hui il y a une soif de changement dans notre pays et nous devons être l’écho de cette soif et de ce besoin de changement », explique t-il à RFI.

Sa coalition affirme avoir une véritable stratégie de conquête des électeurs. D’après nos informations, celui qu’on surnomme « Soumi » annoncera, en principe, sa candidature à la présidentielle le 12 mai prochain.

Par RFI Publié le 30-04-2018 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Diomède merci d’avoir bien precisé: on veut un changement de système et d’homme. Tous ceux qui ont été de loin ou de près impliqués dans la gestion de ce pays après Moussa ( Présidents, présidents de l’assemblée nationale, Présidents des Collectivités, Cour suprême, Ministres, Segal, Directeurs nationaux, Directeurs des sociétés et entreprises d’état en faillite….tous ceux ci doivent se taire et se retirer de la scène ou de recevoir les foules chez eux un jour. Le Mali doit se faire une nouvelle peau!
    Lénine dit qu’une situation révolutionnaire se crée quand le peuple ne veut plus vivre comme par le passé et le pouvoir est incapable d’innover en matière de gouvernance!

  2. Ce ne sera pas les mêmes danseurs chanteurs et visions en matière de corruption magouille etc….donc tout sauf mieux vaut laisser IBK faire ses cinq ans et après on verra à bon entendeur salut qu’Allah nous fasse miséricorde et nous guide sur le bon chemin yarabi

  3. Tienkafo, je suis parfaitement d’accord avec cette logique. Cette clique des Soumaïla se contredit. Elle parle de changement d’homme et non de changement de système, alors qu’il s’agit de ce changement. Chacun d’eux a détourné des milliards dans le même système. Il faut de nouveaux hommes pour un nouveau système.

  4. Changement d’hommes ? Si c’est les Soumaila CISSE, le changement n’en sera pas un. Les IBK Soumaila, Tièblé ont déjà dirigé le Mali avec les mêmes méthodes.

Comments are closed.