Mali: interpellé par Tiébélé Dramé, Sidi Brahim Ould Sidati calme le jeu

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Le 25 mai, «Journée de l’Afrique», a été marqué par une cérémonie à Bamako, comme ailleurs sur le continent. Il y eut de nombreux invités… et un un moment de tension lorsque, prenant la parole au nom du gouvernement malien, Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères, a reproché à haute voix et en des termes clairs au représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion), également présent, de ne pas avoir eu l’attitude qu’il devait lorsque l’hymne national du Mali a été entonné.

Prenant la parole après l’exécution de l’hymne national du Mali, le ministre des Affaires étrangères évoque l’accord de paix, signé par le gouvernement et les ex-rebelles.

« L’accord d’Alger est un tout pour nous. A savoir, la réconciliation nationale, le confort de notre démocratie », déclara Tiébélé Dramé.

Ensuite, il interpelle le représentant de l’ex-rébellion, présent à la cérémonie. « Mais l’accord d’Alger, c’est aussi le respect de l’unité nationale. C’est pourquoi je déplore, tout à l’heure, quand le chant du Mali était étonné, que le président en exercice de la CMA, mon frère Sidi Brahim Ould Sidati se lève avec du retard et ensuite croise les bras de façon désintéressée. L’hymne national du Mali, c’est le chant du Mali ! Il est souhaitable que tous les Maliens le respectent ».

Sidi Brahim Ould Sidati, de l’ex-rébellion, ne répond pas sur le champ alors que les propos du ministre ont été largement relayés par la télévision nationale et les réseaux sociaux.

Vingt-quatre heures après, contacté par Rfi, entre sincérité et regret, Sidi Brahim Ould Sidati, qui fait partie d’un mouvement où il y a toujours des indépendantistes, a voulu calmer le jeu. Il s’est bien levé, dit-il, et il ajoute : croiser les bras pour écouter le chant du Mali est pour lui un signe de respect.

Par RFI Publié le 27-05-2019

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2 COMMENTAIRES

  1. Peut être que Tièblen Dramé es allé vite en besogne mais s’il a pu observer le retard, ça pourrait aussi signifier qu’il y avait un décalage assez marquer pour se rendre compte qu’effectivement, il y avait une mauvaise volonté de suivre le rythme.
    Sincèrement, je n’en sais rien, on peut spéculer sans limite en attendant qu’un appareil de mesure ne vix le jour.
    Ce qu’on peut constater dans la vidéo, on voie en arrière plan au fond, un homme marchant du fond de la salle pendant que tout le monde semblait être déjà en position débout. Est ce la personne concernée, je ne saurais le dire.

  2. TIÈBLÉN EST ALLÉ TROP VITE EN BESOGNE. LA VITESSE AVEC LAQUELLE ON SE LÈVE N’EST PAS MESURABLE.

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