Mali: IBK assume sa politique à la télévision

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Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République malienne
Ibrahim Boubacar Keïta.
REUTERS/Louafi Larbi

Vendredi soir, le président Ibrahim Boubacar Keïta recevait la chaîne publique malienne et Africâble, une chaîne de télé privée. Face aux journalistes, il a notamment fait le bilan de sa première année au pouvoir.

Les question des journalistes étaient sans détour, les réponses également. Par exemple, sur les discussions actuellement en cours à Alger sur le nord du Mali, le président, non seulement les approuve, mais insiste : « Il n’y a pas d’autres voies, nous devons parler avec nos frères des groupes armés. » Il ajoute qu’il n’y a certes pas de réconciliation sans justice, mais que chaque partie doit faire des concessions.

Un an au pouvoir… Tout n’est pas rose, reconnaît-il à plusieurs reprises, en faisant preuve d’humilité. Et de rappeler les efforts de son gouvernement comme les dizaines de milliards de francs CFA octroyées sous forme de subventions au secteur de l’énergie ou encore le coup de colère contre les maires incapables d’organiser le ramassage des ordures. IBK est revenu sur d’autres dossiers. La lutte contre la corruption ? Elle se poursuivra et nul n’est au-dessus de la loi. Les rapports avec le FMI ? Pas de grande inquiétude, et s’il faut revoir la copie dans des domaines, le Mali le fera.

Pour ce qui est du style de gouvernement, IBK reconnaît des erreurs dans le stratégie de communication. Et puis question inévitable, la présence de membres de la famille présidentielle dans les rouages de l’Etat. Le président prend un exemple : celui de son fils, Karim, élu député à l’Assemblée nationale. Son analyse ? Ce n’est pas parce qu’on est fils de président qu’on a pas le droit d’être un élu et de faire de la politique.

par RFI

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17 COMMENTAIRES

  1. Le mensonge comme mode de gouvernance et l’échec comme résultat politique.

    “Let me be no doubt”, le régime transitoire de Dioncounda Traoré, n’était pas le meilleur des régimes mais il avait reçu en 2013 à remettre le Mali sur la voie de la confiance et de la fréquentation que la soldatesque ivrogne de Kati avait sapé dans ce pays.

    Sans hériter d’une armée merveilleuse, Dioncounda a subtilement su avoir la confiance de la France et avoir la libération de Gao, et Tombouctou.

    Pour Kidal, ça a été compliqué mais il a reçu aussi à faire libérer le gouvernorat et l’ortm de la ville, à faire venir le préfet de bamako et à envoyer quelques centaines de soldats maliens sans combattre.

    C’est dans ce contexte qu’il a pu faire les élections présidentielles de juillet et d’août 2013 sur toute l’étendue du territoire malien et attirer la sympathie du monde entier.

    La communauté internationale très contente du pays avait même promis 3,2 milliards d’euros d’aides au pays pour l’aider à se stabiliser et à se développer.

    IBK est venu dans ce contexte d’espoir et de renouveau pour le Mali.

    Il a même reçu les “félicitations” de son principal challenger jusque chez lui à Sébenicoro (une première en Afrique dont les africains sont encore fiers dans la diaspora).

    Il a eu une investiture internationale comme jamais un président élu du Mali n’en a eu le 19 septembre 2013 à Bamako.

    Mais au lieu de profiter de cette confiance du monde entier et utiliser à bon escient ce capital sympathie pour poser brique par brique la construction morale et matérielle du pays, IBK a montré sa vraie face dissimulée pendant trop longtemps derrière des slogans creux de campagne “Le Mali d’abord”, “Pour l’honneur du Mali”.

    Ni le Mali ni son honneur n’ont été et ne sont les préoccupations d’IBK.

    Il est un assoiffé de pouvoir, un amateur du luxe facile et non mérité qui ne rêve que de profiter de l’argent public.

    D’ailleurs il n’a jamais eu le moindre projet de société pour le Mali, aucun plan d’investissement, aucun plan de développement pour la jeunesse, aucune politique d’emploi pour le pays, aucune politique économique crédible.

    Ce qui importe pour IBK c’est de voir les membres de sa famille s’accaparer les deniers publics comme bon leur semble.

    Marchés publics surfacturés et truqués, ou passés hors procédures et hors contrôles publics, népotisme généralisé et à ciel ouvert, dépenses publiques inconsidérées pour lui et sa famille, collision grave les milieux mafieux et crapuleux, voilà ses activités principales.

    Et pour s’adonner à cela, avec joie et allégresse, ses ministres sont transformés en distributeurs professionnels du mensonge d’état.

    Ils mentent sur l’armée, ils mentent sur les travailleurs du Mali, ils mentent sur le FMI et autres bailleurs de fonds du pays, ils mentent sur la jeunesse malienne et l’emploi, ils mentent sur l’opposition politique, ils mentent sur les anciens régimes et ils mentent sur leurs propres activités.

    Et pendant qu’ils mentent, les préoccupations légitimes des maliens qui restent l’emploi, le pouvoir d’achat, la santé, l’éducation de leurs enfants, sont relayés à l’arrière cour d’une gouvernance chaotique de la nullité crasse.

    En une année, le régime IBK a gaspillé 258 milliards de FCFA dans des dépenses inutiles (acquisition d’avion, entretien d’avion, interminables voyages en jets privés très coûteux, réceptions grandioses, voitures de luxe, motos d’apparat, rénovations de maisons privées, acquisitions de maisons privées, surfacturations de marchés d’armement, surfacturations des avenants aux contrats et marchés publics existants, marchés publics et contrats inopportuns d’études de consultations abondamment surfacturés, etc).

    Cette somme d’argent perdue pour le Mali représente 1/5 des dépenses publiques du Mali.

    La gabegie est tellement grave que le FMI qui est la tête de file des bailleurs de fonds du pays, a été obligé de suspendre ses décaissements au Mali pour arrêter l’hémorragie.

    Il a été suivi par les autres, Union européenne et banque mondiale notamment.

    Pour palier au manque à gagner estimé entre 400 et 600 milliards pour le trésor public qui est aujourd’hui à sec comme un puits au Sahel pendant la saison sèche, le régime IBK met la pression sur les commerçants maliens en voulant augmenter les frais de dédouanement.

    Il compte augmenter aussi les frais d’électricité pour les maliens alors qu’il ne daigne pas augmenter les salaires que les travailleurs de l’UNTM réclament et qui ont déjà fait une grève de deux jours largement suivie partout dans le pays.

    Le ministre du travail d’IBKn’a pas eu honte de mentir sur les travailleurs du pays et en direct à la télévision nationale.

    Après tout, quand son premier ministre, le Maramenteur, ment devant les députés et à la télé sur l’avion présidentiel d’ATT et récidive en mentant sur l’armée malienne après la débâcle mémorable de Kidal de mai 2014, le mensonge d’état devient un mode de gouvernance pour le régime amorphe et inutile d’IBK.

    Ils ont fait perdre Kidal, ils ont fait fuir les partenaires financiers du pays, ils n’ont jamais rien construit au Mali, et maintenant ils s’accrochent aux mensonges pour nous faire croire qu’ils ont trouvé le pays “au fond du puits”.

    Alors que chacun de nous était la en septembre 2013 et le Mali n’était même pas à côté du puits à fortiori être au fond du puits.

    Et puis comment ont-ils eu 160 milliards pour passer un marché public bidon d’équipement dit “militaires” et comment ont-ils pu avoir 20 milliards pour s’offrir un avion Boeing si le Mali était dans le puits?

    Comment ont-ils eu 3 milliards pour rénover la maison d’IBK de Sébenicoro et 10 autres milliards pour rénover Koulouba?

    Comment ont-ils eu 800 millions pour s’offrir des motos rien que pour escorter IBK dans la poussière de Bamako si nous étions dans le puits?

    Il est évident que le trésor public était plein comme un œuf, sinon ils n’auront jamais eu de quoi à s’offrir du luxe clinquant et non mérité, en si peu de temps.

    Si IBK est incapable qu’il démissionne carrément et dignement sinon il partira honteusement et dans même pas longtemps.

    Wa salam!

  2. Rien qu’en ecoutant les interviews d’ATT, on sait que le Mr est intelligent!!!! CE SONT LA CARTE GBAGBO ET LA CARTE KADAFI QUI L’ONT ELIMINE’!!! HE JUST COULDN’T SEE THEM COMING! WHY? I DON’T KNOW!!!!

  3. CE QUE CE COCHON DE KEITA DEVAIT FAIRE, ETAIT D’ECOUTER LES CONSEILS SUIVANTS DE SON MAITRE COULIBALY QUE JE SUIS!!!!
    1- DONNER UNE AUTONOMIE DE GESTION AU NORD
    2- ECARTER LA FAMILLE DE LA GESTION DU POUVOIR
    3- SE RECONCILIER AVEC LES ANCIENS PRESIDENTS
    4- ECOUTER ATTENTIVEMENT LA FRANCE,LES USA, LES PAYS DU CHAMP, LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET LES AUTRES PARTENAIRES DU MALI
    5- LIBERER LES MEMBRES DE LA JUNTE
    6- CESSER L’ESPRIT DE REVANCHE
    7- COMPRENDRE QUE NOUS NE POUVONS PAS CHANGER LES VIEILLES HABITUDES DU JOUR AU LENDEMAIN
    8- LUTTER CONTRE LA CORRUPTION ET LE NEPOTISME
    9- SE MONTRER RECONCILIANT EN JOUANT LE ROLE DE PERE DU MALI
    Les choses sont simples et les etapes sont connues!!! Ne nous compliquons pas la vie avec la fausse fierte’ qui ne nous menera nulle part!

    • Bonsoir CAPI, il y a au moins deux éléments de votre listing qui sont incompatibles, les points 4 et 5. En effet, il n’y a pas un seul partenaire du Mali qui veuille de l’impunité… Et la liberté pour les paumés de la “secte” katoise ne sera rien d’autre qu’un boulevard ouvert à l’impunité.

      Pensees rebelles.

      • Errata : […], il n’y a pas un seul partenaire du Mali qui VOUDRAIT. de l’impunité…

        Pensees rebelles.

      • Rebel 😉
        ” il y a au moins deux éléments de votre listing qui sont incompatibles, les points 4 et 5″

        Bien vu!… Je m’étais fait exactement la même réflexion!…

        Et concernant le point 6, Capi devrait également comprendre (s’il suit bien son traitement d’Intelligencyline! 😛 ) que faire appliquer la loi à tout un chacun n’a rien à voir avec un quelconque “esprit de revanche”! 🙄 🙄 🙄

        Ca porte un nom plus simple, ça s’appelle juste la JUSTICE et c’est ce dont nous manquons le plus!

        Pensées NFPéistes! 😆 😆

  4. Le peuple sera peut-être frustré, mais il mérite bien ce régime qu’il s’est lui-même “taillé” sur mesure. La réponse de Ladji Kabako sur la courte échelle faite à son fils est tout simplement insultante, au regard du criard conflit d’intérêts qui s’accumule autour de tout ce népotisme ambiant. Le bambin est fait député et “nommé” président de commission de défense, pendant ses amis sont arrosés par les marchés de l’Armée sans la moindre considération procédurière…

    Pourquoi son fiston n’a-t-il pas alors fait de la politique quand lui-même n’était qu’un simple député ?

    Que le président nous dise, de quand date l’engagement réel de son fils en politique ?

    Il avait pareillement répondu à JA, en chargeant le PM Tatam Ly d’avoir recruté son neveu contre sa volonté dans son premier gouvernement. Mais celui-là est ensuite parti pendant que le petit est toujours resté autour de la mangeoire. Il faut vraiment arrêter de se f.o.u.t.r.e des Maliens.

    Pensées rebelles.

    • Rebel
      ” Les amis, la nouvelle bombe du Sphinx est en ligne…”

      Et oui!… Non content de filer des migraines à Ibk à chacune de ses parutions, Adama Dramé cette fois-ci “se paye” en beauté le menteur de service, Moussa Mara! 😆 😆 😆 😆 😆

      J’ai baptisé cet extraordinaire journaliste d’investigation avec un grand I, “LE LAXATIF DE KOULOUBA”! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

      Mais sans rien retirer à son réel mérite, il faut bien reconnaître que pour un journaliste traqueur de magouilles et basses manoeuvres, le gouvernement IBK est en quelques sortes UN CADEAU DU CIEL! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Toujours est-il, en faisant cette fois-ci pipi sur le boubou de Mara en plus de celui d’Ibk, LE SPHYNX OPERE…… UN ELARGISSEMENT DE SON ACTIVITE! 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😛 😛 😛 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      C’est le souhait de toute entreprise qui va de l’avant, non? 😆 😆 😆 😆

  5. Je ne comprend vraiment pas pourquoi les négociations se font en dehors du territoire malien. EH!!!! KANKELETIGUI se change en kanfilatigui. Dieu est grand; on se remet au bon Dieu si non c’est le peuple malien même qui de vendre le Mali.

  6. L E D É S A S T R E !

    Le Mali était entre doute et espoir en 2013.

    En 2014 il est plongé dans le désespoir total avec la perte de Kidal tombé dans un contrôle exclusif des voyous armés, un gouvernement hyper corrompu, qui jongle entre népotisme et affairisme avec l’argent public.

    L’absence de nouveaux projets de développement dans le pays est patente et le ralentissement voire l’arrêt net des travaux des projets entamés sous ATT est visible partout.

    Comme si le malheur ne vient jamais seul, les partenaires financiers coupent les décaissements de leurs fonds au pays, les prix flambent et les revenus des travailleurs stagnent voir régressent.

    Dans ces conditions de loyer cher, de factures d’électricité qui se corsent, du prix des denrées de première nécessité qui galopent, chacun peut comprendre la galère d’un chef de famille qui n’a que son maigre salaire ou sa retraite pour nourrir et soigner une famille dont ses enfants diplômés n’ont aucune perspective d’emploi dans un pays qui n’en crée pas.

    L’investissement public est à l’arrêt et l’investissement privé est fortement découragé par une politique de népotisme et corruption alimentée directement par Koulouba et ses valets.

    Donc pas d’investissement, pas d’emploi et pas de perspective pour une jeunesse désœuvrée et laissée pour compte.

    Au même moment IBK voyage comme un prince du golf, imbu de sa personne, il s’imagine roi sur un trône en or massif.

    Alors qu’il a un contrat de 5 ans avec le peuple malien qui tire sa substance dans la constitution du 25 février 1992 qu’il foule au sol à tout vent aux rythmes de ses “Inchala” et autres diversions à connotation religieuse dans un pays laïc.

    Il se noie dans un luxe indécent et dans une exubérance coûteuse pour le contribuable malien pour assouvir son dessein malsain d’une jouissance ignoble et inutile à la tête d’un État malade et moribond.

    Et quand on lui reproche ses frasques et lustres inopportuns, il verse dans la délation et le parjure en mentant vertement aux maliens qui l’ont donné leur confiance il y a un an et qui baignent dans la misère et l’amertume d’un rendez-vous manqué.

    Il ment sur les anciens régimes, il ment sur l’armée et il conjure à son premier ministre et à ses ministres de faire de même.

    Cette avalanche de mensonges d’état a ternit le peu de crédit qu’avait cette organisation de malfaiteurs qui se nomme gouvernement au Mali.

    Le peuple malien et ses préoccupations sont repoussés aux calendes grecques, gentiment mis aux oubliettes alors que les menteurs professionnels se la coulent douce avec son argent.

    L’UNTM est fâchée, l’opposition est fâchée, le FMI est fâché et la jeunesse est révoltée mais les voyous armés dansent au nord et IBK et sa famille gaspillent l’argent du Mali.

    IBK et ses laudateurs, une horde de parvenus de la 25ème heure, abondamment dotés d’une idiotie rare, croient dur comme fer que les revendications légitimes du peuple fatigué du Mali, sont l’oeuvre de spécimens “aigris”, “jaloux”, “méchants”, “hypocrites” et “Hassidi”.

    Leur folie douce en débordement excessif, se joue désormais sur twitter pour débiter des âneries les unes plus grosses que les autres.

    Mais l’homme qui conduit bien le cheval et l’homme qui est tombé du cheval, c’est le même individu, dit un proverbe bambara.

    Wa salam!

  7. Ca c’est une nouvelle!… IBK assume sa politique!… Ca en fait au moins UN!… :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Mais au fait, en terme de pourcentage, ça fait combien 1 sur près de 16 Millions de Maliens? 😯 😯 😯 😯 😯

  8. et voila un homme qui accusait att de laxisme,s est pitoyable;il n a aucune honte ce monsieur la

    • En tout cas, à coté de la gestion de Ladji Kabako, le Général-para-alpiniste était un saint. Et rien de moins…
      😆

      Pensées rebelles.

  9. “Il n’y a pas d’autres voies, nous devons parler avec nos FRERES des groupes armés”

    C’est incroyable le nombre de “frères” qu’Ibk peut avoir!! 😯 😯 😯
    …….surtout dans le grand banditisme! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Et puis, pourquoi titrer: “IBK assume sa politique à la télévision”, sans ajouter ensuite: “Et il est bien le seul”! :mrgreen: :mrgreen:

  10. Monsieur le président les malien son inquiet pour l’avenir de lers enfants combien de temps encore pour nous délivrer la justice on ne demande que la justice la justice la justice la justice la justice rien que la justice

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