Mali: IBK un an après, quel bilan?

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Le président  Ibrahim Boubacar KeïtaIl y a un an jour pour jour, le 4 septembre 2013, lbrahim Boubacar Keïta prêtait serment et devenait officiellement le nouveau président malien. Son élection avait suscité énormément d’espoir après une période de grandes difficultés pour les Maliens. Le pays avait connu un coup d’Etat, puis avait été divisé en deux, sa moitié nord étant contrôlée par des mouvements jihadistes. Un an plus tard, premier bilan.

La ville de Kati ne fera plus peur à Bamako, avait promis il y a un an le président IBK. Promesse tenue. Et ce n’était pas gagné d’avance. Les membres de l’ex-junte qui avait fait de la ville de Kati leur fief et qui rêvait encore de faire la pluie et le beau temps ont été mis hors circuit, comme leur chef Amadou Sanogo présenté devant la justice, inculpé et arrêté.

IBK avait également dans sa profession de foi déclaré l’an 2014 année de lutte contre la corruption. Il y a certes eu des arrestations, des dossiers qui dormaient dans des tiroirs transmis à la justice, le président a refusé d’intervenir sur deux gros dossiers par exemple, mais la lutte anticorruption n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière.

Elu, même plébiscité, il y a un an, IBK avait annoncé le changement, les attentes sont nombreuses. Il y a également de gros problèmes de communication de l’équipe au pouvoir. Sur plusieurs dossiers par exemple, l’Etat n’est pas arrivé à convaincre une partie de la population malienne, et notamment l’opposition.

Le slogan de campagne d’Ibrahim Boubacar Keïta, « “le Mali d’abord, l’honneur du Mali, le bonheur des Maliens” est bien loin », selon Amadou Koïta, président du parti PS-Yelen-Kura. Il dénonce : « Le Mali d’abord s’est transformé en accaparement de la famille présidentielle des affaires publiques de l’Etat. » Ce dernier critique d’autre part l’augmentation des tarifs d’eau et d’électricité ainsi que l’incapacité du président à régler le problème du Nord. La situation à Kidal et dans la région reste toujours un caillou dans la chaussure du gouvernement, malgré les discussions en cours à Alger.

Dialogue difficile à Alger

Malgré de nombreux blocages, la situation a pu avancer à Alger. Certains diplomates estiment que c’est le président malien qui a demandé, lors de sa visite au mois de janvier, de l’aide à Abdelaziz Bouteflika pour faciliter les négociations de paix. Après plusieurs visites ministérielles, c’est à Alger que six mouvements armés du Nord ont signé des déclarations.

Aujourd’hui, mouvements du Nord et autorités de Bamako sont réunis dans la capitale algérienne pour discuter d’un accord de paix avec la médiation de la communauté internationale. Pour certains diplomates, le fait que ces discussions soient possibles est positif. On revient de loin, raconte un participant aux discussions de paix de Ouagadougou. En juillet, les différentes parties se sont mises d’accord sur des préalables aux discussions, comme des libérations de prisonniers. Désormais, c’est du fond qu’il faut discuter : du statut institutionnel du Nord comme des questions de sécurité ou de développement.

Malgré toutes les avancées, un désaccord n’a pas été réglé. Alors que six groupes armés sont invités, trois d’entre eux qui ont pris les armes en 2012 contre l’armée malienne estiment qu’ils doivent être les seuls participants du Nord dans les négociations.

 

Dans le nord du Mali, des populations déçues

Dans son discours d’investiture, IBK s’engageait notamment à bâtir un Etat fort sans passe-droit et à rétablir également l’intégrité du pays. Un an après, les négociations sur le Nord s’engagent juste et la situation sécuritaire dans la région reste précaire.

Si dans le centre de Gao, les habitants se sentent en sécurité, dès qu’ils sortent de la ville, l’inquiétude grandit. Un commerçant met en cause l’impuissance de l’armée dans une ville où IBK est d’ailleurs toujours attendu. « Malheureusement aujourd’hui nous ne sommes pas aveugles par rapport à l’armée malienne. C’est plutôt les forces amies, notamment la Minusma et l’opération Barkhane qui sécurisent les populations ici, affirme-t-il. Les gens ne comprennent pas qu’un an après, IBK ne soit venu ni à Gao, ni à Tombouctou et a fortiori à Kidal. Donc sentiment de déception. »

Même problème à Tombouctou. Les activités ont repris, mais les déplacements à l’extérieur de la ville sont jugés dangereux : « Tout le monde a dit que IBK, c’est l’homme de la situation, mais jusqu’à présent il n’y a pas de sécurité parce qu’à 70 km de Tombouctou ce n’est pas l’armée malienne qui contrôle. Il y a du banditisme, il y a des vols de bétail. Ca ne va pas ! »

A Kidal, les habitants dénoncent le manque de connaissances du président IBK, notamment depuis la visite de son Premier ministre, Moussa Mara, en mai dernier. « IBK jusqu’à présent n’a pas maîtrisé le dossier, relève un habitant. Ce que vous avez vu le 17 mai et le 21, des morts pour zéro, juste pour l’arrogance d’un chef d’Etat qui a voulu défier. Et aujourd’hui on retourne à la case départ. » A Kidal, comme à Gao et Tombouctou, le futur ne se joue pas à Bamako mais Alger.

par RFI

Commentaires via Facebook :

13 COMMENTAIRES

  1. L E D É S A S T R E !

    Le Mali était entre doute et espoir en 2013.

    En 2014 il est plongé dans le désespoir total avec la perte de Kidal tombé dans un contrôle exclusif des voyous armé, un gouvernement hyper corrompu, qui jongle entre népotisme et affairisme avec l’argent public.

    Absence de nouveaux projets de développement dans le pays et le ralentissement voire l’arrêt net des travaux des projets entamés sous ATT.

    Comme ci le malheur ne vient jamais seul, les partenaires financiers coupent les décaissements de leurs fonds au pays, les prix flambent et les revenus des travailleurs stagne voir régresse.

    Dans ces conditions de loyer cher, de factures d’électricité qui se corsent, du prix des denrées de première nécessité qui galopent, chacun peu comprendre la galère d’un chef de famille qui n’a que son maigre salaire ou sa retraite pour nourrir et soigner une famille dont ses enfants diplômés n’ont aucune perspective d’emploi dans un pays qui n’en crée pas.

    L’investissement public est à l’arrêt et l’investissement privé est fortement découragé par une politique de népotisme et corruption alimenté directement par Koulouba et ses valets.

    Donc pas d’investissement, pas d’emploi et pas de perspective pour une jeunesse désœuvrée et laissée pour compte.

    Au même moment IBK voyage comme un prince du golf, imbu de sa personne, il s’image roi sur un trône en or massif.

    Il se noie dans un luxe indécent et dans une exubérance coûteuse pour le contribuable malien pour assouvir son dessein malsain d’une jouissance ignoble et inutile à la tête d’un État malade et moribond.

    Et quand on lui reproche ses frasques et lustres inopportuns, il verse dans la délation et le parjure en mentant vertement aux maliens qui l’ont donné leur confiance il y a un an et qui baignent dans la misère et l’amertume d’un rendez-vous manqué.

    Il ment sur les anciens régimes, il ment sur l’armée et il conjure à son premier ministre et à ses ministres de faire de même.

    Cette avalanche de mensonges d’état a ternit le peu de crédit qu’avait cette organisation de malfaiteurs qui se nomme gouvernement au Mali.

    Le peuple malien et ses préoccupations sont repoussés aux calendes grecques, gentiment mis aux oubliettes alors que les menteurs professionnels se la coulent douce avec son argent.

    L’UNTM est fâchée, l’opposition est fâchée, le FMI est fâché et la jeunesse révoltée mais les voyous armés dansent au nord.

    Mais pour IBK et ses laudateurs, une horde de parvenus de la 25ème heure, abondamment doté d’une idiotie rare, croient dur comme fer que les revendications légitimes du peuple fatigué du Mali, sont l’ouvre de spécimens “aigris”, “jaloux”, “méchants”, “hypocrites” et “Hassidi”.

    Leur folie douce en débordement se joue désormais sur twitter pour débiter des âneries les unes plus grosses que les autres.

    Mais l’homme qui conduit bien le cheval et l’homme qui est tombé du cheval, c’est le même individu, dit un proverbe bambara.

    Wa salam!

  2. Vous pensez bien que ce régime est capable de relever un quelconque défi non . Dans un État en guerre si on se met à calculer la commission sur les armes c est finie il ya plus d espoir. La seule chose qui nous reste maintenant c est de remercier tout simplement IBK.

  3. arrêtè de parlée des gnamagnama;l’an I d’IBK ET PUIS QUOI ET QUI a parlé comme sa a un autre président du mali dans sa première année,on a applaudi ici a sanogo dites aux généraux de partir aux fronts,vous savez l’administration est une continuité il doit gerer les erreurs de ces precedents c’est tout,

  4. il n’est pas facile de grimper du jour au lendemain car la situation que IBK a accepté de prendre le Mali tout le monde sait mais il n’est pas facile de se sortir directement dans un trou creusé par l’ennemi.

  5. Une année de gestion, beaucoup a été fait et beaucoup reste à faire. Sachons qu’on ne peut pas tous changer du jour au lendemain. Nul ne peut résoudre tous les problèmes en un clin d’œil, ni IBK, ni Mara, ni les responsables de l’opposition, c’est un travail de longue haleine, qui demande du courage et de la patience.
    L’opposition joue parfaitement son rôle, en dénonçant ce qui leur semble mauvais comme acte des gouvernants.
    Mais comprenons aussi, que le pouvoir en place a fait beaucoup, et mérite d’être félicité et encourager.
    Une chose est sure, Ibk a la volonté de faire du Mali un pays de travail ou régnera la prospérité et le développement.
    En politique, la volonté est indispensable pour gouverner, et apporté des résultats probants.
    L’espoir est toujours permis, joyeux anniversaire à IBK, plein de succès et de bonheur à la tête du Mali, pour les autres années à venir. Vive le Mali éternel!

  6. il est facile de dénigrer l’autre sinon tout le monde sait que IBK rst un homme loyal et de beaucoup de probité morale et intellectuelle IBK c’est l’homme de la situation on va voir.

  7. J’arrive pas trouver le mot pour qual;lifier le bilan d’IBK donc je choisi un chiffre 0

  8. après la transition on avait un 1/2 de fierté et 100% d’espoir pour récuperer kidal mais voila MA FAMILLE D’ABORD qui nous a arraché 100% d’espoir et de dignité.

  9. DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
    DESASTRE!
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    ARROGANCE!
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    ARROGANCE!
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    FOLIE DE GRANDEUR!
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    MANQUE DE VISION!
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    TRANSFORMATION DE NORTRE FASO EN UN JOUET POUR DES BLAKORO!
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    INGRATITUDE!
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    ESPRIT DE REVANCHE!
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    CORRUPTION!
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    NEPOTISME!
    NEPOTISME!
    NEPOTISEM!
    NEPOTISEM!
    NEPOTISME!
    LE BILAN D’UN AN EST EXTREMEMENT MAUVAIS!
    LE MALI, NOTRE MALIBA, NOTRE FASO, LA TERRE DE NOS ANCETRES EST AUJOURD’HUI HUMILIE’E, INSULTE’E PAR IBK ET SA CLIQUE D’IDIOTS!!

  10. ApemaMali

    “Un bilan tout simplement honteux!!! ”

    je crois même que le mot honteux est trop faible… 😥 😥

    En l’espace d’1 AN seulement, arriver à cumuler Tomi-Mafia, marchés truqués Kagnassy etc, surfacturations colossales et backchichs honteux sur les armes chinoises, Caprice-Boeing “loué” à 20 milliards, caprice-motards achetés à 800 millions, caprice-palais à 10 milliards, caprice sébénikoro à 3 milliards, caprice-hélico à 3,2 milliards, etc, etc, etc… et tout ça SANS L’OMBRE DU MOINDRE PROGRAMME D’UNE PART, ET AVEC LE MEPRIS DESORMAIS DE TOUTE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET DE NOS PARTENAIRES! 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    Oui, le mot “honteux” est trop faible! 😳 😳 😳 😳

    Et pendant ce temps, le fiston national ex-loueur-de-voitures qui vient de s’acheter 1,5 milliards de terrains! (Ca paye bien, la location! :mrgreen: )

    Honteux est trop faible!… Et TOUT CA, en à peine 1 ANNEE! 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯

  11. Un bilan tout simplement honteux!!! Ce qui me demange c´est que l´ORTM se mette ä diffuser son bilan depuis trois jours au JTV.

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