Mali: IBK à l’heure du premier bilan

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Ibrahim Boubacar Keïta, le 5 novembre à Bamako. AFP PHOTO / STRINGER
Ibrahim Boubacar Keïta, le 5 novembre à Bamako.
AFP PHOTO / STRINGER

Voilà près de quatre mois qu’Ibrahim Boubacar Keïta est au pouvoir au Mali. Comment juger et évaluer ses premiers pas ? Le Cercle de réflexion et d’échange au Mali (Crem), association malienne non gouvernementale qui réunit cadres et intellectuels du pays, s’est penché sur la question, dimanche 29 décembre.

Pour le Cercle de réflexion et d’échange au Mali, les premiers pas du président Ibrahim Boubacar Keïta vont plutôt dans la bonne direction. « A priori, tout ce qu’ils ont posé comme actes, aujourd’hui, sont des actes que j’ai fortement appréciés », reconnaît Issaka Tembely, président du Crem. Mais, insiste-t-il, « il faudra un suivi, un suivi correct des choses ».

 

 

Un suivi, par exemple, de la situation à Kidal, dans le nord du Mali, où les groupes rebelles n’ont toujours pas désarmé. Un suivi, également, des chantiers ouverts dans le sud du Mali, dans le domaine, notamment, de l’éducation et de l’accès aux soins de santé primaires.

 

 

Corruption et pouvoir d’achat

Mais le sujet qui fait débat, c’est la lutte contre la corruption. « A 100 % pour la lutte contre la corruption, mais il faudra revoir les grilles salariales au Mali. L’homme malien – même, en soi, le fonctionnaire malien – est sous-payé. Les salaires doivent nourrir la famille, mettre les enfants à l’école et subvenir à d’autres besoins, comme s’occuper des parents au village. Et pour tout cela, est-ce qu’un salaire mensuel du Malien normal peut suffire ? », s’interroge Issaka Tembely.

 

 

Par ailleurs, ce dernier a réagi, au micro de RFI, après la décision de la Cour suprême du Mali, sur instigation du gouvernement, de saisir l’Assemblée nationale pour engager une procédure judiciaire contre l’ancien président malien Amadou Toumani Touré pour « haute trahison » : « Une bonne chose pour le Mali, pour la population malienne qui veut en savoir plus. » Les défis sont nombreux, et l’état de grâce pour le président malien est quasiment terminé.

 

Par RFI

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. En quatre mois de pouvoir ,le president a fait du tres bon boulot ,il pouvait meme avoir la note 20/20 si la decision de la cour supreme sur le cas des 263 fonctionnaires injustement radies etait appliquee dans l’immediat a defaut de sa on peut lui donne’ la note 19/20 car c’est lui meme qui est le premier defenseur de ” NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI”.

  2. Quel malhonnête ce Tembely k de juger ce début de mandat d’IBK bien dans l’ensemble…nos on a rien vu k des interpellations ,des arrestations,des menaces dont il n’a pas besoin puis qu’il est le chef…..en conclusion il est là pour sa revanche il n’arrive pas a digérer ses défaites… Au boulot et donnons nous la main pour avancer.ca ne sert à rien de réveiller les vieux démons.. Il faut la réconciliation des cœurs et des esprits.allez oublions un peu la HAINE

  3. Monsieur le Président,
    Les Maliens au Mali , croient que les Maliens de France sont des privilégiés. Je peux leur dire que c’est faux. Nous faisons même pitié aux Africains, ceux qui sont informés.
    Un des exemples tout bête, est le football.
    Les match de phases de finale de la Coupe d’Afrique des Nation, nous en France, nous n’avon pas le droit de les voir.
    Les Malien au Mali ayant une télé, peuvent voir les match de la Coupe d’Europe des Nation ( appelée l’EURO ). Et ils peuvent voir tous les match de la Coupe d’Afrique des Nation.
    Nous en France, on peut juste voir l’EURO, mais pas la CAN, alors que certains d’entre nous sont abonnés à beaucoup de médias qui diffusent les télévisions Africaines en France.
    Monsieur le Président faites en sorte que nous aussi, Maliens de France ( ceux qui le désirent ) ayons le droit de voir les match de la CAN, sans être obligé de payer de nouveaux abonnements à n’en plus finir…

  4. L’un des premiers actes que le President IBK devait poser etait de declarer son patrimoine conformement a’ l’Article 37 de la constitution du Mali!Il doit egalement cesser de faire remuer le couteau dans la plaie!IL FAUT STABILISER LA SITUATION ET NON LA DESTABILISER D’AVANTAGE EN ENGAGEANT DES PROCEDURES LEGALES QUI CREENT LA TENSION SOCIALE!
    LE VAILLANT PEUPLE MALIEN SAIT TOUT!IL SAIT QUE SA CLASSE POLITIQUE EST IRRESPONSABLE, OPPORTUNISTE ET POURRIE!
    LE CREM EST MALHONNETE SINON IL AURAIT RECONNU QUE LE PRESIDENT IBK DEBUTE SON MANDAT DANS LA CONFUSION ET LA MAUVAISE DIRECTION!Je conseillerais a’ IBK les elements suivants pour apaiser la tension sociale et reprendre la bonne direction:
    1- Liberer le General Sanogo, tous les militaires arrete’s et tous les membres de la famille judiciaire qui sont arrete’s.
    2- Negocier une autonomie de gestion pour le nord.
    3- Abandonner toutes les procedures legales et privilegier une conference verite’ et reconciliation.
    4- Declarer son patrimoine.

    • General Ca c’est quoi ca encore…? Inculper ATT ne veut pas dire liberer Sanogo. Les deux doivent repondre. Nous voulons la verite

      Le peuple veut la justice, mais aussi la liberte de circuler dans tout le pays.

      IBK le soit disant president n’est meme pas capable d’aller a Kidal encore moins son premier Ministre, ses ministers et tout ceci a la barbe et devant l’indiffrence de la MINUSMA qui est censee contribuer assurer la souverainete du pays sur tout le terrotire.

      C’est ca la priorite.

      Le MNLA doit deposer les armes, les negotiations doivent se faire au Mali et jamais plus au Burkina car Blaise a clairement pris faits et cause pour les criminels. Et cela est ecoeurant et revoltant.

      Franchement IBK il faut avoir un sens des priorites. Arrtes tes blabla et poses des actes concrets dans le sens de l’honneur et la dignite. Arretes de naviguer a vue. Arretes d’encenser la plebe avec tes discours populistes. Sois un president qui compatit a defaut de pleurer pour les siens.

  5. Ceci est une parodie de procès imaginaire et reste dans le domaine de l’humour.

    Toute ressemblance avec un fait ou un événement réel n’est que pure coïncidence.
    *************
    La cour: Faites rentrer l’accusé

    Sanogo: Je jure de dire toute la vérité.
    Mais est-ce que je peux reprendre mon bâton et mes gris gris.

    La cour: Quoi? Non ici c’est un tribunal et ces genres d’artifices ne sont pas permis.

    Avocat de la défense: Objection!

    La cour: objection rejetée!
    Qui a donné l’ordre de tuer les militaires qui étaient en détention à la place d’armes de Kati suite aux événements du 30 avril 2012?

    Sanogo: Ce n’est pas nous qui ont commencé, c’est Abidine. Il était jaloux de moi.

    La cour: Où étiez vous exactement entre le 30 avril et 4 mai 2012.

    Sanogo: j’étais entre Kati, Bamako et Nioro.

    La cour: Que faisiez vous à Kati?

    Sanogo: J’étais dans mon bureau quand Abidine m’a attaqué ainsi que mes éléments à l’Ortm et à l’aéroport.
    Ils ont faits beaucoup de morts hein.
    Vous ne pouviez pas savoir comment ils étaient barbares.

    La cour: Votre bureau? En qualité de quoi?

    Sanogo: président du CNRDRE

    La cour: Quoi? CN quoi?
    Avez vous un document officiel pour cette structure et qu’elle est la décision administration qui crée cette structure en république du Mali?

    L’avocat de la défense: Objection!

    La cour: Objection rejetée

    Sanogo: Monsieur le président, votre honneur, je peux avoir une bière?

    La cour : Répondez à la question posée M. Sanogo.

    Sanogo: Normalement je suis général 4 étoiles, mais bon. Votre honneur.
    Eh beh les documents du CNRDRE? Je crois que c’est Bakary Mariko qui les a.
    Mais je crains qu’il soit loin monsieur le président.
    Il est à Paris.
    Je l’ai pourtant dit de tout laisser sur place ici à Kati. Si vous me permettez je l’appelle…

    La cour: Ces documents dont vous pensez que M. Mariko possède, ce sont des décrets présidentiels, ou une loi organique votée à l’assemblée nationale du Mali.

    Sanogo: Non on avait chassé le président et dissout l’assemblée et la constitution du Mali.

    La cour: Dissoudre quoi? En vertu de quoi?

    Sanogo: De notre acte du 22 mars 2012.
    Vous savez quand tout le monde était content de nous, même vous peut être hein…

    La cour: Vous savez que ce coup d’état est un crime imprescriptible contre le peuple malien selon la constitution du Mali?

    Sanogo: Non il n’y avait plus de constitution…

    La cour: Si il y avait une constitution.
    La preuve je l’ai toujours sous la main.
    Donc vous étiez dans l’illégalité quand vous occupiez ce que vous appelez vos locaux à Kati. Vous étiez dans l’illégalité quand vous occupiez l’Ortm et l’aéroport de Senou.
    Le saviez-vous?

    Sanogo: Non personne ne m’a dit cela pourtant.

    La cour: Cela dit, vous vous êtes permis quand même d’emprisonner des civils et des militaires dont vous avez montré certains à la télévision et dont on a plus jamais revu en vie.
    Que sont ils devenus?

    Sanogo: Ce n’est pas moi!

    La cour: Quoi ce n’est pas vous?
    Où sont les militaires que vous déteniez?

    Sanogo: Bon, j’ai appris qu’ils voulaient faire une promenade à Diago.
    Vous savez un prisonnier aime se promener.

    La cour : Et sont-ils partis seuls à Diago et étaient-ils libres en ce moment précis?

    Sanogo: Ah ça je ne sais pas deh j’étais dans le bar du comité en ce moment.
    Vous savez on avait beaucoup de bierre, JB et Jhonny Walker aussi.

    La cour: Qui les conduit à Diago?

    Sanogo: les gens

    La cour: Quels gens?

    Sanogo: Du comité !

    La cour: Quel comité? Le CNRDRE.

    Sanogo: Oui c’est ça!

    La cour: Qui présidait ce comité. C’est toi?

    Sanogo: Oui mais moi je présidait seulement le jour alors qu’ils sont partis se promener la nuit.
    Vous voyez ce que je veux dire ou pas…

    La cour: Donc selon qu’il fait jour ou nuit, la direction de votre comité CNRDRE changeait?

    Sanogo: Exactement, c’est tout à fait ça.

    La cour: Donc il nous faut tout les documents juridiques de votre comité d’ici demain.

    L’avocat de la défense: Objection!

    La cour: Objection rejetée et la séance est levée

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