Le Mali sous IBK : 7 signes majeurs qui attestent de la détérioration des conditions de vie des Maliens

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Interview (presque) imaginaire : IBK : « Karim Keïta n’a pas d’avion ; mais s’il a les moyens de s’en procurer, pourquoi pas ? »

L’espoir que l’élection du Président Ibrahim Boubacar Keita à la magistrature suprême avait  suscité est entrain de céder le pas à la désillusion et parfois même à la colère noire de la majorité des maliens. Ce désappointement, à l’égard de celui qui a promis un Mali vertueux et  après seulement deux années de gouvernance, s’explique par la mal gouvernance dont les conséquences sont entre autres la persistance de la corruption et la  détérioration constante des conditions de vie des citoyens visibles à travers 7 Signes majeurs.

L’émergence d’un pays se voit non seulement par le taux de croissance, mais aussi et surtout par la qualité de vie de ses citoyens qui profitent de cette croissance. Mais au Mali, à part  les thuriféraires du régime, à l’image du président du parti PSDA, M. Ismaël Sacko, qui, lors d’un meeting de soutien à IBK  a affirmé sans sourciller que la croissance du Mali était à un taux Zéro, mais qu’avec IBK il est passé à plus de 5%. C’est vrai qu’on ne réfléchi pas de la même manière dans un palais que dans une chaumière, mais rien qu’en écoutant les radios libres et en faisant un sondage tout autour, c’est le ras-le bol qui est en passe de se généraliser. Le panier de la ménagère n’en ressent encore rien. 7 signes illustrent à souhait le mal-vivre de la majeure partie de la population sous IBK sont :

1e Signe, l’état des routes : Circuler à Bamako et même à l’intérieur du pays relève d’un parcours de combattant compte tenu de l’état de dégradation avancé des routes et de la vétusté des feux tricolores qui  n’affichent plus les signaux traditionnels d’arrêt, d’autorisation et de prudence. La première responsabilité de cette situation incombe au gouvernement qui ne fait plus face à son devoir d’entretien et de construction des nouvelles infrastructures routières. Quel usage fait aujourd’hui l’Ageroute de l’argent des usagers de la voie publique et comment expliquer que sous ATT  les routes étaient mieux entretenues que sous IBK ?

2e signe, la cherté de la vie : Les denrées de première nécessité ne sont plus à portée de bourses des citoyens. Rares sont les familles qui mangent les trois repas quotidiens, ce qui aggrave les phénomènes de mendicité et de banditisme. Et surtout l’envie des jeunes chômeurs de tomber dans la facilité de l’extrémisme.

3e Signe, le manque d’infrastructures scolaires: Le manque criard des salles de classe a pour conséquence la pléthore dans les établissements scolaires et universitaires. A cela, il faut ajouter l’insuffisance des ressources humaines  le tout entrainant  la dégradation du niveau des apprenants et une mauvaise qualité des produits de l’école malienne.

4e  Signe, le manque d’infrastructures  sanitaires : Le nombre insuffisant des infrastructures  hospitalières fait des quelques structures existantes des véritables mouroirs, car n’offrant plus les services de qualité aux patients qui dans la plupart des cas rendent l’âme dans l’attente des premiers soins.

5e Signe, le Chômage endémique  des jeunes et la perte d’emplois pour d’autres : Avoir un emploi sous le Président IBK  semble tenir à trois choses : soit faire une rébellion pour s’intégrer dans la fonction publique, soit disposer de la carte du RPM, soit être un proche de tels ou tels barons du régime, à telle enseigne que l’emploi est devenu aussi rare qu’« une crotte de chat ».

6e Signe, la baisse drastique du pouvoir d’achat des plus pauvres : Rien qu’à faire un  tour au grand marché, on se rend compte que beaucoup de commerçants ont baissé  le rideau faute de mouvement car l’argent est devenu une denrée rare. L’Etat en manque de liquidité se rabat sur les commerçants en augmentant les taxes et impôts faisant ainsi de la fiscalité un fardeau auquel le contribuable cherche à se soustraire. Les plus téméraires résistant en espérant sur de lendemains meilleurs.

7e Signe, le retrait de plus en plus remarqué des PTF dans certains secteurs : Tous les projets sont presqu’au point mort à cause de l’insécurité, les Partenaires Techniques et Financiers s’étant retirés dans bien des secteurs depuis la crise. Les explorations minières, le tourisme et l’hôtellerie qui sont des domaines pourvoyeurs d’emplois et de devises connaissent des difficultés énormes. Il en est de même pour les métiers connexes liés à ces secteurs.

En définitive, la situation sociopolitique et économique du Mali va de mal en pis. Le drame est qu’aucune perspective réelle de sortie de crise ne semble partager. Vivement le respect de l’engagement présidentiel pour l’honneur et le bonheur des maliens.

                                                                                                              

Youssouf Sissoko

                                                                                                            youssouf@journalinfosept.com

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40 COMMENTAIRES

  1. Ce régime brille tout simplement par son incapacité à porter le faix d’un pays en reconstruction et en quête de nouvelles valeurs républicaines. La gouvernance d’IBK, mais quelle désillusion ! Et le drame pour le peuple malien est qu’il doit encore patienter 2 ans et demi.

  2. ALERTE..ALERTE…ALERTE…

    IBK A QUITTÉ BAMAKO D’URGENCE POUR RECEVOIR DES SOINS DANS UN HÔPITAL À L’ÉTRANGER..

    DESTINATION INCONNUE OFFICIELLEMENT POUR LE MOMENT.

    SON ÉTAT EST JUGÉ TRÈS SÉRIEUX..

    ISSIAKA SIDIBÉ A RENCONTRÉ LE CHEF DU GOUVERNEMENT POUR L’INTÉRIM SELON LA CONSTITUTION..

    ALERTE..ALERTE..ALERTE..

  3. N’en voulez pas a IBK mais plutot a vous meme…. IBK est une vraie honte…. Il faut l’eliminer physiquement…. c’est tout… le pays s’en porterait mieux….!

  4. IBK , LE PRÉSIDENT VALET
    BON À EXÉCUTER LES ORDRES DES AUTRES
    MAUVAIS GESTIONAIRE
    PAS DE PROGRAMME, PAS DE VISION, AUCUN DESSEIN POUR LE MALI.

    PENDANT QUE LES AUTRES PRÉSIDENTS TRAVAILLENT SUR PLACE CHEZ EUX, IBK FAIT LA NAVETTE DANS LES AIRS, À GASPILLER L’ARGENT DES CONTRIBUABLES..

    ET PENDANT CE TEMPS LE MALI EST SUR LE POIT DE NE PLUS EXISTER..
    SES MAITRES À PENSER SONT EN TRAIN DE FAIRE AU MALI LE SCÉNARION ETHIOPIE-ERITHRÉE.

    RACINE THIAM ET ISMAEL SACKO DU PSDA SONT EN TRAIN DE FAIRE LES LOUANGES DE CE SAURIEN, VAURIEN , INCOMPÉTENT , INCAPABLE, INSOUCIANT IBK..

  5. Tout pays qui aspire au développement doit promouvoir l’entrepreneuriat privé et c’est ce que le président IBK s’attèle à faire depuis qu’il est arrivé au pouvoir.
    Il est donc important que les jeunes maliens diplômés ne s’asseyent pas pour seulement compter sur la fonction publique.Il doivent donc s’intéresser aux projets qui sont mis place pour faciliter leur intégration professionnelle.

  6. ” Avoir un emploi sous le Président IBK semble tenir à trois choses : soit faire une rébellion pour s’intégrer dans la fonction publique, soit disposer de la carte du RPM, soit être un proche de tels ou tels barons du régime.”
    CETTE ASSERTION EST TOUT A FAIT FAUSSE ET NON FONDÉES.
    Sous le régime IBK il y a eu beaucoup d’emplois qui ont été créés et plains de jeunes maliens ont pu s’insérer par voie de concours à la fonction publique.
    Arrêtez de mentir au maliens.

    • RÉPONSE À VOISIN,
      OUI IBK A CRÉÉ DES EMPLOIS..LES PINTADES COMME TOI EMBAUCHÉES PAR MAHAMANE BABYÊ ET ENCADRÉES PAR RACINE THIAM..
      DES PINTADES PAYÉES AVEC NOS SOUS POUR NOUS INSULTER..

      C’EST ÇA LES EMPLOIS CRÉES SOUS IBK..

  7. Au lieu de vous asseoir aujourd’hui pour accuser le président IBK sur le manque d’infrastructure scolaires,vous ferez mieux de vous interroger sur le nombre d’écoles que ATT a construites en deux mandats car IBK n’est là que depuis deux ans et demi

  8. La gouvernance actuelle est jusqu’à présent est bonne, le problème est que la vision de plusieurs personnes se limitent juste à aujourd’hui. Pour tirer conclusion du mi-mandat du président passé à la magistrature suprême, on doit d’abord prendre en compte l’état actuel dont il trouva le pays et aussi des difficultés en général dans le pays.

  9. Le pouvoir qui a précédé celui du président IBK est véritablement celui qui a créé toutes les conditions de de souffrance du peuple malien.
    Mais depuis son arrivée,le président IBK ne fait que se battre pour que les choses changent et nous remarquons porte ce combat porte son fruit.

  10. Mes chers frères soyez objectifs et reconnaissez l’état actuel de la situation socio économique du pays ce n’est un secret pour personne avec les temps qui courent opposants ou journalistes tout le monde est unanime. Surtout ne soyez pas chauvins à tel enseigne à ne pas reconnaitre la vérité.

  11. Contrairement à ce qu’affirme Youssouf Sissoko,moi je pense que la situation n’est pas aussi alarmante que ça.
    Je pourrai même dire qu’elle s’est nettement améliorée depuis que IBK est au pouvoir.
    Alors,arrêtez de mentir…

  12. IBK est un homme de parole, il l’a démontré plusieurs fois par des œuvres réalisés. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir sinon le pays gouverner par IBK avance comme sur des roulettes. Les maliens sont ravis de la politique de gouvernance d’IBK.

  13. Je ne prends pas partie pour IBK, mais depuis son arriver le pays commence légèrement à se développer, délicatement mais assurément, il est en train de redresser le pays. Il est vraiment l’homme de la situation soyons honnête. Il peut gérer le Mali comme il se doit, il a la compétence nécessaire. Sa politique de gouvernance reste la meilleur mode gérance approprié pour sortir notre pays de cette crise.

  14. Ce sont les opposants et les journalistes malveillants qui désinforment le peuple et empoissonnent le système du régime au pouvoir avec des mensonges et des balivernes. Le pays n’a pas besoin de cela, si vous n’avez rien n’à dire aller vous faire à ailleurs. La presse et l’opposition malienne ont perdue toutes leurs crédibilités, considérations, dignités et honneurs vis-à-vis de la population malienne.

  15. Certes, actuellement la vie est dure, le quotidien de la vie devient de plus en difficile pour plusieurs personne, le gouvernement est au courant de cette situation. Le gouvernement est en train de prendre des dispositions possibles pour que la population malienne puisse au moins être soulagée dans l’obtention de son quotidien.

  16. Je ne me lasserai jamais de le dire et redire haut et fort, IBK a hérité d’un pays à bout de souffle que ce soit économiquement, politiquement et tant d’autre. Les prédécesseurs d’IBK ont mal géré le pays, leurs modes de gouvernance étaient à la pointe de la corruption, de l’impunité. Evidement le pays a fini par sombrer dans une crise sans antécédent. IBK n’est pas le fautif mais il est élu pour trouver une suite favorable aux maux de notre patrie.

  17. Le président IBK,depuis son arrivée au pouvoir,a lancé plusieurs travaux d’envergure pour la construction des routes comme celle de Koulikoro et celle de Ségou qui ne saurait tarder.
    Arrêtez donc d’accuser ce monsieur car nous savons tous dans quelles conditions il a trouvé ce pays.

  18. Quel que soit les propos sataniques des détracteurs, IBK reste toujours vérace puisque par ses compétences, il demeure toujours l’homme de la situation. L’homme qui vaut à la place qu’il faut. Il a seulement besoin du soutien de la population qui l’a élu avec plus 78% de voix, ainsi ensemble nous pourrons sortie notre pays de cette crise existentielle. Le président n’est pas le seul malgré qu’il soit le chef de l’Etat, toute les souches de la société sans exception ont leurs mots à dans reconstruction du pays.

  19. Dans tous les pays d’Afrique la cherté de la vie est devenue presqu’un quotidien. Notre pays traverse l’une des crises les plus pénible de son existence. Les marchandes, transporteurs, opérateurs économiques et commerçants grossisses comme détaillants de mauvaise foi profite de la situation.

  20. Je pense que la cherté de la vie sous le régime d’IBK est le plus dû à la crise dont traverse le pays. Le pays traverse une crise existentielle et multidimensionnelle. Certes, les temps sont durs mais la population doit prendre son mal en patience.

  21. La situation de dégradation des routes n’est pas du tout le fait du pouvoir IBK.
    Ce monsieur est venu trouvé des routes qui n’existaient déjà pas pas à Bamako et c’est lui qui a pris la décision de les entretenir pour que nous ayons ce que nous avons en ce moment.

  22. Je pense que le gouvernement fait de son mieux, pour la régularisation de cette situation. Le gouvernement ne reste pas indifférent vis-à-vis de la situation mais, la crise dont traverse le pays est connu de tous. Le régime présent a pris le pays dans une crise multidimensionnelle.

  23. Le mois passé nous avons assisté à la rechute du prix de plusieurs denrée de première nécessité, seulement pour vous soulignez que le gouvernement n’est pas en reste même le gaz butane est subventionner par l’Etat. L’Etat fait de son mieux comme il peut pour qu’au moins les denrées de première nécessité soit à la porter de la population. Comme on le dit si bien « Il n’y a pas de fumée sans feu ». Les autorités ont simplement poussés le bouchon loin pour que l’économie de notre pays puisse se redresser et voler de ses propres ailes.

  24. Les infrastructures scolaires et sanitaires ont été construites par le régime en place. Ce n'est pas que la crise force la main du président que vous vous permettez de dire que les conditions de vie des maliens se détériorent d'avantage.

  25. Il y a des services qui doivent s’occuper de certaines choses. Le président à plein de choses à faire qu’il ne peut tout seul s’occuper de tout. Raison pour laquelle aussi les tâche dans une république sont partagés entre différentes structures.

  26. Ibrahim Boubacar Keïta a donné l’impression aux maliens de faire mieux que ses successeurs à travers ses actes patriotiques. Il s’agit de la signature d’un compromis de paix, de la loi de programmation militaire, de l’institution du poste de chef de file de l’opposition politiques, des 15552 logements sociaux de N’Tbacoro, des 16000 emplois créés, de la première place qu’a occupée notre aéroport dans l’Afrique de l’Ouest, des commandes des aéronefs, j’en passe. Cela pendant deux ans de crise multidimensionnelle. Il faut être un ingrat pour ne pas valider le bilan des 2 ans et quelques mois de gouvernance d’IBK.

  27. La cherté de la vie n’est pas une chose d’extraordinaire dans un pays qui traverse la crise. Au moins Ibrahim Boubacar a pris le pouvoir en faveur de cette crise, contrairement à ses prédécesseurs. Les gestions de ces derniers ont été toutes frappées par les maux que vous dites ici, M. le journaliste. Et pourtant eux ils sont venus en temps normal. Je peux même dire qu’IBK a hérité de ces mauvaises gestions des affaires publiques qui ont donné naissance à la crise d’aujourd’hui.

  28. Vous êtes un sale égoïste, cher journaliste. Aujourd’hui, les maliens peuvent dire Dieu. Grâce à l’avènement d’Ibrahim Boubacar, les maux des maliens ont tendance à disparaître pour de bon. LA vie n’est plus chère comme elle l’était avant l’arrivée d’IBK.

  29. C’est aussi facile que cela de dire que la vie est chère au Mali. Notre pays vient de traverser une crise. C’est le fondement de la cherté de la vie.

  30. Monsieur le journaliste, en toute franchise, j’ai été déçu par votre article du jour. Je m’attendais pas à une telle analyse de votre part. Dites-moi en toute sincérité si la vie est toujours chère, malgré les efforts déployés par les autorités en places depuis fin 2013?

  31. Les maliens vivent dans des conditions misérables. Les produits de première nécessité sont tous chers. Les populations ont du mal à se nourrir convenablement. Cela au su et au vu d'une association censée tout faire pour que le prix de ces produits n'augmentent pas. Dommage!!

  32. Je me demande ce que les maliens attendaient et attendent toujours d’IBK. Après avoir été élu à la Magistrature Suprême de notre pays en période exceptionnelle, la rébellion qui n’épargne rien. Les compatriotes malintentionnés disent encore que la vie est devenue chère sous le régime d’IBK. Aucun malien n’est censé ignoré cette cherté depuis le régime d’Alpha Oumar Konaré. Mais je ne suis pas surpris d’attendre cela de la bouche d’un journaliste. Car nos journalistes sont tous des corrompus et des détracteurs payés par les opposants, tels que Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé.

  33. Vous n’êtes qu’un sale journaliste, Bokari Dicko. Ibrahim Boubacar a toujours fait et continuera de faire la gloire des citoyens maliens. Ce n’est pas à cause de votre article de con que nous allons laisser tomber cet homme qui ne ménage aucun effort pour notre bonheur.

  34. La cherté de la vie n’est pas du tout une fin. Comme on a l’habitude de le dire, çaa fini touours bien. Donc si ça va pas c’est que ce n’est pas la fin.

  35. tu as tout dis mais les commentaire sont faibles ça depasse l'imagination et il faut ajouter l'insecurité,l'impunité,la corruption chaque agent de l'etat travail pour lui même pas pour l'etat c est désolant

  36. tu as tout dis mais les commentaire sont faibles ça depasse l'imagination et il faut ajouter l'insecurité,l'impunité,la corruption chaque agent de l'etat travail pour lui même pas pour l'etat c est désolant

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